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AImagine - Photography and generative images | HANGAR | Brussels
Jan.
24
bis 15. Juni

AImagine - Photography and generative images | HANGAR | Brussels


HANGAR | Brussels
24. Januar – 15. Juni 2025

AImagine - Photography and generative images

Jordan Beal, François Bellabas, Matthieu Bernard-Reymond, Philippe Braquenier, Brodbeck et de Barbuat, Michael Christopher Brown, Delphine Diallo, Bruce Eesly, David Fathi, Nicolas Grospierre, Isidore Hibou, Patricia Jacomella, Claudia Jaguaribe, Robin Lopvet, Alisa Martynova, Pascal Sgro, Justine Van den Driessche, Alexey Yurenev


90 Miles © Michael Christopher Brown


Welche fotografische Vorstellungskraft kann uns künstliche Intelligenz bieten? Welche neuen kreativen und konzeptionellen Möglichkeiten ergeben sich aus der Verschmelzung von Fotografie und generativer Bildsprache? Die Ausstellung AImagine vereint achtzehn Projekte, von denen sechs die Gewinner des von Hangar im vergangenen Juni initiierten Projektaufrufs sind, der sich mit dem Thema der Wiederholung und Neuinterpretation historischer Ereignisse, Charaktere oder Situationen durch künstliche Intelligenz befasste. Durch die Stärke ihrer Vorschläge erforschen all diese Projekte die Grenzen der KI in der Fotografie in einer Zeit, in der Kunst und Technologie die Grenzen zwischen Fiktion und Realität verwischen. Hangar präsentiert in Zusammenarbeit mit Michel Poivert eine einzigartige Kollektivausstellung, die die Schnittstellen zwischen künstlicher Intelligenz und Fotografie erforscht.


Cherry Airlines © Pascal Sgro


Quelle imagination photographique l'intelligence artificielle peut-elle nous offrir ? Quelles nouvelles possibilités créatives et conceptuelles émergent de la fusion de la photographie et de l'imagerie générative ? L'exposition AImagine rassemble dix-huit projets, dont six lauréats de l'appel à projets lancé par le Hangar en juin dernier, autour du thème : revisiter et réimaginer des événements, des personnages ou des situations historiques par le biais de l'intelligence artificielle. Par la force de leurs propositions, tous ces projets explorent les limites de l'IA dans la photographie à une époque où l'art et la technologie brouillent les frontières entre fiction et réalité. Hangar, en collaboration avec Michel Poivert, présente une exposition collective unique qui explore les intersections entre l'intelligence artificielle et la photographie.


Quale immaginazione fotografica può offrirci l'intelligenza artificiale? Quali nuove possibilità creative e concettuali emergono dalla fusione di fotografia e immagini generative? La mostra AImagine riunisce diciotto progetti, sei dei quali sono i vincitori del bando avviato da Hangar lo scorso giugno, incentrato sul tema: rivisitare e reimmaginare eventi, personaggi o situazioni storiche attraverso l'intelligenza artificiale. Grazie alla forza delle loro proposte, tutti questi progetti esplorano i confini dell'intelligenza artificiale nella fotografia, in un momento in cui arte e tecnologia confondono i confini tra finzione e realtà. Hangar, in collaborazione con Michel Poivert, presenta una mostra collettiva unica che esplora le intersezioni tra intelligenza artificiale e fotografia.


What photographic imagination can artificial intelligence offer us? What new creative and conceptual possibilities emerge from the fusion of photography and generative imagery? The AImagine exhibition brings together eighteen projects, six of which are the winners of the call for projects initiated by Hangar last June, centered on the theme: revisiting and re-imagining historical events, characters, or situations through artificial intelligence. Through the strength of their proposals, all these projects explore the boundaries of AI in photography at a time when art and technology blur the lines between fiction and reality. Hangar, in collaboration with Michel Poivert, presents a unique collective exhibition exploring the intersections between artificial intelligence and photography.

(Text: Hangar, Brussels)

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FOMU Grant: I’ve Never Seen My Father Cry - Chrystel Mukeba | FOMU – Fotomuseum Antwerpen
Feb.
28
bis 4. Mai

FOMU Grant: I’ve Never Seen My Father Cry - Chrystel Mukeba | FOMU – Fotomuseum Antwerpen

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FOMU – Fotomuseum Antwerpen
28. Februar – 4. Mai 2025

FOMU Grant: I’ve Never Seen My Father Cry - Chrystel Mukeba


I’ve Never Seen My Father Cry © Chrystel Mukeba


Ende 2024 besuchten Chrystel Mukeba (geb. 1983) und ihr Vater André Kinshasa. Eine entscheidende Reise für Vater und Tochter: Sie war noch nie in der Demokratischen Republik Kongo gewesen, und er war seit 46 Jahren nicht mehr zurückgekehrt.

„I've Never Seen my Father Cry“ ist das bisher persönlichste Projekt der Fotografin. Die Geschichte ihres Vaters und damit auch ihre eigene spiegelt die komplexe Natur von Diaspora-Erfahrungen wider: den Schmerz, der durch die räumliche Trennung von Familie und Land verursacht wird, und die daraus resultierende Zwischenstellung. Die Sehnsucht nach Antworten auf Fragen zur Identität und Familiengeschichte und das schmerzliche Schweigen, auf das sie stoßen können.

„Homecoming“ ist der erste Teil von Mukebas fortlaufendem Projekt ‚I've Never Seen My Father Cry‘. Die Realisierung wurde zum Teil durch den FOMU-Zuschuss ermöglicht. Der Zuschuss deckt einen Auftrag für ein neues Werk, eine Präsentation im Museum und einen Erwerb für die Sammlung des Museums ab. Mukeba wurde vom Moussem Nomadic Arts Centre, einem Partner von FOMU, nominiert.

Der FOMU-Zuschuss bietet ein Umfeld für die Entwicklung der künstlerischen Praktiken von Fotografen in Flandern und fördert Lebendigkeit und Innovation im Bereich der Fotografie. Dank der Beteiligung externer Partner am Nominierungsverfahren für den Zuschuss kann FOMU seine eigene Perspektive auf die fotografische Landschaft sowie seine Ausstellungen und Ankäufe erweitern. Die FOMU-Förderer unterstützen den FOMU-Zuschuss großzügig.

Chrystel Mukeba ist eine in Brüssel ansässige Fotografin. Sie studierte an der ARBA ESA. Ihre fotografische Arbeit umfasst hauptsächlich analoge Fotografie, insbesondere Porträtfotografie, und konzentriert sich auf Fragen der Intimität, Identität und Abstammung.

Die fotografische Dringlichkeit, Menschen und Momente einzufangen und festzuhalten, ist ein wiederkehrendes Thema in ihrer Arbeit. Durch Porträts und Bilder des Alltags versucht sie, die Vergänglichkeit eines Moments, die zerbrechliche und kostbare Natur eines Augenblicks, eines Details einzufrieren und festzuhalten.

Das Fotobuch LES INSTANTS, das sich mit diesen Themen befasst, erschien 2022. Sie stellt regelmäßig in Belgien und im Ausland aus und nimmt an zahlreichen Gruppen- und Einzelausstellungen teil. Ihre Serie „Portraits Style Congo“ (2021–2022) wurde kürzlich vom „Kanal Pompidou“ erworben.


I’ve Never Seen My Father Cry © Chrystel Mukeba


Fin 2024, Chrystel Mukeba (°1983) et son père André se sont rendus à Kinshasa. Un voyage important pour le père et sa fille, Chrystel n’étant jamais allée en République démocratique du Congo, et André n’y étant plus retourné depuis 46 ans.

Je n’ai jamais vu mon père pleurer est à ce jour le projet le plus personnel de la photographe. L’histoire de son père – et par extension la sienne – reflète la complexité des expériences de diaspora : la douleur engendrée par le fait de quitter sa famille et son pays, et l’entre-deux qui en résulte ; la quête de réponses aux questions autour de l’identité et de l’histoire familiale, et le douloureux silence qui peut les accompagner.

Homecoming est la première partie du projet en cours de Chrystel Mukeba intitulé Je n’ai jamais vu mon père pleurer, dont la réalisation a en partie été facilitée par une bourse du FOMU. La bourse du FOMU comprend une commande artistique pour la création d’une œuvre nouvelle, une présentation au musée et une acquisition pour la collection du musée. La candidature de Chrystel Mukeba a été proposée par le Centre nomade des Arts Moussem, partenaire du FOMU.

La bourse du FOMU entend contribuer au développement de la carrière artistique des photographes en Flandre et stimuler le dynamisme et l’innovation au sein du paysage photographique. Grâce à cette bourse, le FOMU élargit également sa propre vision du domaine de la photographie et renforce son approche polyphonique, en termes d’expositions comme de développement de sa collection. La bourse du FOMU bénéficie du soutien de mécènes, les FOMU Patrons.

Basée à Bruxelles, Chrystel Mukeba étudie la photographie à l'ARBA ESA. Son travail photographique essentiellement en argentique et sous formes de portraits, se concentre sur l'intime, le questionnement identitaire et les racines.

Le besoin de figer les êtres et les instants sont des thèmes récurrents abordés par la Photographe. À travers des portraits et des images de la vie quotidienne, elle tente de figer l'éphémère d'un moment en captant la fragilité et la préciosité d'un instant, d'un détail.

Une publication sur ce thème intitulé LES INSTANTS, à vu le jour en 2022. Exposant régulièrement en Belgique et depuis peu à l’étranger, cette dernière participe à de nombreuses expositions collectives et personnelles. Son travail fait récemment partie des nouvelles acquisitions de Kanal Pompidou - Série Portraits Style Congo (2021-2022).


I’ve Never Seen My Father Cry © Chrystel Mukeba


Alla fine del 2024 Chrystel Mukeba (nata nel 1983) e suo padre André visitarono Kinshasa. Un viaggio decisivo per padre e figlia: lei non era mai stata nella Repubblica Democratica del Congo e lui non vi era tornato da 46 anni.

I've Never Seen my Father Cry è il progetto più personale della fotografa. La storia di suo padre, e per estensione la sua, riflettono la natura complessa delle esperienze diasporiche: Il dolore causato dalla separazione spaziale dalla famiglia e dal paese, e l'inbetweenness che ne deriva. Il desiderio di risposte alle domande sull'identità e sulla storia familiare, e il doloroso silenzio con cui possono essere accolte.

Homecoming è la prima parte del progetto di Mukeba I've Never Seen My Father Cry. La sua realizzazione è stata in parte facilitata dalla sovvenzione FOMU. La sovvenzione copre la commissione di un nuovo lavoro, una presentazione al museo e un'acquisizione per la collezione del museo. Mukeba è stato nominato dal Moussem Nomadic Arts Centre, un partner della FOMU.

Il FOMU Grant offre un ambiente per lo sviluppo delle pratiche artistiche dei fotografi nelle Fiandre e incoraggia la vivacità e l'innovazione nel campo della fotografia. Grazie al coinvolgimento di partner esterni nel processo di nomina della sovvenzione, la FOMU è in grado di ampliare la propria prospettiva sul panorama fotografico, nonché le proprie mostre e acquisizioni. I Patrons dell'UFM sostengono generosamente la borsa di studio dell'UFM.

Chrystel Mukeba è una fotografa di Bruxelles. Ha studiato all'ARBA ESA. Il suo lavoro fotografico comprende principalmente la fotografia analogica, in particolare la ritrattistica, e si concentra su questioni di intimità, identità e ascendenza.

L'urgenza fotografica di catturare e conservare persone e momenti è un tema ricorrente nel suo lavoro. Attraverso ritratti e immagini di vita quotidiana, cerca di congelare e catturare l'effimero di un momento, la natura fragile e preziosa di un istante, di un dettaglio.

Il libro fotografico LES INSTANTS, che tratta questi temi, è stato pubblicato nel 2022. Espone regolarmente in Belgio e all'estero, partecipando a numerose mostre collettive e personali. La sua serie Portraits Style Congo (2021-2022) è stata recentemente acquisita dal Kanal Pompidou.


In late 2024 Chrystel Mukeba (b. 1983) and her father André visited Kinshasa. A decisive trip for father and daughter: she had never been to the Democratic Republic of Congo, and he had not returned in 46 years.

I’ve Never Seen my Father Cry is the photographer’s most personal project to date. Her father’s story, and by extension her own, reflect the complex nature of diasporic experiences: The pain caused by spatial separation from family and country, and the inbetweenness that it results in. The longing for answers surrounding questions about identity and familial history, and the aching silence they can be met with.

Homecoming is the first part in Mukeba’s ongoing project I’ve Never Seen My Father Cry. Its realisation was facilitated in part by the FOMU Grant. The grant covers a commission of new work, a presentation at the museum, and an acquisition for the museum’s collection. Mukeba was nominated by Moussem Nomadic Arts Centre, a partner of FOMU.

The FOMU Grant offers an environment for the development of the artistic practices of photographers in Flanders and encourages vibrancy and innovation in the field of photography. Thanks to the involvement of external partners in the nomination process of the grant, FOMU is able to expand its own perspective on the photographic landscape, as well as its exhibitions and acquisitions. The FOMU Patrons generously support the FOMU Grant.

Chrystel Mukeba is a Brussels-based photographer. She studied at ARBA ESA. Her photographic work mainly encompasses analogue photography, in particular portraiture, focuses on questions of intimacy, identity and ancestry.

The photographic urgency of capturing and holding on to people and moments is a recurring theme in her work. Through portraits and pictures of everyday life, she attempts to freeze and capture the ephemerality of a moment, the fragile and precious nature of an instant, of a detail.

The photobook LES INSTANTS, which deals with these themes, appeared in 2022. She regularly exhibits in Belgium and abroad, taking part in numerous group and solo exhibitions. Her series Portraits Style Congo (2021-2022) was recently acquired by Kanal Pompidou.

(Text: FOMU – Fotomuseum Antwerpen)

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No longer not yet – Katja Mater & The FOMU Collection | FOMU – Fotomuseum Antwerpen
Feb.
28
bis 22. Feb.

No longer not yet – Katja Mater & The FOMU Collection | FOMU – Fotomuseum Antwerpen

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FOMU - Fotomuseum Antwerpen
28. Februar – 22. Februar 2026

No longer not yet – Katja Mater & The FOMU Collection


film still uit Their Own Sweet Time, met beelden van Alphonse Van Besten uit de FOMU-collectie, 2025 © Katja Mater / courtesy LambdaLambdaLambda


Auf Einladung des FOMU erkundet die bildende Künstlerin Katja Mater (NL, geb. 1979) die Sammlung des Museums und erstellt eine bemerkenswerte Auswahl zum Thema Zeit. Mater entwirft ungewöhnliche Rahmen für die Sammlungsstücke und schafft daraus Rauminstallationen.

Die Ausstellung „No Longer Not Yet“ ermöglicht es Ihnen, „Zeit“ auf vielfältige Weise zu erleben: von der Sonnenzeit und dem Rhythmus des Körpers bis hin zu Zeiten der Erinnerung und asynchroner, kosmischer oder sogar unsichtbarer Zeit.

Mater rahmt die Werke, ihre (anonymen) Schöpfer und die in den Fotografien dargestellten Themen mit Sorgfalt und Präzision ein. Mater weist auf Elemente hin, die oft übersehen oder vergessen werden, wie z. B. eine auf die Rückseite eines Fotos geschriebene Nachricht. Inzwischen schafft Mater auch neue Werke, die von Objekten aus der Sammlung des Museums inspiriert sind, darunter eines der Highlights der FOMU-Sammlung: das restaurierte Kaiserpanorama.

Speziell für das Kaiserpanorama erstellt Mater 50 neue Stereofotografien, die mit Sprache, Räumlichkeit und Wahrnehmung spielen. Das Kaiserpanorama ist ein stereoskopischer Betrachtungsschrank aus dem Jahr 1905, der einem Massenpublikum ein fotografisches 3D-Spektakel vorstellte. Bis zu 25 Personen können auf Hockern rund um den Betrachtungsschrank Platz nehmen, um die Magie dreidimensionaler Bilder zu erleben.

Das Kaiserpanorama wird jeden ersten Sonntag im Monat in Betrieb genommen.

Sammlungsausstellung mit Werken von: Viele anonyme Schöpfer und Alphonse Giroux et Cie., Alphonse Van Besten, Amelia Bergner, Antoine Hoorens, August Sander, Cassils, Charles Jean Swolfs, Dominique Somers, Frans Van de Poel, Geert Goiris, George Filleul, Guillaume Weber-Chapuis, Harold Eugene Edgerton, Henry Draper, Jaques Messin, Joseph-Maurice Bourot, Katja Mater, Laure Winants, Lebohang Kganye, Marie-Françoise Plissart, Nick Geboers, Paul Sano, Rik Selleslags, Suzy Embo, Underwood & Underwood und Warren De la Rue.

Über Katja Mater: Katja Mater ist eine bildende Künstlerin, Filmemacherin, Redakteurin und Lehrerin, die zwischen Amsterdam und Brüssel arbeitet. Maters künstlerische Praxis konzentriert sich auf die Grenzen optischer Medien und verbindet verschiedene Disziplinen wie Fotografie, Film, Zeichnung, Performance und Installation. Mater untersucht Aspekte, die oft jenseits der Grenzen des menschlichen Sehvermögens liegen, und bietet so eine andere Sicht auf die Welt, indem sie zeigt, wie Fotografie und Film beispielsweise Dinge anders einfangen als das menschliche Auge. Mater spielt mit den Begriffen Zeit, Raum und Wahrnehmung.

Zu ihren jüngsten Ausstellungen gehören „Circulate - Photography Beyond Frames“ im Stedelijk Museum Amsterdam (2024) und „When Things Fall Apart, Manifold Books, Amsterdam (2024)“. Neben ihrer Tätigkeit als bildende Künstlerin ist Katja Mater an verschiedenen Gemeinschaftsprojekten beteiligt. Seit 2014 ist sie Herausgeberin des Girls Like Us Magazine und eine der Gründerinnen von Mothers & Daughters, einer lesbischen* und trans* Bar.


Droits de regards, 1983, Collectie FOMU - Fotomuseum Antwerpen, 2021/66/9 © Marie Françoise Plissart


À l’invitation du FOMU, l’artiste Katja Mater (NL° 1979) a exploré la collection du musée dans laquelle elle a sélectionné une série spéciale d’œuvres sur le thème du « temps ». Mater crée des cadres idiosyncrasiques pour les pièces de la collection afin de les transformer en installations spatiales.

L’exposition No Longer Not Yet  nous propose d’expérimenter le « temps » de différentes façons : du cycle solaire et du rythme de nos corps au temps du souvenir, au temps asynchrone, au temps cosmique et au temps invisible. On y voit des objets datant d’avant l’invention de la photographie et d’autres très actuels.

Avec soin et précision, Mater encadre les œuvres, leurs auteurs souvent anonymes et les sujets photographiés. Mater attire l’attention sur des détails qui passent souvent inaperçus ou qu’on oublie, tel qu’une inscription au dos d’une photo. Par ailleurs, Mater crée de nouvelles œuvres inspirées par des objets de la collection permanente, notamment le Kaiserpanorama, un chef-d’œuvre de la collection FOMU.

Spécialement pour le Kaiserpanorama, Mater a réalisé 50 nouvelles photos stéréoscopiques qui jouent avec le langage, l’espace et la perception. Le Kaiserpanorama est un carrousel de visionnage stéréoscopique fabriqué en 1905 permettant à un public de masse d’assister à un spectacle photographique en 3D. Pas moins de 25 personnes peuvent prendre place simultanément sur des tabourets disposés autour de cette structure pour découvrir la magie des images en trois dimensions.

Le premier dimanche de chaque mois, le Kaiserpanorama est mis en mouvement

Exposition de la collection avec des œuvres de: De nombreux créateurs anonymes et Alphonse Giroux et Cie., Alphonse Van Besten, Amelia Bergner, Antoine Hoorens, August Sander, Cassils, Charles Jean Swolfs, Dominique Somers, Frans Van de Poel, Geert Goiris, George Filleul, Guillaume Weber-Chapuis, Harold Eugene Edgerton, Henry Draper, Jaques Messin, Joseph-Maurice Bourot, Katja Mater, Laure Winants, Lebohang Kganye, Marie-Françoise Plissart, Nick Geboers, Paul Sano, Rik Selleslags, Suzy Embo, Underwood & Underwood en Warren De la Rue.

À propos de Katja Mater: L’artiste, cinéaste, rédactrice et enseignante Katja Mater vit et travaille entre Amsterdam et Bruxelles. Combinant différentes disciplines telles que la photographie, le cinéma, le dessin, les performances et les installations, la pratique artistique de Mater s’intéresse aux limites des médias optiques. L’artiste étudie des aspects qui se trouvent souvent en dehors de notre champ de vision, proposant ainsi un autre regard sur le monde en montrant par exemple comment la photographie et le film captent les choses autrement que l’œil humain. Mater joue avec les concepts de temps, d’espace et de perception

Parmi ses expositions récentes, citons Circulate – Photography Beyond Frames au Stedelijk Museum Amsterdam (2024) et When Things Fall Apart, Manifold Books, Amsterdam (2024).

Au-delà de sa pratique artistique en solo, Katja Mater est impliquée dans différents projets collaboratifs, est rédactrice de Girls Like Us Magazine depuis 2014 et cofondatrice du bar lesbien* et trans* Mothers & Daughters.


Bullet breaching three balloons, 1959, Collectie FOMU - Fotomuseum Antwerpen,P/1978/52/1 © Harold Eugene Edgerton


Su invito del FOMU, l'artista visiva Katja Mater (NL, nata nel 1979) esplora la collezione del museo e crea una straordinaria selezione intorno al tema del tempo. Mater progetta strutture insolite per gli oggetti della collezione e crea installazioni spaziali con essi.

La mostra No Longer Not Yet permette di sperimentare il “tempo” in vari modi: dal tempo solare e dal ritmo del corpo ai tempi del ricordo e al tempo asincrono, cosmico o addirittura invisibile.

Mater inquadra con cura e precisione le opere, i loro autori (anonimi) e i soggetti ritratti nelle fotografie. Mater sottolinea elementi spesso trascurati o dimenticati, come un messaggio scritto sul retro di una fotografia. Nel frattempo Mater crea anche nuove opere ispirate agli oggetti della collezione del museo, tra cui uno dei pezzi forti della collezione FOMU: il Kaiserpanorama restaurato.

In particolare, per il Kaiserpanorama Mater crea 50 nuove fotografie stereo che giocano con il linguaggio, la spazialità e la percezione. Il Kaiserpanorama è una cabina stereoscopica del 1905 che ha introdotto il pubblico di massa allo spettacolo fotografico in 3D. Fino a 25 persone possono sedersi su sgabelli intorno alla vetrina per sperimentare la magia delle immagini tridimensionali.

Il Kaiserpanorama è in funzione ogni prima domenica del mese.

Mostra della collezione con opere di: Molti creatori anonimi e Alphonse Giroux et Cie, Alphonse Van Besten, Amelia Bergner, Antoine Hoorens, August Sander, Cassils, Charles Jean Swolfs, Dominique Somers, Frans Van de Poel, Geert Goiris, George Filleul, Guillaume Weber-Chapuis, Harold Eugene Edgerton, Henry Draper, Jaques Messin, Joseph-Maurice Bourot, Katja Mater, Laure Winants, Lebohang Kganye, Marie-Françoise Plissart, Nick Geboers, Paul Sano, Rik Selleslags, Suzy Embo, Underwood & Underwood en Warren De la Rue.

Informazioni su Katja Mater:  Katja Mater è un'artista visiva, regista, editrice e insegnante che lavora tra Amsterdam e Bruxelles. La pratica artistica di Mater si concentra sui confini dei media ottici e combina varie discipline come fotografia, film, disegno, performance e installazione. Mater indaga aspetti che spesso sono al di là dei limiti della vista umana, offrendo così un'altra visione del mondo, mostrando come la fotografia e il cinema, ad esempio, catturino le cose in modo diverso dall'occhio umano. Mater gioca sulle nozioni di tempo, spazio e percezione.

Tra le mostre recenti si ricordano Circulate - Photography Beyond Frames allo Stedelijk Museum di Amsterdam (2024) e When Things Fall Apart, Manifold Books, Amsterdam (2024); oltre alla pratica personale come artista visiva, Katja Mater è coinvolta in vari progetti di collaborazione, è redattrice della rivista Girls Like Us dal 2014 e una delle fondatrici di Mothers & Daughters, un bar lesbico* e trans*.


Anoniem, Kat, liggend op een deken, ca. 1865, Collectie FOMU - Fotomuseum Antwerpen, 2022/88


Upon FOMU’s invitation, visual artist Katja Mater (NL, b. 1979) explores the museum’s collection and creates a remarkable selection around the theme of time. Mater designs unusual frameworks for the collection items and creates spatial installations with them.

The exhibition No Longer Not Yet allows you to experience ‘time’ in a variety of ways: from solar time and the rhythm of the body to times of remembrance and asynchronous, cosmic, or even invisible time.

Mater frames the works, their (anonymous) makers, and the subjects depicted in the photographs with care and precision. Mater points to elements that are often overlooked or forgotten, such as a message written on the back of a photograph. Meanwhile Mater also creates new works inspired by objects from the museum’s collection, including one of the FOMU collection’s highlights: the restored Kaiserpanorama.

Specifically, for the Kaiserpanorama Mater creates 50 new stereo photographs that play with language, spatiality and perception. The Kaiserpanorama is a stereoscopic viewing cabinet from 1905 that introduced mass audiences to a photographic 3D spectacle. Up to 25 persons can take a seat on stools around the viewing cabinet to experience the magic of three-dimensional images.

The Kaiserpanorama is set in motion every first Sunday of the month.

Collection exhibition with works by: Many anonymous creators and Alphonse Giroux et Cie., Alphonse Van Besten, Amelia Bergner, Antoine Hoorens, August Sander, Cassils, Charles Jean Swolfs, Dominique Somers, Frans Van de Poel, Geert Goiris, George Filleul, Guillaume Weber-Chapuis, Harold Eugene Edgerton, Henry Draper, Jaques Messin, Joseph-Maurice Bourot, Katja Mater, Laure Winants, Lebohang Kganye, Marie-Françoise Plissart, Nick Geboers, Paul Sano, Rik Selleslags, Suzy Embo, Underwood & Underwood en Warren De la Rue.

About Katja Mater:  Katja Mater is a visual artist, filmmaker, editor and teacher working between Amsterdam and Brussels. Mater’s artistic practice is focused on the boundaries of optical media and combines various disciplines such as photography, film, drawing, performance and installation. Mater investigates aspects that are often beyond the limits of human eyesight, thus offering another view of the world by showing how photography and film, for example, capture things differently from the human eye. Mater plays on notions of time, space and perception.

Recent exhibitions include Circulate - Photography Beyond Frames at the Stedelijk Museum Amsterdam (2024) and When Things Fall Apart, Manifold Books, Amsterdam (2024); in addition to a solo practice as visual artist, Katja Mater is involved in various collaborative projects, Mater is editor of Girls Like Us Magazine since 2014, and one of the founders of Mothers & Daughters, a lesbian* and trans* bar.

(Text: FOMU – Fotomuseum Antwerpen)

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Spiraling Outward - Mashid Mohadjerin | FOMU – Fotomuseum Antwerpen
Feb.
28
bis 8. Juni

Spiraling Outward - Mashid Mohadjerin | FOMU – Fotomuseum Antwerpen

  • FOMU – Fotomuseum Antwerpen (Karte)
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FOMU – Fotomuseum Antwerpen
28. Februar 2025 - 8. Juni 2025

Spiraling Outward
Mashid Mohadjerin


Riding in Silence © Mashid Mohadjerin


In der Ausstellung „Spiraling Outward“ lädt die iranisch-belgische Künstlerin Mashid Mohadjerin (geb. 1976 in Teheran) Sie ein, ihr Universum zu erleben, in dem sie Fotografie, Videoinstallationen, Collagen und Text auf eine persönliche und feinfühlige Weise miteinander verwebt, die die konventionellen Grenzen zwischen Kunst und Dokumentation, Zeit und Raum, dem Faktischen und dem Emotionalen verwischt.

Familienchroniken verschmelzen mit bedeutsamen politischen Ereignissen und werden vor dem Hintergrund einer umfassenderen Geschichte der MENA-Region dargestellt. Mohadjerin deckt unsichtbare Nuancen auf, die sich unter dem Außergewöhnlichen und Vertrauten verbergen. Die Ausstellung „Spiraling Outward“ bietet eine alternative, facettenreiche Sicht auf drängende Themen wie Migration, kulturellen Wandel und Widerstand.

Zum ersten Mal ist ihre neue Serie zu sehen, die auf ihrem Buch „Riding in Silence & The Crying Dervish (2025)“ basiert. Die Auswahl verbindet einen Bericht über Zwangsmigration mit einer umfassenderen Untersuchung darüber, wie sich Männlichkeitsbegriffe auf die politische Ideologie in einer sich schnell verändernden Welt auswirken.

„Riding in Silence“ ist eine Fortsetzung ihrer gefeierten Serie ‚Freedom is Not Free‘ (2021), in der sie die Rolle der Frau im Kontext des Widerstands in der MENA-Region untersucht. Mit Hilfe von Fotografien, Collagen, persönlichen Archiven und Familiengeschichten beleuchtet sie mehrere Generationen von Frauen, die für ihre Freiheit kämpfen.

Mohadjerins Videoinstallationen Rapture (2020/2023) und My Body, Every Body (2022/2023) untersuchen die Rolle von Traditionen und Ritualen im Kontext des Widerstands. Eine Klanglandschaft von Radwan Mouhned verbindet die beiden Installationen.

Thumbs Up (2019) ist eine Zusammenstellung von Instagram-Filmmaterial von Maedeh Hojabri, die 2018 verhaftet wurde, weil sie „öffentlich“ getanzt und ihren Körper gezeigt und sich damit den anhaltenden Einschränkungen für Frauen im Iran widersetzt hatte. Das Werk wirft ein Licht auf den anhaltenden Widerstand einer neuen Generation.

Die jüngste Installation „Border Crossing“ (2024), eine Zusammenarbeit mit dem Komponisten Jan De Vroede, reflektiert räumliche Grenzen und Migration durch Bild und Ton.

Die multidisziplinäre Künstlerin Mashid Mohadjerin (geb. 1976 in Teheran, Iran) promovierte 2021 an der Königlichen Akademie der Schönen Künste in Antwerpen.

Ihre Werke werden international ausgestellt und wurden mehrfach ausgezeichnet, darunter mit dem Les Rencontres d'Arles Author's Book Award für „Freedom is Not Free“ (2021) und dem ersten Preis in der Kategorie „Contemporary Issues“ des World Press Photo 2009. Sie hat drei Bücher veröffentlicht und wird während dieser Ausstellung ihr neuestes Künstlerbuch „Riding in Silence & The Crying Dervish“ (2025) vorstellen.

In den letzten Jahren hat sich Mohadjerin in ihrer forschungsbasierten Arbeit auf Multimedia-Installationen mit Videoarbeiten, Ton, Text, Collagen und Performance ausgeweitet. Mit diesen Medien erforscht sie weiterhin Multiperspektivität und alternative Erzählformen.

Mohadjerins neuestes Künstlerbuch, „Riding in Silence & The Crying Dervish“ (2025), ist im FOMU-Shop erhältlich.


Riding in Silence © Mashid Mohadjerin


Dans l’exposition Spiraling Outward, l’artiste irano-belge Mashid Mohadjerin (née en 1976 à Téhéran) vous invite à découvrir son univers composé d’un assemblage personnel et délicat de photographies, installations vidéos, collages et textes, brouillant ainsi les frontières conventionnelles entre art et documentaire, temps et espace, factuel et émotionnel.

Les chroniques familiales se mêlent à des événements politiques marquants, avec pour toile de fond une histoire plus large de la région MENA. Mashid Mohadjerin révèle des nuances invisibles, dissimulées derrière l’extraordinaire et le familier. L’exposition Spiraling Outward offre une vision alternative et multidimensionnelle des enjeux brûlants tels que la migration, la transformation culturelle et la résistance.

C’est la première fois que l’artiste présente sa nouvelle sélection, basée sur son livre Riding in Silence & The Crying Dervish (2025). L’œuvre relie un récit de migration forcée à une étude plus large sur la manière dont les notions de masculinité sont associées à l’idéologie politique dans un monde en rapide mutation.

Riding in Silence est un prolongement de sa monographie plébiscitée Freedom is Not Free (2021), dans laquelle elle explore le rôle des femmes dans le contexte de la résistance dans la région MENA. À travers la photographie, les collages, les archives personnelles et les histoires familiales, elle met en lumière plusieurs générations de femmes qui luttent pour leur liberté.

Les installations vidéos de Mashid Mohadjerin, Rapture (2020/2023) et My Body, Every Body (2022/2023), explorent le rôle des traditions et des rituels dans le contexte de la résistance.

Thumbs Up (2019) est une compilation d’images issues d’Instagram de Maedeh Hojabri, arrêtée en 2018 pour avoir dansé et montré son corps en « public », défiant ainsi les restrictions persistantes imposées aux femmes en Iran. Cette œuvre met en lumière la résistance incessante d’une nouvelle génération.

La récente installation Border Crossing (2024), réalisée en collaboration avec le compositeur Jan De Vroede, se penche sur les limites spatiales et la migration à travers l’image et le son.

Artiste multidisciplinaire, Mashid Mohadjerin (née en 1976 à Téhéran, Iran) a obtenu en 2021 son Doctorat en Arts à l’Académie royale des beaux-arts d’Anvers.

Son œuvre est reconnue à l’international et a récolté de nombreux prix, dont celui du Livre d’Auteur des Rencontres d’Arles pour Freedom is Not Free (2021) et le premier prix World Press Photo 2009 dans la catégorie Contemporary Issues. Elle a publié trois ouvrages et présentera, lors de cette exposition, son dernier livre d’artiste : Riding in Silence & The Crying Dervish (2025).

Ces dernières années, son travail de recherche s’est élargi aux installations multimédias intégrant vidéos, sons, textes, collages et performances. À travers ces médias, elle poursuit son exploration de la multiperspectivité et de formes alternatives de narration.

Le nouveau livre de Mashid Mohadjerin, Riding in Silence & The Crying Dervish (2025), est en vente à la boutique du FOMU.


Rapture © Mashid Mohadjerin


Nella mostra Spiraling Outward, l'artista iraniano-belga Mashid Mohadjerin (nato nel 1976 a Teheran) invita a sperimentare il suo universo in cui intreccia fotografia, installazioni video, collage e testi in un modo personale e delicato che sfuma i confini convenzionali tra arte e documentario, tempo e spazio, realtà ed emozioni.

Le cronache familiari si fondono con eventi politici epocali e si collocano sullo sfondo di una storia più ampia della regione MENA. Mohadjerin scopre sfumature invisibili nascoste sotto lo straordinario e il familiare. La mostra Spiraling Outward offre uno sguardo alternativo e sfaccettato su questioni urgenti come la migrazione, la trasformazione culturale e la resistenza.

È la prima volta che viene esposta la sua nuova serie, basata sul suo libro Riding in Silence & The Crying Dervish (2025). La selezione collega il racconto di una migrazione forzata a una ricerca più ampia sul modo in cui le nozioni di mascolinità si relazionano all'ideologia politica in un mondo in rapido cambiamento.

Riding in Silence è la continuazione della sua acclamata serie Freedom is Not Free (2021), in cui esplora il ruolo delle donne nel contesto della resistenza nella regione MENA. Attraverso fotografie, collage, archivi personali e storie di famiglia, l'artista mette in luce diverse generazioni di donne che lottano per la propria libertà.

Le installazioni video di Mohadjerin, Rapture (2020/2023) e My Body, Every Body (2022/2023), esplorano il ruolo delle tradizioni e dei rituali nel contesto della resistenza. Un paesaggio sonoro di Radwan Mouhned lega le due installazioni.

Thumbs Up (2019) è una compilation di filmati Instagram di Maedeh Hojabri, arrestata nel 2018 per aver ballato e mostrato il suo corpo in “pubblico”, sfidando così le continue restrizioni sulle donne in Iran. L'opera getta luce sulla resistenza in atto di una nuova generazione.

La recente installazione Border Crossing (2024), realizzata in collaborazione con il compositore Jan De Vroede, riflette sui confini spaziali e sulla migrazione attraverso l'immagine e il suono.

L'artista multidisciplinare Mashid Mohadjerin (nato nel 1976 a Teheran, Iran) ha conseguito il dottorato in Arti presso la Royal Academy of Fine Arts di Anversa nel 2021.

Il suo lavoro è esposto a livello internazionale e ha ricevuto numerosi premi, tra cui il Les Rencontres d'Arles Author's Book Award per Freedom is Not Free (2021) e il primo premio nella categoria Contemporary Issues del World Press Photo 2009. Ha pubblicato tre libri e durante questa mostra presenterà il suo libro d'artista più recente, Riding in Silence & The Crying Dervish (2025).

Negli ultimi anni il lavoro di ricerca di Mohadjerin si è ampliato verso installazioni multimediali contenenti video, suoni, testi, collage e performance. Attraverso questi media continua a esplorare la multi-perspettività e forme alternative di narrazione.

Il nuovo libro d'artista di Mohadjerin, Riding in Silence & The Crying Dervish (2025), è in vendita presso il negozio FOMU.


In the exhibition Spiraling Outward, Iranian-Belgian artist Mashid Mohadjerin (b. 1976, Tehran) invites you to experience her universe where she weaves photography, video installations, collages and text into a personal and delicate way that blurs the conventional boundaries between art and documentary, time and space, the factual and the emotive.

Family chronicles merge with momentous political events and are set against the background of a broader history of the MENA-region. Mohadjerin uncovers invisible nuances hidden beneath the extraordinary and the familiar. The exhibition Spiraling Outward offers an alternative, multifaceted view on pressing issues such as migration, cultural transformation and resistance.

This is the first time her new series, based on her book Riding in Silence & The Crying Dervish (2025) is on view. The selection connects an account of forced migration to a wider research on how notions of masculinity relate to political ideology in a rapidly changing world.

Riding in Silence is a continuation of her acclaimed series Freedom is Not Free (2021), in which she explores the role of women in the context of resistance in the MENA-region. Through photography, collages, personal archives and family stories she highlights several generations of women who fight for their freedom.

Mohadjerin’s video installations Rapture (2020/2023) en My Body, Every Body (2022/2023), explores the role of traditions and rituals in the context of resistance. A soundscape by Radwan Mouhned ties together the two installations.

Thumbs Up (2019) is a compilation of Instagram footage by Maedeh Hojabri, who was arrested in 2018 for dancing and showing her body in “public” and thereby defying the continuing restrictions on women in Iran. The work sheds light on the ongoing resistance of a new generation.

The recent installation Border Crossing (2024), a collaboration with composer Jan De Vroede, reflects on spatial boundaries and migration through image and sound.

Multidisciplinary artist Mashid Mohadjerin (b. 1976, Tehran, Iran) obtained her Doctorate in the Arts at the Royal Academy of Fine Arts Antwerp in 2021.

Her work is shown internationally and has received multiple awards, including the Les Rencontres d’Arles Author’s Book Award for Freedom is Not Free (2021) and first prize in the Contemporary Issues category of World Press Photo 2009. She has published three books and during this exhibition will present her most recent artist’s book, Riding in Silence & The Crying Dervish (2025).

In recent years Mohadjerin’s research-based work has expanded towards multi-media installations containing video work, sound, text, collages and performance. Through these media she continues to explore multi-perspectivity and alternative forms of narration.

Mohadjerin’s newest artist’s book, Riding in Silence & The Crying Dervish (2025), is for sale at the FOMU shop.

(Text: FOMU – Fotomuseum Antwerpen)

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Paradise - Maxime Riché | Hangar gallery | Hangar Gallery | Bruxelles
März
14
bis 11. Mai

Paradise - Maxime Riché | Hangar gallery | Hangar Gallery | Bruxelles


Hangar Gallery | Bruxelles
14. März – 11. Mai 2025

Paradise
Maxime Riché


From the series Paradise, 2020-2023 © Maxime Riché


Am 8. November 2018 zerstörte das Megafeuer Camp Fire die Stadt Paradise in Kalifornien (USA) in weniger als vier Stunden. Am 13. Juli 2021 brach ein weiteres Megafeuer, das Dixie Fire, in der Nähe von Paradise aus, obwohl es diesmal durch Gegenwinde von der Stadt weggetrieben wurde. Dieses Feuer, das größte in der Geschichte Kaliforniens, verbrannte in über 100 Tagen 390.000 Hektar Land.

Maxime Riché reiste in den Jahren 2020 und 2021 nach Paradise, um diejenigen zu treffen, die beschlossen haben, ihr „Paradies“ an einem Ort wieder aufzubauen, der nun zutiefst unwirtlich erscheint. Um die Emotionen der Überlebenden und die Bilder, die sie verfolgen, auf sensible Weise wiederzugeben, fotografiert er auf Film und verwendet zeitweise einen Infrarot-Diafilm. Die Serie Paradise, die sich an der Grenze zwischen Dokumentation und Fiktion bewegt, ist eine Parabel über unsere Anpassungsfähigkeit und deutet darauf hin, dass wir uns immer weiter von der Natur entfernen und uns zu sehr gegen sie stemmen.


From the series Paradise, 2020-2023 © Maxime Riché


Le 8 novembre 2018, le mégafeu Camp Fire détruisait Paradise, ville de Californie (États-Unis), en moins de quatre heures. Le 13 juillet 2021, un autre mégafeu, le Dixie Fire, se déclenchait près de Paradise, bien que les vents contraires l’aient éloigné cette fois de la ville. Ce feu, le plus grand de l’histoire de la Californie, a brûlé 390 000 hectares en plus de 100 jours.

Maxime Riché s’est rendu à Paradise en 2020 et 2021, pour rencontrer ceux qui ont décidé de rebâtir leur « paradis » dans un lieu qui semble désormais profondément inhospitalier. Pour retranscrire de façon sensible les émotions des survivants et les images qui les hantent, photographiant en argentique, il emploie par intermittence un film diapositive infrarouge. Naviguant aux frontières du documentaire et de la fiction, la série Paradise est une parabole sur notre capacité d’adaptation et suggère notre séparation toujours plus grande avec la nature, notre hubris à vouloir aller contre elle à tout prix.


From the series Paradise, 2020-2023 © Maxime Riché


L'8 novembre 2018, il Camp Fire ha distrutto Paradise, una città della California (USA), in meno di quattro ore. Il 13 luglio 2021, un altro mega-incendio, il Dixie Fire, è scoppiato vicino a Paradise, anche se questa volta è stato spazzato via dalla città dai venti contrari. Questo incendio, il più grande nella storia della California, ha bruciato 390.000 ettari in oltre 100 giorni.

Maxime Riché si è recato a Paradise nel 2020 e nel 2021, per incontrare coloro che hanno deciso di ricostruire il loro “paradiso” in un luogo che ora sembra profondamente inospitale. Per catturare in modo sensibile le emozioni dei sopravvissuti e le immagini che li perseguitano, utilizza la fotografia cinematografica, impiegando a intermittenza pellicole diapositive a infrarossi. Navigando tra i confini del documentario e della finzione, la serie Paradise è una parabola sulla nostra capacità di adattamento e suggerisce la nostra sempre maggiore separazione dalla natura, la nostra arroganza nel volerla contrastare a tutti i costi.


From the series Paradise, 2020-2023 © Maxime Riché


On November 8, 2018, the Camp Fire megafire destroyed Paradise, a town in California (USA), in less than four hours. On July 13, 2021, another megafire, the Dixie Fire, started near Paradise, although the winds pushed it away from the town this time. This fire, the largest in California’s history, burned 390,000 hectares over more than 100 days.

Maxime Riché travelled to Paradise in 2020 and again in 2021 to meet those who decided to rebuild their «paradise» in a place that now seems deeply inhospitable. To sensitively capture the emotions of the survivors and the images that haunt them, he used analog photography, intermittently employing infrared slide film. Navigating the boundaries between documentary and fiction, the Paradise series serves as a parable about our capacity for adaptation and our growing separation from nature, our hubris in trying to defy it at all costs.

(Text Hangar Gallery, Bruxelles)

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Anti-Fashion – Cindy Sherman | FOMU - Fotomuseum Antwerpen
Sept.
28
bis 2. Feb.

Anti-Fashion – Cindy Sherman | FOMU - Fotomuseum Antwerpen

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FOMU - Fotomuseum Antwerpen
28. September 2024 – 2. Februar 2025

Anti-Fashion
Cindy Sherman


Untitled #414, 2003, Chromogenic color print © Cindy Sherman, Courtesy the artist and Hauser & Wirth


Das FOMU präsentiert die erste große Einzelausstellung der amerikanischen Künstlerin Cindy Sherman in Belgien. Mit über 100 Werken aus der Zeit von den 1970er Jahren bis heute zeichnet die Ausstellung die Arbeit dieser führenden zeitgenössischen Künstlerin nach.

Anti-Fashion
Auf mehreren Etagen zeigt die Ausstellung Anti-Fashion Werke aus fünf Jahrzehnten, die Cindy Shermans Faszination für die Mode sowie die Wechselwirkungen zwischen ihrer freien Arbeit und den Aufträgen der Modeindustrie veranschaulichen. Seit den 1980er Jahren arbeitet sie regelmäßig mit renommierten Modemarken wie Comme des Garçons, John Galliano und Balenciaga sowie mit Magazinen wie Vogue, Interview und Harper's Bazaar zusammen. Weit entfernt von glamourösen Modefotos macht sie provokante Aufnahmen von Personen, die man kaum als schön bezeichnen kann, und stellt damit den etablierten Schönheitskanon in Frage.

Cindy Sherman - Anti-Fashion ist eine Produktion der Staatsgalerie Stuttgart in Zusammenarbeit mit Cindy Shermans Studio in New York und ihrer Galerie Hauser & Wirth.


Untitled #462, 2007/2008, Chromogenic color print © Cindy Sherman, Courtesy the artist and Hauser & Wirth


Le FOMU présente la première grande exposition solo en Belgique de l’artiste américaine Cindy Sherman. Avec plus de 100 œuvres couvrant la période des années 1970 à aujourd’hui, l’exposition retrace le travail de cette artiste contemporaine de premier plan.

Anti-Fashion
Sur plusieurs étages, l’exposition Anti-Fashion présente des œuvres s’étalant sur cinq décennies qui illustrent la fascination de Cindy Sherman pour la mode ainsi que les interactions entre son travail libre et les commandes de l’industrie de la mode. Depuis les années 1980, elle collabore régulièrement avec des marques de mode réputées telles que Comme des Garçons, John Galliano et Balenciaga, ainsi qu’avec des magazines comme Vogue, Interview et Harper’s Bazaar. Loin des photos de mode glamour, elle réalise des clichés provocants de personnages qu’on peut difficilement qualifier de beaux, remettant ainsi en question les canons de beauté établis.

Cindy Sherman - Anti-Fashion est une réalisation de la Staatsgalerie Stuttgart en collaboration avec le studio de Cindy Sherman à New York et sa galerie Hauser & Wirth.


Untitled Film Still #17, 1978, Gelatin silver print © Cindy Sherman, Courtesy the artist and Hauser & Wirth


La FOMU presenta la prima grande mostra personale in Belgio dell'artista americana Cindy Sherman. Con oltre 100 opere che coprono un arco temporale che va dagli anni Settanta a oggi, la mostra ripercorre il lavoro di questa importante artista contemporanea.

Anti-moda
Distribuita su più piani, Anti-Fashion presenta opere che abbracciano cinque decenni e che illustrano il fascino di Cindy Sherman per la moda e l'interazione tra il suo lavoro libero e le commissioni dell'industria della moda. Dagli anni Ottanta, l'artista collabora regolarmente con noti marchi di moda come Comme des Garçons, John Galliano e Balenciaga, nonché con riviste come Vogue, Interview e Harper's Bazaar. Lontana dalla fotografia di moda glamour, l'artista realizza scatti provocatori di persone che difficilmente possono essere definite belle, sfidando i canoni di bellezza consolidati.

Cindy Sherman - Anti-Fashion è stata prodotta dalla Staatsgalerie di Stoccarda in collaborazione con lo studio di Cindy Sherman a New York e la galleria Hauser & Wirth.


FOMU presents Belgium’s first major solo of the American artist Cindy Sherman. Featuring more than 100 works from the 1970s to the present, the exhibition offers an exciting overview of this leading contemporary artist’s work.

Anti-Fashion
Spanning five decades of work divided over multiple floors, the exhibition Anti-Fashion dives deeper into Sherman’s fascination for fashion and the nexus between her independent work and commissions in the fashion industry. Since the 1980s she has worked regularly with leading fashion houses including Comme des Garçons, John Galliano and Balenciaga and fashion magazines such as Vogue, Interview and Harper’s Bazaar. With no interest in glamorous fashion shoots, she creates provocative photos featuring figures that could hardly be called beautiful, thus calling established ideals of beauty into question.

Cindy Sherman - Anti-Fashion is realised by the Staatsgalerie Stuttgart in cooperation with Cindy Sherman’s studio in New York and her gallery Hauser & Wirth.



FOMU presenteert de eerste grote solotentoonstelling van de Amerikaanse kunstenaar Cindy Sherman in België. Met meer dan 100 werken van de jaren 1970 tot nu geeft de tentoonstelling een uitgebreid overzicht van haar werk als toonaangevende hedendaagse kunstenaar.

Anti-Fashion
Met werk uit ruim vijf decennia, verdeeld over meerdere verdiepingen, gaat de tentoonstelling Anti-Fashion dieper in op Shermans fascinatie voor mode en de wisselwerking tussen haar vrije werk en opdrachten uit de modesector. Sinds de jaren tachtig werkt ze regelmatig samen met beroemde modehuizen als Comme des Garçons, John Galliano en Balenciaga en tijdschriften als Vogue, Interview en Harper’s Bazaar. Zonder belangstelling voor glamoureuze modefotografie, maakt ze provocerende foto’s van personages die nauwelijks mooi te noemen zijn. Zo stelt ze gevestigde schoonheidsidealen ter discussie.

Cindy Sherman - Anti-Fashion is gerealiseerd door de Staatsgalerie Stuttgart in samenwerking met Cindy Shermans studio in New York en haar galerij Hauser & Wirth.

(Text: FOMU – Fotomuseum Antwerpen)

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Atelier - Stephan Vanfleteren | Hangar | Brussels
Sept.
13
bis 21. Dez.

Atelier - Stephan Vanfleteren | Hangar | Brussels


Hangar | Brussels
13. September – 21. Dezember 2024

Atelier
Stephan Vanfleteren


SWAN, NATURE MORTE, 2016 © Stephan Vanfleteren


Stephan Vanfleteren gleicht allen Werken, die in dieser Ausstellung ATELIER versammelt sind: schnörkellos, falsch beiläufig, scheinbar düster, aber mit stiller Ausstrahlung... Das Atelier ist er. Es ist seine Inspiration, sein Blick, sein Talent, seine Emotionen, es ist das, was er gibt. Heute gibt er uns im Hangar die Gelegenheit, ihn kennenzulernen. Er lüftet den Schleier. Wenn Sie seine Höhle betreten, müssen Sie übrigens einen schweren Schleier heben. Wie ein dicker Theatervorhang aus rotem Samt. Nur dass er grau ist. Und aus einem natürlichen Material. Man betritt die Bühne - sein Atelier hat die Größe und Form einer Theaterbühne -, und das Sonnenlicht fällt auf sein Modell wie die Beleuchtung einer Show: im Gegenlicht, seitlich, aus der Untersicht... Das Kreischen der Möwen - die Nordsee ist nicht weit entfernt - verstärkt die dramaturgische Note des Ortes, der abwechselnd ein Sterbehaus, eine Bank und eine Sporthalle war.

Stephan Vanfleteren wollte seine gesamte Arbeit, die in der Intimität dieses Ateliers entstanden ist, in einem Buch zusammenstellen: ATELIER nait en novembre 2023, 1,6 kg Papier, das 12 Jahre Schaffen vereint ... Es ist ein Korpus von Werken, deren Einzigartigkeit, wenn man die Gelegenheit hat, sie alle zusammen zu betrachten, die Merkmale seines Ästhetizismus trägt: Die Besessenheit vom Licht, die Suche nach dem „magischen Moment“, die Tiefe der Graustufen, die Thematik des Lebens und des Todes... Von den Majoretten des ersten Shootings bis zu den toten Tieren der letzten Aufnahmen umfasst ATELIER einen Ausschnitt aus dem Leben eines Künstlers, der aus inspirierenden Begegnungen und einsamer Arbeit besteht...

Bei der Gestaltung des Bühnenbildes haben wir uns von der Erzählung des Buches leiten lassen. Diese streift auf subtile Weise Themen, die ebenso viele Lebenszustände darstellen: Kind, Erwachsener, Leben und Tod ... Man geht von einem zum anderen über, in einem Rhythmus, der uns durch die Schrift von Stephan Vanfleteren vorgegeben wird. Er ist der Regisseur, wie in seinem Atelier. Mit Nüchternheit nimmt er uns mit in seine Welt, deren Räder er perfekt beherrscht. In der Tat ist Stephan Vanfleteren heute ein Fotograf, der seine Kunst perfekt beherrscht.

Aber mehr noch als die Seele des Künstlerateliers nehmen wir heute im Hangar die Innerlichkeit des Menschen wahr. Die allgegenwärtigen Lichtstrahlen transzendieren das Ganze. Sind wir in einem Atelier oder bereits in einer anderen Welt?


BEACHCOMBED BOTTLE, 2023 © Stephan Vanfleteren


Stephan Vanfleteren ressemble à toutes les oeuvres réunies dans cette exposition ATELIER : sans fioriture, faussement désinvolte, sombre en apparence mais au rayonnement silencieux… L’Atelier c’est lui. C’est son inspiration, son regard, son talent, son émotion, c’est ce qu’il donne. Il nous donne aujourd’hui au Hangar l’occasion de le connaître. Il lève le voile. Lorsque vous pénétrez dans son antre, il faut d’ailleurs soulever un voile, lourd. Comme un épais rideau de théâtre en velours rouge. Sauf qu’il est gris. Et dans une matière naturelle. On entre sur scène - son atelier a la taille et la forme d’une scène de théâtre - la lumière du soleil tape sur son modèle comme un éclairage de spectacle : à contre-jour, latéralement, en contre-plongée… Le cri des mouettes et des goélands – la mer du Nord n’est pas loin – renforce la touche dramaturgique de l’endroit, qui fut tour à tour un mouroir, une banque, une salle de sport.

Stephan Vanfleteren a souhaité compiler l’ensemble de son travail réalisé dans l’intimité de cet atelier dans un livre : ATELIER nait en novembre 2023, 1,6kg de papier qui réunit 12 ans de création… C’est un corpus d’oeuvres dont la singularité, lorsqu’on a cette opportunité de les regarder toutes ensemble, porte les caractéristiques de son esthétisme : obsession de la lumière, recherche de « l’instant magique », profondeur des niveaux de gris, thématique de la vie et de la mort… Des majorettes du premier shooting, aux animaux morts des dernières prises de vue, ATELIER balaie une tranche de vie d’artiste, faite de rencontres inspirantes ou de travail solitaire …

Pour la scénographie, nous nous sommes laissés guider par la narration du livre. Laquelle balaie subtilement des sujets qui sont autant d’états de vie : enfant, adulte, vie et mort… On passe de l’un à l’autre, à un rythme qui nous est donné par l’écriture de Stephan Vanfleteren. C’est lui le metteur en scène, comme dans son atelier. Avec sobriété, il nous emmène dans son univers dont il maitrise parfaitement les rouages. En effet, Stephan Vanfleteren est aujourd’hui un photographe parfaitement maître de son art.

Mais, plus que l’âme de l’atelier de l’artiste, nous percevons aujourd’hui au Hangar, l’intériorité de l’homme. Les rais de lumière, omni présents, transcendent l’ensemble. Sommes-nous dans un atelier ou déjà dans un autre monde ?


CORPUS #2, 2023 © Stephan Vanfleteren


Stephan Vanfleteren assomiglia a tutte le opere di questa mostra ATELIER: disadorno, ingannevolmente disinvolto, scuro in apparenza ma con una silenziosa luminosità... L'Atelier è lui. È la sua ispirazione, la sua visione, il suo talento, la sua emozione, è ciò che dà. Oggi, a Le Hangar, ci dà la possibilità di conoscerlo. Solleva il velo. Quando si entra nella sua tana, bisogna sollevare un velo pesante. Come uno spesso sipario teatrale di velluto rosso. Solo che è grigio. E in un materiale naturale. Si sale sul palcoscenico - il suo studio ha le dimensioni e la forma di un palcoscenico teatrale - e la luce del sole colpisce il suo modello come le luci di un palcoscenico: in controluce, di lato, con un angolo basso... Il grido dei gabbiani - il Mare del Nord non è lontano - rafforza il tocco drammatico del luogo, che è stato a sua volta un ospedale, una banca e un palazzetto dello sport.

Stephan Vanfleteren ha voluto raccogliere in un libro tutti i suoi lavori realizzati nell'intimità di questo studio: ATELIER nasce nel novembre 2023, 1,6 kg di carta che raccoglie 12 anni di creazione... È un corpus di lavori la cui singolarità, quando si ha l'opportunità di guardarli tutti insieme, porta i segni del suo estetismo: L'ossessione per la luce, la ricerca del “momento magico”, la profondità dei grigi, il tema della vita e della morte... Dalle majorette del primo servizio agli animali morti dell'ultimo, ATELIER attraversa uno spaccato di vita d'artista, fatto di incontri stimolanti e di lavoro solitario...

Per la scenografia, ci siamo lasciati guidare dalla narrazione del libro. Si spazia sottilmente attraverso temi che sono altrettanti stati della vita: l'infanzia, l'età adulta, la vita e la morte... Ci muoviamo dall'uno all'altro, al ritmo che ci viene dato dalla scrittura di Stephan Vanfleteren. È lui il regista, come se fosse nel suo studio. Con sobrietà, ci porta nel suo mondo, di cui padroneggia perfettamente il funzionamento. Stephan Vanfleteren è oggi un fotografo che padroneggia la sua arte.

Ma più che l'anima dello studio dell'artista, a Le Hangar vediamo il funzionamento interiore dell'uomo stesso. Gli immancabili raggi di luce trascendono l'insieme. Siamo in uno studio o già in un altro mondo?


ATELIER #74, 2023 © Stephan Vanfleteren


Stephan Vanfleteren resembles the works collected here for this exhibition: unpolished, slightly mysterious, dusky looks and an introspective mood. The atelier, it is he. It’s his inspiration, his presence, his talent, his emotion. At Hangar he is giving us the opportunity to get to know him. Here he lifts the veil. When you enter his ‘sanctuary’ you have to push aside a heavy cloth, like a red velvet theatre curtain – except here it is grey. We enter the atelier which is shaped like a theatre stage, with the light from the sun entering the space like a spotlight: illuminated from the back, sideways, from a low angle. The call of seagulls – the North Sea is close at hand – reinforces the dramaturgical spirit of the place, which in the past has been a mortuary, a bank, a sports hall.

Stephan Vanfleteren brought together all of the work that he has made in the intimacy of this atelier in a book. ATELIER was born in November 2023, 1.6 kilogrammes of paper culminating from 12 years of creation. From the first pictures of majorettes to the last shots of dead animals, Vanfleteren’s oeuvre bears his specific signature: an obsession with daylight, a pursuit of the “magical moment”, the richly toned nuances of grey, the recurring theme of life and death. ATELIER documents a part of the life of the artist that consists of inspiring encounters and free work made in self-imposed isolation.

For the scenography, we are guided by the story of the book, which subtly criss-crosses all stages of life: childhood, adulthood and death. We move from image to image with a subdued rhythm informed by Vanfleteren’s aesthetics. In his atelier he takes us along into his world, in which he tries to control the effect of the ever-present daylight but is constantly in a state of wonder over its elusive mystery.

Here at Hangar we see not only the soul of the artist’s atelier, but also of the being of the man. This exhibition becomes a kind of self-portrait, in which light overpowers reality and unveils the darkness. Are we present in his atelier or already in another world?


HAND, 2018 © Stephan Vanfleteren


Stephan Vanfleteren lijkt op alle werken die in deze tentoonstelling werden samengebracht: geen verfraaiing, ietwat geheimzinnig, donker van uiterlijk en met een diepe uitstraling. Het atelier is hij. Het is zijn inspiratie, zijn uiterlijk, zijn talent, zijn emotie. In Hangar geeft hij ons de gelegenheid om hem te leren kennen. Hier licht hij de sluier op.Wanneer je zijn ‘heiligdom’ binnenkomt, moet je een zwaar doek opzijschuiven, als een roodfluwelen theatergordijn – behalve dat het hier grijs is. We betreden het atelier in de vorm van een theaterpodium waar het licht van de zon als een spot in de ruimte binnenvalt: van achteren verlicht, zijdelings, vanuit een lage hoek. De roep van meeuwen – de Noordzee is niet ver weg – versterkt de dramaturgische geest van de plek, die achtereenvolgens een sterfhuis, een bank en een turnzaal was.

Stephan Vanfleteren bracht al zijn werk dat hij in de intimiteit van deze studio maakte samen in een boek. ATELIER werd geboren in november 2023, 1,6 kilo papier die 12 jaar creatie samenbrengt. Van de eerste beelden van majorettes tot de laatste opnames van dode dieren draagt Vanfleterens oeuvre zijn specifieke signatuur: een obsessie met daglicht, een zoektocht naar het ‘magische moment’, nuances van grijstinten, het terugkerende thema van leven en dood. ATELIER documenteert een stuk van het leven van de kunstenaar, bestaande uit inspirerende ontmoetingen en vrij werk in zelfgekozen isolement.

Voor de scenografie laten we ons leiden door het relaas van het boek, dat op subtiele wijze alle stadia van het leven doorkruist: kindertijd, volwassenheid en dood. We gaan van het ene beeld naar het andere, met een ingetogen ritme dat ons wordt ingegeven door Vanfleterens esthetiek. In zijn atelier neemt hij ons mee naar zijn wereld, waarin hij de werking van het alomtegenwoordige daglicht probeert te beheersen maar blijvend verwonderd is door dat ongrijpbare mysterie.

We zien hier in Hangar niet alleen de ziel van het atelier van de kunstenaar, maar ook van het wezen van de man. Zo wordt deze tentoonstelling een soort zelfportret, waarbij het licht de realiteit overmeestert en het duister ontsluiert. Vertoeven we in zijn atelier of al in een andere wereld?

(Text: Delphine Dumont)

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UNIQUE - Beyond photography | Hangar – Photo Art Center | Brussels
Apr.
19
bis 8. Juni

UNIQUE - Beyond photography | Hangar – Photo Art Center | Brussels


Hangar – Photo Art Center | Brussels
19. April – 8. Juni 2024

UNIQUE - Beyond photography

Nicolas Andry, Pepe Atocha, Sylvie Bonnot, Aliki Christoforou, Dana Cojbuc, Antoine De Winter, Gundi Falk, Marina Font, Lior Gal, Audrey Guttman, Romane Iskaria, Morvarid K, Kira Krász, Douglas Mandry, Alice Pallot, Raphaëlle Peria, Luc Praet, Anys Reimann, Stephan Vanfleteren, Laure Winants, Vincent Zanni


Le Noire De..XLVIII, 2023 © Anys Reimann & VAN HORN, Düsseldorf


In der Ausstellung UNIQUE erkunden wir 21 Projekte von Künstlern, von denen die Hälfte jünger als 40 Jahre alt und in Belgien ansässig ist. Was sie vereint: die kreative Geste. Es ist nicht mehr nur der fotografische Blickwinkel, sondern die Handarbeit, die hier gefeiert wird. Die Herstellung dieser physischen Verbindung zum Kunstwerk äußert sich in der Schaffung von Einzelstücken, die die Normen der analogen Fotografie herausfordern und sich der Reproduzierbarkeit der digitalen Fotografie widersetzen.

Eine neue Zeitlichkeit zeichnet sie ebenfalls aus. Ihr Schaffensprozess ist langsam, als hätten sie das Bedürfnis, sich zu verlangsamen und einen anderen Rhythmus anzunehmen, der im Gegensatz zum schnellen Klicken des Auslösers steht. Diese Künstler gehen einen Weg, der eine lange Vorbereitung erfordert, der Reflexion und Introspektion fördert und auch die Betrachter dazu einlädt, innezuhalten.

Warum diese Suche? Warum über den einfachen Akt des Fotografierens hinausgehen? Diese Frage stellten wir jedem einzelnen von ihnen. An erster Stelle standen das Experimentieren und der Wunsch, zur Alchemie des fotografischen Prozesses zurückzukehren. Da die digitale Fotografie und Smartphones so einfach zu bedienen sind, verspüren die Künstler das Bedürfnis, zu den Grundlagen des Prozesses zurückzukehren, zur Arbeit im Labor oder bei Tageslicht, wo neue Erfahrungen entstehen. Sie erforschen und hinterfragen die Konventionen der Filmentwicklung, des Mediums und sogar der Fotografie ohne Kamera.

In UNIQUE geht es auch um Bedeutung und Bewusstwerdung. Die meisten Künstler verbinden ihre gestische Praxis mit konzeptuellen Ansätzen und greifen Themen wie Ökologie, die Rolle der Frau, die Zerstörung der Natur, technologische Umwälzungen und viele andere auf und befeuern damit die großen globalen Debatten. Zweitens hinterfragen die Künstler das Konzept der Erinnerung. Das Wesen der Fotografie wird in Frage gestellt. Reicht ein einfacher Fotoabzug nicht mehr aus, um das Gedächtnis zu bewahren? Einige Künstler versuchen, diese Metamorphose einzufangen, indem sie in den Abzug eingreifen und Spuren der Zeit hinzufügen, fast wie Falten auf einem gealterten Gesicht.

"Über den einfachen Fotoabzug hinaus können auch andere Kunstformen wie Zeichnen, Malen, Collagen, Installationen oder Weben erforscht werden. Einige sprechen dann von einer Übertragung von Energie, einer Ritualisierung und einer Sakralisierung ihres kreativen Prozesses.

Könnten wir nach der "Gegenkultur in der zeitgenössischen Fotografie "* den Fotoabzug nicht endgültig als ein echtes Kunstwerk betrachten? UNIQUE lädt uns ein, über diese Frage zu meditieren.


Taurus, 2023 © Audrey Guttman


Dans l’exposition UNIQUE, nous explorons 21 projets d’artistes, dont la moitié ont moins de 40 ans et sont basés en Belgique. Ce qui les unit : le geste créatif. Ce n’est plus seulement le point de vue photographique, mais le travail manuel qui est célébré ici. L’instauration de ce lien physique avec l’oeuvre se traduit par la création de pièces uniques qui défient les normes de la photographie argentique et s’opposent à la reproductibilité de la photographie numérique.

Une nouvelle temporalité les caractérise également. Leur processus de création est lent, comme s’ils ressentaient le besoin de ralentir et d’adopter un rythme différent, en contraste avec la rapidité du déclic de l’obturateur. Ces artistes empruntent un chemin qui demande une longue préparation, favorisant la réflexion et l’introspection, invitant également les regardeurs à se mettre en pause.

Pourquoi cette quête ? Pourquoi dépasser le simple acte de prendre une photographie ? Nous avons posé cette question à chacun d’entre eux. L’expérimentation et le désir de revenir à l’alchimie du processus photographique arrivent en tête. Avec la facilité d’utilisation de la photographie numérique et des smartphones, les artistes ressentent le besoin de revenir aux fondements du processus, au travail en laboratoire ou en pleine lumière, où naissent de nouvelles expériences. Ils explorent et remettent en question les conventions du développement des films, du support, et même de la photographie sans appareil photo.

Dans UNIQUE, il est aussi question de signification et de prise de conscience. La plupart des artistes relient leur pratique gestuelle à des approches conceptuelles, abordant des sujets tels que l’écologie, le rôle de la femme, la dégradation de la nature, les bouleversements technologiques, et bien d’autres, alimentant ainsi les grands débats mondiaux. Ensuite, les artistes interrogent le concept de mémoire. L’essence même de la photographie est remise en question. Un simple tirage photographique ne suffit-il plus à préserver la mémoire ? Certains artistes tentent de saisir cette métamorphose en intervenant sur le tirage, ajoutant des marques du temps, presque comme des rides sur un visage vieilli.

«Mettre la main à la pâte», sculpter, jouer avec la matière : dépasser le simple tirage photographique permet également d’explorer d’autres formes artistiques telles que le dessin, la peinture, le collage, l’installation ou encore le tissage. Certains évoquent alors un transfert d’énergie, une ritualisation et une sacralisation de leur processus créatif.

Après la «contre-culture dans la photographie contemporaine»*, ne pourrions-nous pas, définitivement, considérer le tirage photographique comme une véritable oeuvre d’art ? UNIQUE nous invite à méditer sur cette question.


From the series Etiquette, étiquette, 2023-2024 © Kíra Krász


Nella mostra UNIQUE, esploriamo 21 progetti di artisti, la metà dei quali ha meno di 40 anni e risiede in Belgio. Ciò che li accomuna è il gesto creativo. Non si celebra più solo il punto di vista fotografico, ma il lavoro manuale. Stabilire questo legame fisico con l'opera si traduce nella creazione di pezzi unici che sfidano gli standard della fotografia su pellicola e si oppongono alla riproducibilità della fotografia digitale.

Sono inoltre caratterizzati da una nuova temporalità. Il loro processo creativo è lento, come se sentissero il bisogno di rallentare e adottare un ritmo diverso, in contrasto con la rapidità dello scatto. Questi artisti intraprendono un percorso che richiede una lunga preparazione, incoraggiando la riflessione e l'introspezione e invitando lo spettatore a fermarsi.

Perché questa ricerca? Perché andare oltre il semplice atto di scattare una fotografia? Abbiamo posto questa domanda a ciascuno di loro. La sperimentazione e il desiderio di ritornare all'alchimia del processo fotografico hanno avuto la meglio. Con la facilità d'uso della fotografia digitale e degli smartphone, gli artisti sentono il bisogno di tornare alle basi del processo, di lavorare in laboratorio o in piena luce, dove nascono nuove esperienze. Esplorano e mettono in discussione le convenzioni dello sviluppo della pellicola, il mezzo fotografico e persino la fotografia senza macchina fotografica.

UNIQUE è anche una questione di significato e consapevolezza. La maggior parte degli artisti collega la propria pratica gestuale ad approcci concettuali, affrontando temi come l'ecologia, il ruolo della donna, il degrado della natura, lo sconvolgimento tecnologico e molti altri, alimentando i principali dibattiti globali. In secondo luogo, gli artisti mettono in discussione il concetto di memoria. L'essenza stessa della fotografia è messa in discussione. Una semplice stampa fotografica non è più sufficiente per conservare la memoria? Alcuni artisti cercano di catturare questa metamorfosi intervenendo sulla stampa, aggiungendo i segni del tempo, quasi come le rughe su un volto invecchiato.

"Sporcarsi le mani", scolpire, giocare con la materia: andare oltre la semplice stampa fotografica permette di esplorare anche altre forme artistiche come il disegno, la pittura, il collage, l'installazione o addirittura la tessitura. Alcuni di loro parlano di un trasferimento di energia, di una ritualizzazione e di una sacralizzazione del loro processo creativo.

Dopo la "controcultura della fotografia contemporanea "*, non potremmo, una volta per tutte, considerare la stampa fotografica come una vera e propria opera d'arte? UNIQUE ci invita a riflettere su questa domanda.


Les disparus, 2023 © Raphaëlle Peria


In the UNIQUE exhibition, we explore 21 projects by artists, half of whom are under 40 and based in Belgium. What unites them is the creative gesture. It’s no longer just the photographic perspective, but the manual labor that is celebrated here.

Establishing this physical connection with the artwork results in the creation of unique pieces that defy the norms of analog photography and oppose the reproducibility of digital photography.

A new temporality also characterizes them. Their creative process is slow, as if they feel the need to slow down and adopt a different pace, contrasting with the speed of the shutter click. The artists take a path that requires lengthy preparation, favoring reflection and introspection, also inviting viewers to pause.

Why this quest? Why go beyond the simple act of taking a photograph? We asked this question to each of them. Experimentation and the desire to return to the alchemy of the photographic process come to the forefront. With the ease of use of digital photography and smartphones, artists feel the need to return to the foundations of the process, to work in the darkroom or in full light, where new experiences are born. They explore and challenge conventions of film development, medium, and even camera-less photography.

In UNIQUE, there is also a discussion of meaning and awareness. Most artists connect their gestural practice to conceptual approaches, addressing subjects such as ecology, the role of women, environmental degradation, technological upheavals, and many others, thus fueling global debates.

Furthermore, the artists question the concept of memory. The very essence of photography is being questioned. Is a simple photographic print no longer enough to preserve memory? Some artists attempt to grasp this metamorphosis by intervening on the print, adding marks of time, almost like wrinkles on an aged face.

“Getting hands dirty,” sculpting, playing with material: going beyond the simple photographic print also allows for exploration of other artistic forms such as drawing, painting, collage, installation, or weaving. Some mention a transfer of energy, a ritualization, and a sanctification of their creative process.

After the “contre-culture dans la photographie contemporaine”* couldn’t we definitively consider the photographic print as a true work of art? UNIQUE invites us to ponder on this question.

(Text: Delphine Dumont, Hangar director)

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Echtzeit - Dirk Braeckman | FOMU – Fotomuseum Antwerpen
März
29
bis 19. Jan.

Echtzeit - Dirk Braeckman | FOMU – Fotomuseum Antwerpen

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  • Google Kalender ICS

FOMU – Fotomuseum Antwerpen
29. März 2024 – 19. Januar 2025

Echtzeit
Dirk Braeckman


ECHTZEIT #025-24//AP, 2024 © Dirk Braeckman


Dirk Braeckman (BE, 1958) erforscht seit über vierzig Jahren das Medium der Fotografie in dunklen und zurückhaltenden Bildern. Die Ausstellung "Echtzeit" präsentiert einen Dialog zwischen Braeckman und der Sammlung des FOMU. Sie zeigt sowohl die vom Künstler persönlich ausgewählten Museumsstücke als auch die von ihnen inspirierten neuen Arbeiten. Braeckman eignet sich die Stücke aus der Sammlung an und der Betrachter erlebt sie durch die Kamera, die Augen und die Hände des Künstlers.

Braeckman interessiert sich für Fotografien mit Unvollkommenheiten, für leere Innenräume, alltägliche Gegenstände, suggestive Orte oder Objekte, die viel der Fantasie überlassen. Er hat aus der FOMU-Sammlung funktionale Fotografien ausgewählt, die ohne künstlerische Ambitionen entstanden sind. In diesen atypischen Bildern hat er bestimmte Qualitäten und Gemeinsamkeiten mit seinem eigenen Werk erkannt.

Re-Fotografien und Experimente waren schon immer Teil von Braeckmans künstlerischer Praxis, auch wenn der Weg zum endgültigen Bild immer ein anderer ist. Für die FOMU-Ausstellung hat er zum ersten Mal mit einer bestehenden Fotosammlung gearbeitet. Braeckman fotografierte die ausgewählten Bilder und druckte sie aus. Anschließend übermalte er die Abzüge, verwischte sie oder schnitt Löcher hinein. Die Ergebnisse fotografierte er ab und bearbeitete sie in seiner analogen und digitalen Dunkelkammer weiter.

Die ursprüngliche Bedeutung der Fotografien wurde durch das Herausnehmen des Kontextes, die Veränderung des Formats und das Hinzufügen von Titeln verändert. Ein funktionales Dokument wird in ein Kunstwerk verwandelt, ein zeitloses visuelles Gedicht, das mehr Fragen aufwirft als es beantwortet.

Echtzeit" verweist auf Braeckmans Brückenschlag zwischen Vergangenheit und Gegenwart. Gleichzeitig und in Echtzeit kommen drei Perspektiven zusammen: die des ursprünglichen Fotografen, die von Braeckman und die von uns, den Betrachtern.


Dirk Braeckman (BE, °1958) explore le médium de la photographie dans des images sombres et discrètes depuis plus de quarante ans. L'exposition "Echtzeit" présente un dialogue entre Braeckman et la collection de la FOMU. Elle montre les pièces du musée sélectionnées personnellement par l'artiste, ainsi que les nouvelles œuvres qu'elles ont inspirées. Braeckman s'approprie les pièces de la collection et le spectateur les découvre à travers l'appareil photo, les yeux et les mains de l'artiste.

Braeckman s'intéresse aux photographies présentant des imperfections, aux intérieurs vides, aux objets quotidiens, aux lieux évocateurs ou aux objets qui laissent une grande part à l'imagination. Il a choisi dans la collection FOMU des photographies fonctionnelles, réalisées sans ambition artistique. Il a reconnu dans ces images atypiques des qualités et des points communs avec son propre travail.

La rephotographie et l'expérimentation ont toujours fait partie de la pratique artistique de Braeckman, bien que la trajectoire vers l'image finale soit toujours différente. Pour l'exposition FOMU, il a travaillé pour la première fois avec une collection de photos existante. Braeckman a pris des photos des images choisies et les a imprimées. Il a ensuite repeint, barbouillé ou fait des trous dans les tirages. Il a photographié les résultats et les a traités dans sa chambre noire analogique et numérique.

La signification originale des photographies a été altérée par la suppression du contexte, le changement de format et l'ajout de titres. Un document fonctionnel est transformé en une œuvre d'art, un poème visuel intemporel qui soulève plus de questions qu'il n'apporte de réponses.

Echtzeit" fait référence au lien que Braeckman établit entre le passé et le présent. Simultanément et en temps réel, trois perspectives se rencontrent : celle du photographe original, celle de Braeckman et la nôtre, celle des spectateurs.


Dirk Braeckman (BE, 1958) ha esplorato il mezzo fotografico con immagini scure e sobrie per oltre quarant'anni. La mostra "Echtzeit" presenta un dialogo tra Braeckman e la collezione FOMU. Vengono presentati i pezzi del museo selezionati personalmente dall'artista, ma anche i nuovi lavori che li hanno ispirati. Braeckman si appropria dei pezzi della collezione e lo spettatore li vive attraverso la macchina fotografica, gli occhi e le mani dell'artista.

Braeckman è interessato alle fotografie con imperfezioni, agli interni vuoti, agli oggetti quotidiani, ai luoghi evocativi o agli oggetti che lasciano molto all'immaginazione. Ha scelto dalla collezione FOMU fotografie funzionali, realizzate senza ambizioni artistiche. In queste immagini atipiche ha riconosciuto alcune qualità e punti in comune con il proprio lavoro.

La rifotografia e la sperimentazione hanno sempre fatto parte della pratica artistica di Braeckman, anche se la traiettoria verso l'immagine finale è sempre diversa. Per la mostra FOMU ha lavorato per la prima volta con una collezione di foto già esistente. Braeckman ha fotografato le immagini scelte e le ha stampate. Poi ha sovradipinto, imbrattato o bucato le stampe. Ha fotografato i risultati e li ha elaborati ulteriormente nella sua camera oscura analogica e digitale.

Il significato originale delle fotografie è stato alterato attraverso la rimozione del contesto, il cambiamento di formato e l'aggiunta di titoli. Un documento funzionale viene trasformato in un'opera d'arte, un poema visivo senza tempo che solleva più domande che risposte.

Echtzeit" si riferisce al collegamento tra passato e presente operato da Braeckman. Simultaneamente e in tempo reale, si uniscono tre prospettive: quella del fotografo originale, quella di Braeckman e quella di noi spettatori.


Dirk Braeckman (BE, °1958) has explored the medium of photography in dark and understated images, for over forty years. The ‘Echtzeit’ exhibition presents a dialogue between Braeckman and the FOMU collection. It shows the museum pieces personally selected by the artist, and also the new work that these inspired. Braeckman appropriates the pieces from the collection and the viewer experiences them through the artist’s camera, eyes and hands.

Braeckman is interested in photographs with imperfections, in empty interiors, everyday objects, evocative places or objects that leave much to the imagination. He has chosen from the FOMU collection functional photographs, made without artistic ambition. He recognised certain qualities and commonalities with his own work in these atypical images.

Rephotography and experimentation have always formed part of Braeckman’s artistic practice, though the trajectory to the final image is always different. For the FOMU exhibition, he worked for the first time with an existing collection of photos. Braeckman took photos of the chosen images and printed them. He then over-painted, smeared or cut holes in the prints. He photographed the results and processed them further in his analogue and digital darkroom.

The original meaning of the photographs has been altered through the removal of context, the change in format and the addition of titles. A functional document is transformed into a piece of art, a timeless visual poem that raises more questions than it answers.

‘Echtzeit’ refers to Braeckman’s bridging of the past and present. Simultaneously and in real-time, three perspectives: of the original photographer, of Braeckman and of us, the viewers come together.

(Text: FOMU - Fotomuseum Antwerpen, Antwerpen)

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Generations of Resilience - 22 Ukrainian photographers | HANGAR Photo Art Center | Brussels
Jan.
26
bis 23. März

Generations of Resilience - 22 Ukrainian photographers | HANGAR Photo Art Center | Brussels

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HANGAR Photo Art Center | Brussels
26. Januar – 23. März 2024

Generations of Resilience - 22 Ukrainian photographers

Anastasia Baklazhko, Valentyna Bilousova, Lisa Bukreyeva, Alexander Chekmenev, Diana Danyliuk, Maxim Dondyuk, Igor Efimov, Viktor & Sergiy Kochetov, Olia Koval, Vladyslav Krasnoshchok, Sasha Kurmaz, Volodymyr Mateichuk, Tim Melnikov, Boris Mikhailov, Krystyna Novykova, Mykhaylo Palinchak, Yevgeniy Pavlov, Volodymyr Shapiro, Sergiy Solonsky, Elena Subach, Oleksandr Suprun, Daria Svertilova

Die Ausstellung findet im Rahem der 8. Edition des PhotoBrussels Festivals statt.


Misery is butterfly © Olia Koval


Die Ausstellung zeigt die Herausforderungen, denen sich mehrere Generationen ukrainischer Fotografen stellen mussten. Zyklische Prozesse, historische Ereignisse und Einheit lassen die Grenzen zwischen diesen Generationen verschwinden. Die Sammlung von Fotos aus den 1970er Jahren bis heute, von Boris Mikhailov bis zu jungen aufstrebenden Fotografen, unterstreicht den spiralförmigen Charakter des Kampfes um die Unabhängigkeit und die demokratische Entwicklung der Ukraine. Die Geschichte der Ukraine ist ein Kampf um die Zukunft, der sich über Generationen fortsetzt. Hier werden Fotografie und Kunst zu einer der wichtigsten Methoden, um Veränderungen aufzuzeichnen und zu archivieren, und zu einer der Möglichkeiten, im Krieg zu kämpfen und sich der Kolonialpolitik zu widersetzen. - Kateryna Radchenko

Ausstellung ko-kuratiert von Hangar Team & Kateryna Radchenko


L'exposition montre les défis auxquels sont confrontées plusieurs générations de photographes ukrainiens. Les processus cycliques, les événements historiques et l'unité effacent la frontière entre ces générations. La collection de photos des années 1970 à nos jours, de Boris Mikhailov aux jeunes photographes émergents, souligne la nature en spirale de la lutte pour l'indépendance et le développement démocratique de l'Ukraine. L'histoire de l'Ukraine est une lutte pour l'avenir, qui se poursuit à travers les générations. La photographie et l'art deviennent alors l'une des principales méthodes d'enregistrement et d'archivage des changements et l'un des moyens de combattre dans la guerre et de résister à la politique coloniale. - Kateryna Radchenko

Exposition organisée conjointement par Hangar Team et Kateryna Radchenko.


La mostra mostra le sfide affrontate da diverse generazioni di fotografi ucraini. Processi ciclici, eventi storici e unità cancellano il confine tra queste generazioni. La raccolta di foto dagli anni Settanta a oggi, da Boris Mikhailov ai giovani fotografi emergenti, sottolinea la natura a spirale della lotta per l'indipendenza e lo sviluppo democratico dell'Ucraina. La storia dell'Ucraina è una lotta per il futuro che continua attraverso le generazioni. Qui la fotografia e l'arte diventano uno dei metodi principali per registrare e archiviare i cambiamenti e uno dei modi per combattere la guerra e resistere alla politica coloniale. - Kateryna Radchenko

Mostra co-curata da Hangar Team e Kateryna Radchenko


The exhibition shows the challenges, faced by several generations of Ukrainian photographers. Cyclical processes, historical events and unity erase the borderline between these generations. The collection of photos from the 1970s to present, from Boris Mikhailov to young emerging photographers, emphasises the spiral nature of the struggle for Ukraine’s independence and democratic development. The history of Ukraine is a struggle for the future, which continues through generations. Here photography and art become one of the main methods to record and archive changes and one of the ways to fight in the war and resist colonial policy. - Kateryna Radchenko

Exhibition co-curated by Hangar Team & Kateryna Radchenko

(Text: Hangar Photo Art Center, Brussels)

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James Barnor - Studio of Life | FOMU Fotomuseum | Antwerpen
Okt.
27
bis 10. März

James Barnor - Studio of Life | FOMU Fotomuseum | Antwerpen


FOMU Fotomuseum | Antwerpen
27. Oktober 2023 – 10. März 2024

Studio of Life
James Barnor


Two friends dressed for a church celebratoin, Accra, 1970s © James Barnor, courtesy of Galerie Clémentine de la Féronnière


James Barnor - Studio of Life bietet einen Überblick über die beeindruckende Karriere von James Barnor (°1929, Ghana). Seine vielseitigen Talente und die Genauigkeit seiner Bilder machten ihn zu einem Pionier in der Geschichte der Fotografie. Die Ausstellung zeigt nicht nur das reiche Werk Barnors, sondern untersucht auch die kulturellen Verbindungen zwischen Accra, London und Antwerpen.

1949 eröffnete Barnor sein Fotostudio Ever Young in der ghanaischen Hauptstadt Accra. Doch Ever Young ist weit mehr als nur ein Studio: Es ist ein Treffpunkt für junge Ghanaer, die nach über 50 Jahren britischer Kolonialherrschaft nach Freiheit suchen. Ab 1971 wurde er der erste lokale Fotojournalist seines Landes. Sowohl seine Studio- als auch seine Straßenfotografie fangen den Stolz und die Ausgelassenheit einer dynamischen Hauptstadt an der Schwelle zur Unabhängigkeit ein, die 1957 erlangt wurde.

1959 reiste Barnor nach Großbritannien. Die Aufnahmen, die er dort machte, boten einen seltenen Einblick in das Leben der schwarzen Diaspora. Und in Großbritannien entdeckte er auch die Möglichkeiten der Farbfotografie. Ab 1960 lernte er diese Kunst am Medway College of Art zu beherrschen und arbeitete anschließend bei den Colour Processing Laboratories in Kent. Als Lifestyle-Fotograf für das südafrikanische Magazin Drum fanden sich seine glamourösen Porträts von schwarzen Modellen häufig auf den Titelseiten der Magazine wieder.

Im Jahr 1969 hielt sich Barnor mehrere Monate in Belgien auf. In Mortsel in Antwerpen, genauer gesagt in der Agfacolorschool, lernte er den einzigartigen Entwicklungsprozess von Agfa Gevaert kennen. Nachdem er ein Jahrzehnt lang an seinen Fähigkeiten und seinem Handwerk gearbeitet hatte, kehrte er 1970 nach Ghana zurück. Er eröffnete das erste kommerzielle Farbfotolabor in Accra und wurde Agfa-Gevaert-Vertreter.

Drei Jahre später eröffnete Barnor das Studio X23, durch das er den farbenfrohen und stürmischen Geist der 1970er und 1980er Jahre in Ghana einfing. In dieser Zeit wurde seine Leidenschaft für die Musik in seinem Werk immer präsenter. Seine Porträts von Highlife-Musikern wurden zu ikonischen Plattencovern und er war der Agent seiner eigenen Musikgruppe Fee Hii. Barnor kehrte 1994 nach London zurück, wo er auch heute noch lebt.

In den letzten Jahren hat James Barnors Werk zahlreiche internationale Anerkennungen erhalten. Es ist ein einzigartiges und wertvolles Zeugnis eines Wendepunkts im 20. James Barnor - Studio of Life bietet einen Rückblick auf die außergewöhnliche Laufbahn des Fotografen und eine lange Zeit unterbelichtete Perspektive der modernen Weltgeschichte.


James Barnor - Studio of Life offre un aperçu de l'impressionnante carrière de James Barnor (°1929, Ghana). Ses multipes talents et la justesse de ses images ont fait de lui un pionnier de l'histoire de la photographie. L'exposition montre non seulement la richesse de l'œuvre de Barnor, mais examine aussi les liens culturels existants entre Accra, Londres et Anvers.

En 1949, Barnor ouvre son studio photo Ever Young dans la capitale ghanéenne Accra. Mais bien plus qu'un simple studio, Ever Young est un lieu de rencontre pour les jeunes Ghanéens en recherche de liberté après plus de cinquante ans de régime colonial britannique. À partir de 1971, il devient le premier photojournaliste local de son pays. Tant son œuvre en studio que sa photographie de rue parviennent à capturer la fierté et l'exubérance d'une capitale dynamique au seuil de l'indépendance, obtenue en 1957.

En 1959, Barnor se rend au Royaume-Uni. Les clichés qu'il y prend offrent un rare aperçu de la vie de la diaspora Noire. Et c'est au Royaume-Uni qu'il découvre les possibilités de la photographie couleur. À partir de 1960, il apprend à maîtriser cet art au Medway College of Art et ensuite en travaillant au Colour Processing Laboratories à Kent. En tant que photographe lifestyle pour le magazine sud-africain Drum, ses glamoureux portraits de modèles Noirs se retrouvent fréquemment en couverture de magazine.

C'est en 1969 que Barnor séjourne pendant plusieurs mois en Belgique. C'est à Mortsel, à Anvers, plus spécifiquement à l'Agfacolorschool, qu'il découvre le processus de développement unique d'Agfa Gevaert. Après une décennie de travail sur ses compétences et son artisanat, il retourne au Ghana en 1970. Il ouvre le premier laboratoire de photographie couleur commercial à Accra et devient représentant Agfa-Gevaert.

Trois ans plus tard, Barnor ouvre Studio X23, à travers lequel il capture l'esprit coloré et tumultueux des années 1970 et 1980 au Ghana. C'est à cette période que sa passion pour la musique devient de plus en plus présente dans son œuvre. Ses portraits des musiciens Highlife deviennent des pochettes de disque iconiques et il est l'agent de son propre groupe de musique, Fee Hii. Barnor retourne à Londres en 1994, où il vit encore aujourd'hui.

Ces dernières années, l'œuvre de James Barnor a reçu de nombreuses reconnaissances internationales, elle est un témoignage unique et précieux d'un moment charnière du XXe siècle. James Barnor - Studio of Life offre une rétrospective de la trajectoire exceptionnelle du photographe et une perspective longtemps sous-exposée de l'histoire mondiale moderne.


James Barnor - Studio of Life offre una panoramica dell'impressionante carriera di James Barnor (1929, Ghana). I suoi numerosi talenti e l'accuratezza delle sue immagini lo hanno reso un pioniere della storia della fotografia. La mostra non solo mostra la ricchezza del lavoro di Barnor, ma esamina anche i legami culturali tra Accra, Londra e Anversa.

Nel 1949, Barnor aprì il suo studio fotografico Ever Young nella capitale ghanese Accra. Ma molto più di un semplice studio, Ever Young era un luogo di incontro per i giovani ghanesi in cerca di libertà dopo oltre cinquant'anni di dominio coloniale britannico. Dal 1971 in poi, divenne il principale fotoreporter locale del suo Paese. Sia il suo lavoro in studio che la sua fotografia di strada riuscirono a catturare l'orgoglio e l'esuberanza di una capitale dinamica alle soglie dell'indipendenza, raggiunta nel 1957.

Nel 1959, Barnor si recò nel Regno Unito. Le fotografie che vi realizzò offrirono un raro sguardo sulla vita della diaspora nera. Ed è proprio nel Regno Unito che scopre le possibilità della fotografia a colori. Dal 1960 in poi, ha imparato a padroneggiare quest'arte al Medway College of Art e poi lavorando presso i Colour Processing Laboratories nel Kent. Come fotografo di lifestyle per la rivista sudafricana Drum, i suoi ritratti affascinanti di modelle nere erano spesso presenti sulle copertine delle riviste.

Nel 1969, Barnor trascorse diversi mesi in Belgio. Fu a Mortsel, ad Anversa, più precisamente alla Agfacolorschool, che scoprì l'esclusivo processo di sviluppo di Agfa Gevaert. Dopo un decennio di lavoro sulle sue capacità e sul suo mestiere, torna in Ghana nel 1970. Apre il primo laboratorio commerciale di fotografia a colori ad Accra e diventa rappresentante di Agfa-Gevaert.

Tre anni dopo, Barnor apre lo Studio X23, attraverso il quale cattura lo spirito colorato e tumultuoso degli anni '70 e '80 in Ghana. È in questo periodo che la passione per la musica diventa sempre più presente nel suo lavoro. I suoi ritratti di musicisti Highlife sono diventati copertine iconiche di dischi e ha agito come agente per il suo gruppo musicale, Fee Hii. Nel 1994 Barnor è tornato a Londra, dove vive tuttora.

Negli ultimi anni, il lavoro di James Barnor ha ricevuto numerosi riconoscimenti internazionali e rappresenta una testimonianza unica e preziosa di un momento cruciale del XX secolo. James Barnor - Studio of Life offre una retrospettiva dell'eccezionale carriera del fotografo e una prospettiva a lungo sottoesposta sulla storia del mondo moderno.


James Barnor - Studio of Life offers an overview of James Barnor's (b. Ghana, 1929) remarkable career. His multifaceted and powerful images made him a photography pioneer. This exhibition not only showcases Barnor's rich and diverse body of work but also examines the cultural connections between Accra, London and Antwerp.

In 1949, Barnor launched his photography studio Ever Young in the Ghanaian capital of Accra. It grew into a pivotal meeting place for young Ghanaians who longed for freedom from British colonial rule. From 1951, Barnor also became one of his country's first local photojournalists. His studio work and street photography captured the pride and exuberance of a vibrant city on the cusp of independence, obtained in 1957.

In 1959, Barnor left for the United Kingdom. The images taken in the following decade provide a rare glimpse into the social life of the Black diaspora. It is in the UK that he discovers the possibilities of colour photography. From 1960, he perfected his skills at the Medway College of Art and later worked at the Colour Processing Laboratories in Kent. As a lifestyle photographer for the South African magazine Drum, his glamorous portraits of Black models graced the popular magazine's covers.

In 1969, Barnor spent several months in Belgium. In Mortsel, Antwerp, at the Agfacolorschool, he is introduced to the unique development process of Agfa-Gevaert. After a decade which saw his artistry and craftsmanship flourish, he returned to Ghana in 1970. He opened the country's first commercial colour-processing laboratory in Accra and became a representative for Agfa-Gevaert.

Three years later, Barnor opened Studio X23, through which he encapsulated the colourful and tumultuous spirit of the 1970s and 1980s in Ghana. In these decades Barnors passion for music becomes increasingly present in his work. ​ His portraits of Highlife musicians become iconic record sleeves and he is manager of his own band, Fee Hii. ​ Barnor moves back to London in 1994, where he lives today.

In recent years, Barnor's work has received increasing international attention for its unique insight into a crucial era of the 20th century. James Barnor: Studio of Life provides a retrospective of the photographer's exceptional trajectory, and of a long-underrepresented perspective of modern world history.


James Barnor - Studio of Life geeft een overzicht van James Barnors (1929, Ghana) indrukwekkende carrière. Zijn veelzijdige talent en invloedrijke beelden, maken hem tot een pionier in de fotografiegeschiedenis. Deze tentoonstelling belicht niet alleen Barnors rijke oeuvre, maar ook de culturele verbindingen tussen Accra, Londen en Antwerpen.

Barnor opent in 1949 zijn fotostudio in de Ghanese hoofdstad Accra. Meer dan enkel een studio wordt Ever Young een ontmoetingsplaats voor jonge Ghanezen die naar vrijheid snakken van het Brits koloniaal bewind. Vanaf 1951 werkt Barnor als één van de eerste fotojournalisten voor lokale media. Zijn studiowerk en straatfotografie tonen de trots en het plezier van een bruisend Accra op de drempel van onafhankelijkheid. ​

In 1959, twee jaar na de onafhankelijkheid van Ghana, trekt Barnor naar het Verenigd Koninkrijk. De beelden die hij daar maakt, geven een unieke inkijk in het leven van de zwarte diaspora. Het is in Londen en Kent dat hij de mogelijkheden van de kleurenfotografie ontdekt. Vanaf 1961 vervolmaakt hij zijn vakmanschap aan de Medway College of Art. Later werkt hij ook voor Colour Processing laboratories, een labo voor kleurenfotografie in Kent. Ondertussen is hij als lifestylefotograaf aan de slag bij het Zuid-Afrikaanse magazine Drum. Verschillende van zijn glamoureuze portretten van zwarte modellen sieren de covers van het populaire tijdschrift. ​

In 1969 verblijft James Barnor enkele maanden in België. In Mortsel, vlakbij Antwerpen volgt hij een opleiding bij de Agfacolorschool, waar hij het unieke ontwikkelproces van Agfa-Gevaert onder de knie krijgt. Na een decennium waarin hij zijn fotografische vakmanschap artistiek en technisch heeft verfijnd, keert hij in 1970 terug naar Ghana. Hij opent in Accra het eerste laboratorium voor kleurenfotografie en wordt vertegenwoordiger van Agfa-Gevaert. ​

Drie jaar later opent Barnor zijn Studio X23 en fotografeert hij de kleurrijke en tumultueuze jaren 1970 en 1980 in Ghana. In deze periode komt Barnors passie voor muziek steeds meer op de voorgrond. Hij portretteert muzikanten voor iconische platenhoezen en wordt manager van de muziekband Fee Hii. In 1994 verhuist hij terug naar Londen waarop hij tot op heden woont.

De voorbije jaren kreeg James Barnor steeds meer internationale erkenning. Zijn oeuvre weerspiegelt dan ook belangrijke omwentelingen in de 20ste eeuw. Studio of Life brengt niet alleen een overzicht van Barnors werk, maar toont ook een stuk wereldgeschiedenis vanuit een perspectief dat lang onderbelicht bleef. ​

(Text: FOMU Fotomuseum | Antwerpen)

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Close Enough - 12 women photographers of Magnum | Hangar | Brussels
Sept.
8
bis 16. Dez.

Close Enough - 12 women photographers of Magnum | Hangar | Brussels


Hangar | Brussels
8. September - 16. Dezember 2023

Close Enough - 12 women photographers of Magnum

Olivia Arthur, Myriam Boulos, Sabiha Çimen, Bieke Depoorter, Carolyn Drake, Nanna Heitmann, Susan Meiselas, Cristina de Middel, Hannah Price, Lua Ribeira, Alessandra Sanguinetti, Newsha Tavakolian


The Necklace, Buenos Aires, Argentina, 1999 © Alessandra Sanguinetti/Magnum Photos


Close Enough untersucht die Praktiken von zwölf aufstrebenden oder etablierten Fotografinnen. Jede Fotografin erzählt sowohl von ihrer künstlerischen Praxis als auch von ihren Überlegungen zu langfristigen persönlichen Projekten, ihren laufenden Arbeiten oder neuen Wendepunkten in ihrem künstlerischen Prozess. In dieser Ausstellung drücken sie sich auf sehr persönliche Weise mit ihrer eigenen Bildsprache aus und schaffen so ein breites Spektrum an Ausdrucksformen der Kunst des Fotografierens.

Pünktlich zum 75. Jahrestag der Gründung der Agentur Magnum stellt Close Enough Fotografinnen in den Mittelpunkt, deren unterschiedliche Sichtweisen die (aktuellen) fotografischen Perspektiven innerhalb von Magnum prägen. Gemeinsam hinterfragen und erweitern sie die Grenzen der Agentur und stärken die Verankerung von Magnum in einem fotografischen Streben, das von menschlicher Erfahrung und menschlichem Überleben zeugt. Jede der teilnehmenden Fotografinnen erforscht auf ihre Weise das Recht auf Verewigung, ihre Distanz und ihre Beteiligung an ihren Themen und Erfahrungen - die Notwendigkeit, sich "close enough" (nah genug) zu nähern, wie es der Mitbegründer von Magnum, Robert Capa, wollte. Mit Entschlossenheit, Bedeutung und Einfallsreichtum berichtet jede der Fotografinnen über ihre künstlerische Praxis und lädt uns dazu ein, ihr näher zu kommen.


Close Enough explore les pratiques de douze femmes photographes, émergentes ou établies. Chaque photographe raconte tant sa pratique artistique que ses réflexions sur des projets personnels de longue haleine, ses travaux en cours ou de nouveaux tournants dans sa démarche artistique. Dans cette exposition, elles s’expriment de façon très personnelle avec leur langage visuel propre créant ainsi un large spectre d’expressions de l’art de photographier.

Coïncidant avec le 75ème anniversaire de la fondation de l’agence Magnum, Close Enough met en lumière des femmes photographes dont les différentes visions façonnent les perspectives photographiques (actuelles) au sein de Magnum. Ensemble, elles questionnent et repoussent les frontières de l’agence, renforçant l’ancrage de Magnum dans une quête photographique témoin de l’expérience et de la survie humaines. Chacune à leur manière, les photographes participantes explorent le droit d’immortaliser, leur distance et leur implication par rapport à leurs sujets et à leurs expériences – la nécessité de s’approcher « close enough » (assez proche) comme le souhaitait le cofondateur de Magnum, Robert Capa. Avec détermination, importance et ingéniosité, chacune des photographes rend compte de sa pratique artistique en nous invitant à nous en rapprocher.


Close Enough esplora le pratiche di dodici fotografe emergenti e affermate. Ciascuna fotografa racconta la propria pratica artistica e le proprie riflessioni su progetti personali a lungo termine, lavori in corso o nuove svolte nel proprio approccio artistico. In questa mostra si esprimono in modo molto personale, con il proprio linguaggio visivo, creando un ampio spettro di espressioni dell'arte fotografica.

In concomitanza con il 75° anniversario della fondazione dell'agenzia Magnum, Close Enough mette in luce le donne fotografe le cui diverse visioni danno forma alle (attuali) prospettive fotografiche all'interno di Magnum. Insieme, esse mettono in discussione e respingono i confini dell'agenzia, rafforzando le radici di Magnum nella ricerca fotografica per testimoniare l'esperienza e la sopravvivenza umana. Ognuna a modo suo, le fotografe partecipanti esplorano il diritto all'immortalità, la distanza e il coinvolgimento con i loro soggetti e le loro esperienze - la necessità di "avvicinarsi abbastanza", come intendeva il co-fondatore di Magnum Robert Capa. Con determinazione, importanza e ingegno, ognuna delle fotografe racconta la propria pratica artistica, invitandoci ad avvicinarci.


Close Enough explores the practices of twelve emerging and established women photographers. Each photographer talks about her artistic practice as well as her reflections on long-term personal projects, works in progress or new turning points in her artistic approach. In this exhibition, they express themselves in a highly personal way, with their own visual language, creating a broad spectrum of expressions of the art of photography.

Coinciding with the 75th anniversary of the founding of the Magnum agency, Close Enough highlights women photographers whose different visions shape (current) photographic perspectives within Magnum. Together, they question and push back the agency's boundaries, reinforcing Magnum's roots in a photographic quest to bear witness to human experience and survival. Each in her own way, the participating photographers explore the right to immortalize, their distance from and involvement with their subjects and experiences - the need to get "close enough" as Magnum co-founder Robert Capa wished. With determination, importance and ingenuity, each of these photographers gives an account of her artistic practice, inviting us to get closer.

(Text: Charlotte Cotton (USA), curatrice)

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Rising Circles - Georges Rousse | Hangar | Brussels
Sept.
8
bis 16. Dez.

Rising Circles - Georges Rousse | Hangar | Brussels


Hangar | Brussels
8. September - 16. Dezember 2023

Rising Circles
Georges Rousse


Chambéry 2008 © Georges Rousse


Ich betrachte verlassene Orte als nomadische Ateliers, da ich selbst seit meiner Kindheit als Sohn eines Soldaten nomadisch unterwegs bin. Als Künstler bin ich es geworden, indem ich von Ort zu Ort, von Stadt zu Stadt, von Land zu Land gearbeitet habe. Oft sind es Orte, die architektonisch uninteressant sind. Ich schaffe mir dort meinen eigenen Raum, der zu einem meditativen Raum wird, der sich für die Schaffung eines Werkes eignet, wie ein vergängliches Atelier. In diesen Niemandsländern, fernab von jeglicher Spiritualität, breitet sich der Abfall der Stadtplanung vor uns aus. Diese verlassenen Orte zu fotografieren, war schon immer das Herzstück meines künstlerischen Interesses. Seit meiner Kindheit, als ich im Grenzgebiet lebte, waren die Blockhäuser meine Spielplätze und es ist ganz natürlich, dass ich sie fotografiert habe und mich in ihre manchmal monumentalen Leerstände verliebt habe. Diese Orte, an denen ich tätig bin, gehören mir nicht, ich betrete sie unter dem Vorwand, ein Werk zu schaffen, sondern ich liebe es, dort herumzuwandern, herumzuschnüffeln und nach Spuren der Vergangenheit und unpassenden Gegenständen zu suchen, die auf unbekannte Weise dorthin gelangt sind. Wenn ich dort bin, beobachte ich, wie sich das Licht auf die Architektur auswirkt, welche Ecken und Winkel inspirierend wirken und welche architektonischen Schätze sich darin verbergen könnten. Nach einiger Zeit entsteht eine Form, kreisförmig, mit oder ohne Farbe, mit oder ohne Material, aber das Aquarell, das ich zuvor gemalt habe, lässt mich die Wirkung der zukünftigen Transformation vorwegnehmen. Was ich vor allem liebe, ist die Transformation von Raum und das Verschieben seiner Grenzen.

Meine Reisen haben mich viele Male nach Japan geführt, an dramatisch angebotene Orte, nach dem Erdbeben in Kobe und zuletzt nach dem Tsunami, der die Region um Fukushima verwüstet hat. Doch die Arbeit in dramatischen Situationen hindert uns nicht daran, die verschiedenen Philosophien dieses Landes zu verstehen und zu schätzen. Japan ist nicht das "Eldorado", von dem alle träumen, aber sein "Zen"-Geist spricht die Künstler an. Ich war von seiner intuitiven, aber nicht engelhaften Seite berührt. Daher interessierte ich mich für den Kreis, die Enso, die man in der japanischen Kalligraphie findet. Mit seiner Einfachheit und seinen Unvollkommenheiten (er wird von Hand gezeichnet) symbolisiert er sowohl das Alles als auch das Nichts und verbindet damit eine Art Meditation. Im Westen haben wir den Sinn für Kalligraphie verloren, nicht aber den für Geometrie oder Ästhetik. Der Kreis ist eine sogenannte "perfekte" Form in der Geometrie, und seine Symbolik ist vielfältig und lässt unterschiedliche Interpretationen zu. Auf jeden Fall suggeriert der Kreis auch Bewegung, ein Rad, das sich dreht. Für mich als Fotograf ist er eine Darstellung des Objektivs. Der Kreis begrenzt einen Raum. Unsere architektonischen Räume sind hauptsächlich orthogonal, der Kreis ist wie ein Rad, das die Vertikalität der Wände zurückdrängt. Auf meinen verschiedenen Wanderungen habe ich ihn auf unterschiedliche Weise definiert: gezeichnet, leer, voll, angedeutet, brennend... Es ist diese Geschichte, die ich durch "Rising Circles" durchdeklinieren möchte.


Je considère les lieux abandonnés comme des ateliers nomades, étant moi-même nomade depuis l’enfance comme fils de militaire. Je le suis devenu, une fois artiste, en travaillant de lieu en lieu, de ville en ville, de pays en pays. Souvent ce sont des sites sans intérêt architectural. J’y crée mon propre espace qui devient un espace méditatif propice à la création d’une oeuvre, comme un atelier éphémère. Dans ces no man’s land, loin de toute spiritualité, les déchets de l’urbanisme s’étalent devant nous. Photographier ces lieux abandonnés a toujours été au coeur de mon intérêt artistique. Dès l’enfance, vivant en zone frontalière, les blockhaus ont été mes terrains de jeux et c’est naturellement que je les ai photographiés et me suis épris de leurs espaces vacants parfois monumentaux. Ces endroits où j‘interviens ne m’appartiennent pas, je m’y introduis au prétexte d’y réaliser une oeuvre mais j’aime y déambuler, fouiner à la recherche de traces du passé, d’objets incongrus arrivés on ne sait comment. Une fois sur place, je regarde l’incidence de la lumière sur l’architecture, les coins et recoins qui pourraient inspirer et renfermer des trésors architecturaux. Après quelque temps, une forme se définit, circulaire, avec ou sans couleur, avec ou sans matière, mais l’aquarelle que j’ai peinte auparavant me permet d’anticiper l’action de la future transformation. Ce que j’aime avant tout est la transformation de l’espace et d’en repousser les limites.

Mes voyages m’ont amené de nombreuses fois vers le Japon, sur des lieux dramatiquement offerts, après le tremblement de terre de Kobe puis plus récemment après le tsunami qui a dévasté la région de Fukushima. Mais le travail en situation dramatique n’empêche pas de comprendre et d’apprécier les différentes philosophies de ce pays. Le Japon n’est pas « l’Eldorado » d ont tout le monde rêve, mais son esprit « zen » interpelle les artistes. J’ai été touché par son côté intuitif sans angélisme. Aussi me suis-je intéressé au cercle, l’Enso, que l’on retrouve dans la calligraphie japonaise. Avec sa simplicité et ses imperfections (il est tracé à la main), il symbolise à la fois le tout et le rien, en y associant une sorte de méditation. En Occident, nous avons perdu le sens de la calligraphie mais pas celui de la géométrie ou de l’esthétique. Le cercle est une forme dite « parfaite » en géométrie, et sa symbolique est multiple et donne lieu à différentes interprétations. Quoiqu’il en soit le cercle suggère aussi le mouvement, la roue qui tourne. Pour moi, photographe, c’est une représentation de l’objectif. Le cercle délimite un espace. Nos espaces architecturaux sont principalement orthogonaux, le cercle est comme la roue qui repousse la verticalité des murs. Je me suis attaché à le définir de différentes manières lors de mes diverses pérégrinations : dessiné, en vide, en plein, suggéré, en feu… C’est cette histoire que j’aimerais décliner à travers « Rising Circles ».


Vedo i luoghi abbandonati come laboratori nomadi, essendo stato io stesso nomade fin dall'infanzia in quanto figlio di un soldato. Una volta diventato artista, ho lavorato da un luogo all'altro, da una città all'altra, da un paese all'altro. Spesso si tratta di luoghi privi di interesse architettonico. Lì creo il mio spazio, che diventa uno spazio meditativo favorevole alla creazione di un'opera, come uno studio effimero. In queste terre di nessuno, lontane da qualsiasi spiritualità, i prodotti di scarto dello sviluppo urbano si estendono davanti a noi. La fotografia di questi luoghi abbandonati è sempre stata al centro del mio interesse artistico. Fin da quando ero bambino e vivevo in una zona di confine, i caseggiati sono stati il mio terreno di gioco ed è naturale che li abbia fotografati e che mi sia innamorato dei loro spazi vuoti, a volte monumentali. I luoghi in cui lavoro non sono di mia proprietà; ci vado con il pretesto di creare un'opera d'arte, ma mi piace girovagare, curiosare alla ricerca di tracce del passato e di oggetti incongrui che in qualche modo sono arrivati. Una volta lì, osservo l'effetto della luce sull'architettura, gli angoli e le fessure che potrebbero ispirare e contenere tesori architettonici. Dopo un po' prende forma una forma, circolare, con o senza colore, con o senza materiale, ma l'acquerello che ho dipinto in precedenza mi permette di anticipare l'azione della futura trasformazione. Ciò che mi piace è soprattutto la trasformazione dello spazio e il superamento dei suoi limiti.

I miei viaggi mi hanno portato in Giappone molte volte, in luoghi che sono stati drammaticamente messi a disposizione, dopo il terremoto di Kobe e più recentemente dopo lo tsunami che ha devastato la regione di Fukushima. Ma lavorare in situazioni drammatiche non ci impedisce di capire e apprezzare le diverse filosofie di questo Paese. Il Giappone non è l'"Eldorado" che tutti sognano, ma il suo spirito "zen" attrae gli artisti. Sono stato toccato dal suo lato intuitivo, ma non angelico. Così mi sono interessato al cerchio, l'Enso, presente nella calligrafia giapponese. Con la sua semplicità e le sue imperfezioni (è disegnato a mano), simboleggia sia il tutto che il niente ed è associato a una sorta di meditazione. In Occidente abbiamo perso il senso della calligrafia, ma non della geometria o dell'estetica. Il cerchio è una forma cosiddetta "perfetta" della geometria e il suo simbolismo è molteplice e dà luogo a diverse interpretazioni. In ogni caso, il cerchio suggerisce anche il movimento, la ruota che gira. Per me, come fotografo, è una rappresentazione dell'obiettivo. Il cerchio delimita uno spazio. I nostri spazi architettonici sono prevalentemente ortogonali, e il cerchio è come una ruota che respinge la verticalità delle pareti. Ho cercato di definirlo in modi diversi nelle mie varie peregrinazioni: disegnato, vuoto, pieno, suggerito, in fiamme... È questa storia che vorrei raccontare in "Rising Circles".


I consider abandoned places to be nomadic workshops, having been nomadic myself since childhood as the son of a soldier. Once I became an artist, I worked from place to place, town to town, country to country. Often these are sites of no architectural interest. I create my own space there, which becomes a meditative space conducive to the creation of a work, like an ephemeral studio. In these no-man's lands, far from any spirituality, the waste products of urbanism spread out before us. Photographing these abandoned places has always been at the heart of my artistic interest. Ever since I was a child living in a frontier area, blockhouses have been my playgrounds, and it's only natural that I should photograph them and fall in love with their sometimes monumental vacant spaces. I don't own these places where I intervene; I enter them on the pretext of creating a work of art, but I enjoy wandering around, poking around in search of traces of the past, of incongruous objects that have somehow arrived. Once there, I look for the effect of light on the architecture, for nooks and crannies that might inspire architectural treasures. After a while, a shape takes shape, circular, with or without color, with or without material, but the watercolor I painted beforehand allows me to anticipate the action of the future transformation. What I love above all is transforming space and pushing back its limits.

My travels have taken me many times to Japan, to places that have been dramatically offered up, after the Kobe earthquake and more recently after the tsunami that devastated the Fukushima region. But working in dramatic situations does not prevent us from understanding and appreciating the different philosophies of this country. Japan is not the "Eldorado" of everyone's dreams, but its "Zen" spirit appeals to artists. I was touched by its intuitive side, without angelism. So I became interested in the circle, the Enso, found in Japanese calligraphy. With its simplicity and imperfections (it's drawn by hand), it symbolizes both everything and nothing, and is associated with a kind of meditation. In the West, we've lost our sense of calligraphy, but not of geometry or aesthetics. The circle is a so-called "perfect" shape in geometry, and its symbolism is manifold, giving rise to different interpretations. In any case, the circle also suggests movement, the turning wheel. For me, as a photographer, it's a representation of the lens. The circle delimits a space. Our architectural spaces are mainly orthogonal, and the circle is like the wheel that pushes back the verticality of the walls. I've tried to define it in different ways in my various wanderings: drawn, empty, full, suggested, on fire... This is the story I'd like to tell in "Rising Circles".

Georges Rousse

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La photographie du portefeuille - Anne Delrez | L'Enfant Sauvage | 1000 Bruxelles
Mai
20
bis 16. Juli

La photographie du portefeuille - Anne Delrez | L'Enfant Sauvage | 1000 Bruxelles


L'Enfant Sauvage | 1000 Bruxelles
20. Mai - 16. Juli 2023

La photographie du portefeuille
Anne Delrez


© Anastasia Bogomolova


"La photographie du portefeuille" ist das Ergebnis einer fotografischen Sammlung, die Anne Delrez 2013 in der Conserverie, einem Archiv (Metz), durchführte.

"Sie hat die Form eines etwas zahmen Hinterns, staubige Ecken, Tabakreste, die manchmal in der Mitte kleben, dicke Streifen, einen besonderen Geruch, Anmerkungen, die nicht mehr lesbar sind, Kilometer von Spaziergängen und Reisen. Das ist die Fotografie der Brieftasche.

Die Brieftasche, die Ihnen einst geschenkt wurde und die Sie aus Not, aus Vergesslichkeit, aus "comme va" nicht mehr verlassen hat. Sie ist in Ihrer Handtasche, in Ihrer Hosentasche, auf dem Hintergrund Ihres Telefons, damit Sie sie ansehen und zeigen können. Hier ist die Gelegenheit." (Anne Delrez)


"La photographie du portefeuille" est le resultat d'une collecte photographique realisee par Anne Delrez a la Conserverie, un lieu d'archives (Metz) en 2013.

« Elle a la forme des fesses un peu chamues, les coins emousses, des bouts de tabac parfois colles en son centre, de grosses rayures, une odeur particuliere, des annotations devenues il­ lisibles, des kilometres de marche et de voyages. C'est la photographie du portefeuille.

Celle qui, unjour, vous a ete donne et qui, par necessite, par oubli, par « comme va » ne nous vous a plus quitte. Elle est dans votre sac, dans votre poche, sur le fond d'ecran de votre tele­ phone pour pouvoir la regarder et la montrer. C'est ici l'occasion. » (Anne Delrez)


"La photographie du portefeuille" è il risultato di una raccolta fotografica realizzata da Anne Delrez presso la Conserverie, un luogo di archivi (Metz) nel 2013.

"Ha la forma di una natica leggermente piegata, angoli spessi, pezzetti di tabacco a volte incastrati al centro, grandi graffi, un odore particolare, annotazioni diventate illeggibili, chilometri di cammino e di viaggio. È la fotografia del portfolio.

Quella che vi è stata regalata una volta e che, per necessità, per dimenticanza, per "come va", non vi ha mai lasciato. È nella vostra borsa, in tasca, sullo schermo del vostro telefono per poterla guardare e mostrare. Questa è l'opportunità. (Anne Delrez)


"La photographie du portefeuille" is the result of a photographic collection made by Anne Delrez at the Conserverie, a place of archives (Metz) in 2013.

"It has the shape of the buttocks a little bit chamues, the corners thickened, bits of tobacco sometimes stuck in its center, big scratches, a particular smell, annotations become illegible, kilometers of walk and travel. It is the photograph of the portfolio.

The one that once was given to you and that, by necessity, by forgetfulness, by "as it goes" has not left you. It is in your bag, in your pocket, on the screen of your phone to be able to look at it and show it. This is the opportunity. (Anne Delrez)

(Text: L'Enfant Sauvage, Bruxelles)

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The colors of time - Pierre et Gilles | Galerie Templon | Bruxelles
Mai
4
bis 22. Juli

The colors of time - Pierre et Gilles | Galerie Templon | Bruxelles


Galerie Templon | Bruxelles
4. Mai - 22. Juli 2023

The colors of time
Pierre et Gilles


Doudou d'amour (Sophia Lang), 2021 | Photographie imprimée par jet d’encre sur toile et peinte | Inkjet photograph printed on canvas and painted | Unique 7 | © Pierre et Gilles


Zum ersten Mal seit ihrer spektakulären Retrospektive im Musée d'Ixelles im Jahr 2017 kehren Pierre und Gilles mit ihrer neuen Serie "les couleurs du temps" nach Brüssel zurück.

Diese vierhändig entwickelte Serie - Pierre der Fotograf und Gilles der Maler - ist in der Zeit verankert und beginnt mit einer Hommage an die Ukraine mit "La promesse", das in den Farben des kriegsgebeutelten Landes gehalten ist. Im Gegensatz zur Ernsthaftigkeit des Themas präsentieren Pierre und Gilles eine Galerie von Porträts, die abwechselnd verspielt oder beunruhigend wirken. Verweise auf das Heilige und religiöse Ikonen tauchen auf. Sie rufen unbekannte oder vertraute Gesichter auf, von Fanny Ardant bis Tahar Rahim, in Inszenierungen, die komplexer sind als je zuvor. Gemeinsam erfinden sie archetypische Figuren: junge Apollos, die von Flamingos umgeben sind, großherzige Clochards, reuige Drogendealer, engelsgleiche Bettler oder sehnsüchtige Seeleute.

Ohne den Anschein zu erwecken, dass sie etwas berühren, sprechen Pierre und Gilles so zahlreiche Debatten an, die die Gesellschaft durchziehen, von Fragen der sexuellen Identität über Phänomene der sozialen Ausgrenzung, die Entkriminalisierung weicher Drogen, religiöse Toleranz oder die Verschmutzung der Ozeane. Die Ambiguität ihrer Kunst zwischen Malerei und Fotografie, Illusion und Realismus ermöglicht es ihnen, in einer von Konflikten und Ungleichheiten zerrissenen Zeit eine nuancierte Botschaft der Toleranz zu vermitteln.

Die weltweit anerkannten Künstler Pierre und Gilles arbeiten seit 1976 zusammen. Ihr Werk wurde durch zahlreiche Ausstellungen in Institutionen gewürdigt, darunter eine Retrospektive im Maison Européenne de la Photographie im Jahr 1996, im New Museum in New York im Jahr 2000, im Museum of Contemporary Art in Shanghai im Jahr 2005 und im Jeu de Paume in Paris im Jahr 2007. Im Jahr 2017 wurde eine umfassende Retrospektive "Clair-obscur", im Musée d'Ixelles (Brüssel) und anschließend im MuMa in Le Havre gezeigt. 2018 stellten sie im K Museum of Contemporary Art in Seoul aus und 2019 waren zwei große Ausstellungen "La Fabrique des idoles" in der Cité de la Musique - Philharmonie de Paris und "Le goût du cinéma" im Centre d'art La Malmaison in Cannes ein spektakulärer Erfolg bei Publikum und Kritikern. Im Jahr 2022 wurde ihre Arbeit in einer Ausstellung, "Troubled Waters", im Spritmuseum in Stockholm gezeigt.


Pour la première fois depuis leur spectaculaire rétrospective au Musée d’Ixelles en 2017, Pierre et Gilles reviennent à Bruxelles, avec leur nouvelle série « les couleurs du temps ».

Développées à 4 mains - Pierre le photographe et Gilles le peintre – cet ensemble, ancré dans l’époque, s’ouvre sur un hommage à l’Ukraine avec « La promesse » aux couleurs du pays en guerre. En contraste avec la gravité du propos, Pierre et Gilles déclinent une galerie de portraits tour à tour ludiques ou inquiétants. Les références au sacré et aux icônes religieuses affleurent. Ils convoquent des visages inconnus ou familiers, de Fanny Ardant à Tahar Rahim, dans des mises-en-scène plus complexes que jamais. Ensemble, ils inventent des personnages archétypaux : de jeunes Apollons entourés de flamands roses, clochard au grand coeur, dealer repenti, mendiant angélique ou marins nostalgiques.

Sans avoir l’air d’y toucher, Pierre et Gilles évoquent ainsi de nombreux débats qui traversent la société, des questions d’identité sexuelle en passant par les phénomènes d’exclusion sociale, la dépénalisation des drogues douces, la tolérance religieuse ou la pollution des océans. L’ambiguité de leur art, entre peinture et photographie, illusion et réalisme, permet de porter, tout en nuance, un message de tolérance dans une époque déchirée par les conflits et les inégalités.

Mondialement reconnus, Pierre et Gilles travaillent ensemble depuis 1976. Leur oeuvre a été consacrée par de nombreuses expositions en institutions, notamment une rétrospective à la Maison européenne de la photographie en 1996, au New Museum de New York en 2000, au Museum of Contemporary Art de Shanghai en 2005 et au Jeu de Paume à Paris en 2007. En 2017 une vaste rétrospective « Clair-obscur », a été présentée au Musée d’Ixelles (Bruxelles) puis au MuMa du Havre. En 2018, ils ont exposé au K Museum of Contemporary Art de Seoul et en 2019, deux expositions majeures « La Fabrique des idoles » à la Cité de la Musique - Philharmonie de Paris et « Le goût du cinéma » au Centre d’art La Malmaison de Cannes, ont rencontré un succès public et critique spectaculaire. En 2022, leur travail a fait l’objet d’une exposition, « Troubled Waters », au Spritmuseum de Stockholm.


Per la prima volta dalla loro spettacolare retrospettiva al Musée d'Ixelles nel 2017, Pierre et Gilles tornano a Bruxelles, con la loro nuova serie "i colori del tempo".

Sviluppata a quattro mani - Pierre il fotografo e Gilles il pittore - questa serie, ancorata ai tempi, si apre con un omaggio all'Ucraina con "The Promise" nei colori del Paese in guerra. In contrasto con la serietà del tema, Pierre e Gilles presentano una galleria di ritratti a loro volta giocosi o inquietanti. Compaiono riferimenti al sacro e alle icone religiose. Invocano volti sconosciuti o familiari, da Fanny Ardant a Tahar Rahim, in allestimenti più che mai complessi. Insieme, inventano personaggi archetipici: il giovane Apollo circondato da fenicotteri rosa, un vagabondo dal cuore gentile, uno spacciatore pentito, un mendicante angelico o marinai nostalgici.

Senza sembrare di toccarli, Pierre et Gilles evocano numerosi dibattiti che attraversano la società, dalle questioni di identità sessuale ai fenomeni di esclusione sociale, dalla depenalizzazione delle droghe leggere alla tolleranza religiosa o all'inquinamento degli oceani. L'ambiguità della loro arte, tra pittura e fotografia, illusione e realismo, permette loro di trasmettere un messaggio di tolleranza in un'epoca lacerata da conflitti e disuguaglianze.

Pierre e Gilles lavorano insieme dal 1976. Il loro lavoro è stato consacrato da numerose mostre in istituzioni, in particolare una retrospettiva alla Maison Européenne de la Photographie nel 1996, al New Museum di New York nel 2000, al Museum of Contemporary Art di Shanghai nel 2005 e al Jeu de Paume di Parigi nel 2007. Nel 2017 una grande mostra retrospettiva, "Clair-obscur", è stata presentata al Musée d'Ixelles (Bruxelles) e poi al MuMa di Le Havre. Nel 2018 hanno esposto al K Museum of Contemporary Art di Seoul e nel 2019 due grandi mostre "La Fabrique des idoles" alla Cité de la Musique - Philharmonie de Paris e "Le goût du cinéma" al Centre d'art La Malmaison di Cannes, hanno riscosso uno spettacolare successo di pubblico e critica. Nel 2022, il loro lavoro è stato oggetto di una mostra, "Troubled Waters", allo Spritmuseum di Stoccolma.


For the first time since their spectacular retrospective at the Musée d'Ixelles in 2017, Pierre et Gilles return to Brussels, with their new series "the colors of time".

Developed by 4 hands - Pierre the photographer and Gilles the painter - this set, anchored in the times, opens with a tribute to Ukraine with "The promise" in the colors of the country at war. In contrast to the seriousness of the subject, Pierre and Gilles present a gallery of portraits that are in turn playful or disturbing. References to the sacred and to religious icons appear. They summon unknown or familiar faces, from Fanny Ardant to Tahar Rahim, in stagings more complex than ever. Together, they invent archetypal characters: young Apollos surrounded by pink flamingos, big-hearted tramps, repentant drug dealers, angelic beggars or nostalgic sailors.

Without seeming to touch them, Pierre et Gilles evoke many debates that run through society, from questions of sexual identity to the phenomena of social exclusion, the decriminalization of soft drugs, religious tolerance or ocean pollution. The ambiguity of their art, between painting and photography, illusion and realism, allows them to convey a message of tolerance in an era torn by conflicts and inequalities.

Pierre and Gilles have been working together since 1976. Their work has been consecrated by numerous exhibitions in institutions, notably a retrospective at the Maison Européenne de la Photographie in 1996, at the New Museum in New York in 2000, at the Museum of Contemporary Art in Shanghai in 2005 and at the Jeu de Paume in Paris in 2007. In 2017 a vast retrospective "Clair-obscur", was presented at the Museum of Ixelles (Brussels) and then at the MuMa in Le Havre. In 2018 they exhibited at the K Museum of Contemporary Art in Seoul and in 2019 two major exhibitions "La Fabrique des idoles" at the Cité de la Musique - Philharmonie de Paris and "Le goût du cinéma" at the Centre d'art La Malmaison in Cannes, met with spectacular public and critical success. In 2022, their work was the subject of an exhibition, "Troubled Waters", at the Spritmuseum in Stockholm.

(Text: Galerie Templon, Bruxelles)

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Replica Falsifica - Paul D’Haese | Hangar | Brussels
Apr.
19
bis 8. Juli

Replica Falsifica - Paul D’Haese | Hangar | Brussels


Hangar | Brussels
19. April - 8. Juli 2023

Replica Falsifica
Paul D’Haese


From the series Replica Falsifica, 2023 © Paul D’Haese


Replica Falsifica ist das neueste Projekt von Paul D'Haese, das im April 2023 zum ersten Mal im Hangar gezeigt wurde. Das als Künstlerbuch konzipierte Replica Falsifica ist eine Sammlung "archetypischer" Bilder, die Fotografien von Landschaften und Objekten umfasst, die er im Internet gefunden und dann fotografiert hat. Seine Bilder schwanken zwischen Fiktion und Realität.

Es entsteht ein "Spaziergang" durch ungewöhnliche Landschaften, die sich auf eine kulturelle Vergangenheit und eine kollektive Bilderwelt beziehen. Replica Falsifica ist schwarz-weiß, auf Betonkarton gedruckt und wie ein 36-seitiges Leporello gestaltet und wirkt wie eine Sammlung von "falschen Freunden". Die Texte, die die Bilder begleiten, scheinen ein Leitfaden und eine Hilfe zum Verständnis zu sein. Das Gegenteil ist der Fall, da die "Gedichte" des Autors und Essayisten Eric Min (BE, 1959) den Betrachter nur noch mehr verwirren, da sie mit den Bildern, die sie zu spiegeln schienen, dekorreliert sind. Wie in seinen früheren Serien "Winks of tangency" und "Borderline" möchte Paul D'Haese mit dieser an Abstraktion grenzenden "Sammlung" den falschen Schein und die trügerische Seite der Bilder entlarven.


Replica Falsifica est le dernier projet de Paul D’Haese, présenté pour la première fois au Hangar en avril 2023. Conçu sous la forme d’un livre d’artiste, Replica Falsifica est une collection d’images « archétypales » regroupant des photographies de paysages et d’objets glanés sur le net puis photographiés. Ses images oscillent entre fiction et réalité.

Il s’ensuit une « promenade » dans des paysages insolites qui font référence à un passé culturel et à u ne imagerie collective. En noir et blanc, imprimé sur un carton à l’aspect béton et se déployant sous la forme d’un Leporello de 36 pages, Replica Falsifica se regarde comme un recueil de « fauxamis ». Les textes qui accompagnent les images sembleraient être un guide et une aide à la compréhension. C’est tout l’inverse puisque les « poésies » de l’auteur et essayiste Eric Min (BE, 1959) ne font qu’ajouter au trouble du spectateur car décorrellées des images auxquelles elles semblaient faire miroir. Comme dans ses précédentes séries « Winks of tangency » et « Borderline », Paul D’Haese à travers cette « collection » qui frise l’abstraction, souhaite démasquer les faux semblants et le côté trompeur des images.


Replica Falsifica è l'ultimo progetto di Paul D'Haese, presentato per la prima volta all'Hangar nell'aprile 2023. Concepito sotto forma di libro d'artista, Replica Falsifica è una raccolta di immagini "archetipiche", tra cui fotografie di paesaggi e oggetti recuperate da internet e poi fotografate. Le sue immagini oscillano tra finzione e realtà.

Il risultato è una "passeggiata" attraverso paesaggi insoliti che rimandano a un passato culturale e a un immaginario collettivo. In bianco e nero, stampata su un cartoncino dall'aspetto concreto e che si dispiega sotto forma di un Leporello di 36 pagine, Replica Falsifica si presenta come una raccolta di "faux amis". I testi che accompagnano le immagini sembrerebbero una guida e un aiuto alla comprensione. È vero il contrario, perché le "poesie" dell'autore e saggista Eric Min (BE, 1959) non fanno altro che aumentare la confusione dello spettatore, essendo decorrelate dalle immagini a cui sembrano fare da specchio. Come nelle sue precedenti serie "Winks of tangency" e "Borderline", Paul D'Haese, attraverso questa "collezione" che rasenta l'astrazione, vuole smascherare le false pretese e l'ingannevolezza delle immagini.


Replica Falsifica is Paul D'Haese's latest project, presented for the first time at the Hangar in April 2023. Conceived in the form of an artist's book, Replica Falsifica is a collection of "archetypal" images of landscapes and objects gleaned from the internet and photographed. His images oscillate between fiction and reality.

It follows a "walk" in unusual landscapes that refer to a cultural past and collective imagery. In black and white, printed on a concrete-looking cardboard and unfolding in the form of a 36-page Leporello, Replica Falsifica looks like a collection of "false friends". The texts that accompany the images would seem to be a guide and an aid to understanding. It is quite the opposite since the "poems" of the author and essayist Eric Min (BE, 1959) only add to the viewer's confusion because they are decorrelated from the images they seem to mirror. As in his previous series "Winks of tangency" and "Borderline", Paul D'Haese, through this "collection" which borders on abstraction, wishes to unmask the false pretenses and deceptiveness of images.

(Text: Hangar, Brussels)

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Echoes of Tomorrow | Hangar | Brussels
Apr.
19
bis 10. Juni

Echoes of Tomorrow | Hangar | Brussels


Hangar | Brussels
19. April - 10. Juni 2023

Echoes of Tomorrow
Collectif De Anima, Matthieu Gafsou, Alice Pallot


Oyster Mushroom Orchestra, 2022. © De Anima and Adem Elahel


In einer Traumwelt mit dokumentarisch anmutenden Codes regen Matthieu Gafsou, Alice Pallot und das Kollektiv De Anima dazu an, über das Lebendige und die Verbindung des Menschen mit der Natur nachzudenken. Zwischen Makroökologie und der Beobachtung des unendlich Kleinen bilden diese drei Kunstprojekte ein Ganzes, das die ursprüngliche und letzte Kraft der Natur wahrnehmen lässt, die sich in einem Netzwerk, in einem mächtigen und widerstandsfähigen "verbundenen Ganzen" entfaltet. Der Zerfall der Welt wird von dem Schweizer Fotografen Matthieu Gafsou in einem relationalen und menschlichen Tropismus gezeigt. Im Rahmen der Residenz 1+2 "Fotografie und Wissenschaft" in Toulouse beschäftigt sich Alice Pallot mit der Problematik der giftigen Algen in der Bretagne (den "Grünalgen"). Als Höhepunkt ihrer Serie bietet uns das Video "Anoxie verte" einen Einblick in die winzigen Lebensformen, die in der Lage sind, diese vom Menschen verursachte Plage zu ertragen. Das Kollektiv De Anima bietet uns ein poetisches Pilzkonzert, das aus einer wissenschaftlichen Beobachtung und dem Wunsch, die Grenzen der Medien zu überwinden, hervorgegangen ist...


Dans un univers onirique aux codes proches du documentaire, Matthieu Gafsou, Alice Pallot et le collectif De Anima nous amènent à réfléchir au vivant et au lien que l’être humain entretient avec la nature. Entre macro-écologie et observation de l’infiniment petit, ces 3 projets artistiques forment un ensemble qui laisse percevoir la force originelle et ultime de la nature, qui se déploit en un réseau, en un « tout lié » puissant et résilient. La dégradation du monde est montrée par le photographe suisse Matthieu Gafsou dans un tropisme relationnel et humain. Dans le cadre de la Résidence 1+2 « Photographie et sciences » à Toulouse, Alice Pallot se penche sur la problématique des algues toxiques en Bretagne (les « algues vertes »). Point d’orgue de sa série, la vidéo « Anoxie verte » nous offre une plongée parmi les infimes formes de vie aptes à endurer ce fléau provoqué par l’Homme. Le Collectif De Anima nous offre un poétique concert de champignons, fruit d’une observation scientifique et d’un désir de décloisonner les mediums…


In un universo onirico con codici vicini a quelli di un documentario, Matthieu Gafsou, Alice Pallot e il collettivo De Anima ci portano a riflettere sul vivere e sul legame che gli esseri umani hanno con la natura. Tra macro-ecologia e osservazione dell'infinitamente piccolo, questi tre progetti artistici formano un insieme che ci permette di percepire la forza originaria e ultima della natura, che si dispiega in una rete, in un "insieme collegato" potente e resiliente. Il degrado del mondo è mostrato dal fotografo svizzero Matthieu Gafsou in un tropismo relazionale e umano. Nell'ambito della residenza 1+2 "Fotografia e scienza" a Tolosa, Alice Pallot si concentra sul problema delle alghe tossiche in Bretagna ("alghe verdi"). Il momento culminante della sua serie, il video "Anoxie verte", ci porta in un viaggio attraverso le più piccole forme di vita in grado di resistere a questa piaga causata dall'uomo. Il Collectif De Anima ci offre un concerto poetico di funghi, frutto dell'osservazione scientifica e del desiderio di decompartimentare i mezzi...


In a dreamlike universe with codes close to the documentary, Matthieu Gafsou, Alice Pallot and the De Anima collective lead us to reflect on the living and the link that human beings have with nature. Between macro-ecology and observation of the infinitely small, these 3 artistic projects form a whole that lets us perceive the original and ultimate force of nature, which unfolds in a network, in a powerful and resilient "linked whole". The degradation of the world is shown by the Swiss photographer Matthieu Gafsou in a relational and human tropism. As part of the 1+2 "Photography and Science" residency in Toulouse, Alice Pallot focuses on the problem of toxic algae in Brittany (the "green algae"). The highlight of her series, the video "Green Anoxia" offers us a dive among the tiny forms of life able to endure this plague caused by Man. The Collective De Anima offers us a poetic concert of mushrooms, fruit of a scientific observation and a desire to decompartmentalize the mediums...

(Text: Hangar, Brussels)

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Melting Islands | Hangar | Brussels
Apr.
19
bis 8. Juli

Melting Islands | Hangar | Brussels


Hangar | Brussels
19. April - 8. Juli 2023

Melting Islands
Clément Chapillon, Mathias Depardon, Matthieu Litt, Richard Pak


From the series Les rochers fauves, 2019. © Clément Chapillon


Die inhärente Fragilität von Inseln ist ein komplexes Problem, das von einer Reihe von ökologischen, wirtschaftlichen und sozialen Faktoren beeinflusst wird. Das Abschmelzen von Populationen, Eis und Sandküsten stellt eine große Bedrohung für die Nachhaltigkeit und Widerstandsfähigkeit von Inselgemeinschaften und Ökosystemen dar, unabhängig davon, ob es sich um tropische oder arktische Inseln handelt. Mit Melting Islands stellt Hangar vier Projekte vor, die einige dieser Herausforderungen veranschaulichen:

Das Auftauen des Permafrostbodens auf den Inseln führt zu erheblichen Veränderungen der Landschaft und der Ökosysteme. Gefrorene Böden sind ein entscheidender Bestandteil des globalen Klimasystems. Beim Auftauen setzen sie große Mengen an Kohlendioxid und Methan frei, starke Treibhausgase, die zur globalen Erwärmung beitragen. Mit den zeitlosen Bildern von Matthieu Litt tauchen wir in eine poetische Kontemplation ein und sind uns gleichzeitig der Bedrohung bewusst, der diese Landschaften ausgesetzt sind.

Der Sandabbau an den Küsten hat negative Folgen sowohl für die Umwelt als auch für die menschlichen Gemeinschaften. Auf den Kapverden warnt uns Mathias Depardon vor einer doppelten Geißel. Einerseits die Erosion und der Verlust der biologischen Vielfalt, andererseits die große Armut und die Ausbeutung durch den Menschen.

Inselgemeinschaften werden aufgrund ihrer Isolation auf allen Ebenen oft als fragil angesehen. Die Firma von Richard Pak befasst sich mit einer Gemeinschaft am "Ende der Welt" mit einzigartigen kulturellen und sozialen Merkmalen. Mit Les rochers fauves führt uns Clément Chapillon in die karge Welt der am dünnsten bevölkerten Insel Griechenlands.


La fragilité inhérente des îles est un problème complexe qui est influencé par une série de facteurs environnementaux, économiques et sociaux. La fonte des populations, de la glace et du littoral sablonneux constitue une menace importante pour la durabilité et la résilience des communautés et des écosystèmes insulaires, qu’ils soient tropicaux ou arctiques. Avec Melting Islands, Hangar présente 4 projets qui illustrent certains de ces défis :

La fonte du pergélisol sur les îles entraîne des modifications importantes du paysage et des écosystèmes. Les sols gelés sont un élément crucial du système climatique mondial. En dégelant, ils libèrent de grandes quantités de dioxyde de carbone et de méthane, de puissants gaz à effet de serre qui contribuent au réchauffement climatique. Avec les images hors du temps de Matthieu Litt, nous plongeons dans une contemplation poétique tout en ayant conscience de la menace qui pèse sur ces paysages.

L’extraction du sable des littoraux a des conséquences négatives tant pour l’environnement que pour les communautés humaines. Au Cap Vert, Mathias Depardon nous alerte sur un double fléau. Celui de l’érosion et de la perte de biodiversité d’une part, et d’une grande pauvreté et exploitation humaine d’autre part.

Les communautés insulaires sont souvent considérées comme fragiles de par leur isolement à tous niveaux. La Firme de Richard Pak s’intéresse à une communauté du « bout du monde » avec des caractéristiques culturelles et sociales uniques. Avec Les rochers fauves, Clément Chapillon nous plonge dans le monde aride de l’île la moins peuplée de Grèce.


La fragilità intrinseca delle isole è una questione complessa, influenzata da una serie di fattori ambientali, economici e sociali. Lo scioglimento delle popolazioni, dei ghiacci e delle coste sabbiose rappresenta una minaccia significativa per la sostenibilità e la resilienza delle comunità e degli ecosistemi insulari, sia tropicali che artici. Con Melting Islands, Hangar presenta 4 progetti che illustrano alcune di queste sfide:

Lo scioglimento del permafrost sulle isole porta a cambiamenti significativi nel paesaggio e negli ecosistemi. I terreni ghiacciati sono una parte cruciale del sistema climatico globale. Quando si scongelano, rilasciano grandi quantità di anidride carbonica e metano, potenti gas serra che contribuiscono al riscaldamento globale. Le immagini senza tempo di Matthieu Litt ci immergono in una contemplazione poetica, pur essendo consapevoli della minaccia che incombe su questi paesaggi.

L'estrazione di sabbia dalle coste ha conseguenze negative sia per l'ambiente che per le comunità umane. A Capo Verde, Mathias Depardon ci mette in guardia da un doppio flagello. Da un lato, l'erosione e la perdita di biodiversità, dall'altro, la grande povertà e lo sfruttamento umano.

Le comunità insulari sono spesso considerate fragili a causa del loro isolamento a tutti i livelli. Lo studio di Richard Pak si concentra su una comunità alla "fine del mondo" con caratteristiche culturali e sociali uniche. Con Les rochers fauves, Clément Chapillon ci immerge nell'arido mondo dell'isola meno popolata della Grecia.


The inherent fragility of islands is a complex issue that is influenced by a range of environmental, economic and social factors. Melting populations, ice, and sandy coastlines pose a significant threat to the sustainability and resilience of island communities and ecosystems, whether tropical or Arctic. With Melting Islands, Hangar presents 4 projects that illustrate some of these challenges:

Melting permafrost on islands is causing significant changes to the landscape and ecosystems. Frozen soils are a crucial part of the global climate system. As they thaw, they release large amounts of carbon dioxide and methane, powerful greenhouse gases that contribute to global warming. With Matthieu Litt's timeless images, we are immersed in poetic contemplation while being aware of the threat to these landscapes.

The extraction of sand from the coastline has negative consequences for both the environment and human communities. In Cape Verde, Mathias Depardon alerts us to a double scourge. On the one hand, erosion and loss of biodiversity, and on the other hand, great poverty and human exploitation.

Island communities are often considered fragile because of their isolation at all levels. The Firm of Richard Pak focuses on a community at the "end of the world" with unique cultural and social characteristics. With Les rochers fauves, Clément Chapillon plunges us into the arid world of the least populated island of Greece.

(Text: Hangar, Brussels)

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Mirror of Self | HANGAR - Photo Art Center | Brussels
Jan.
27
bis 25. März

Mirror of Self | HANGAR - Photo Art Center | Brussels

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HANGAR - Photo Art Center | Brussels
27. Januar - 25. März 2023

Die Ausstellung findet im Rahmen des PhotoBrussels Festival statt.

Mirror of Self

Romy Berger, Elina Brotherus, Gabriel Dia, Omar Victor Diop, Julia Gat, Laura Hospes, Barbara Iweins, Yunsoon Jeong, Mari Katayama, Tarrah Krajnak, Auriane Kołodziej,  Haohui Liu, Tomasz Machciński, Sanja Marušić, Bruno Oliveira, Paola Paredes, Louka Perderizet, Kourtney Roy, C. Rose Smith, Annegret Soltau, The Dazzled Project, Karolina Wojtas, Dawn Woolley


Allegoria 6 from the series Allegoria, 2021 © Omar Victor Diop, courtesy Galerie MAGNIN-A, Paris


Nach "Im Schatten der Bäume" im Jahr 2021 ist "Mirror of self" die 7. thematische Ausstellung, die der Hangar im Rahmen des PhotoBrussels Festivals organisiert.

Die Ausstellung besteht sowohl aus ausgewählten Künstlern (17) als auch aus den Gewinnern eines Aufrufs zur Einreichung von Projekten (6). 23 Künstler werden im Hangar zum Thema Selbstporträt ausgestellt. Unter ihnen sind 8 unter 30 Jahre alt.

Welchen Stellenwert hat das Selbstporträt heute in der Welt der zeitgenössischen Fotografie? Welche Bedeutung hat die künstlerische Praxis des Selbstporträts im Reich der Selfies noch? Durch verschiedene Projekte und künstlerische Ansätze hinterfragt "Mirror of Self" die Darstellung des Selbst, sei es auf der Suche nach Identität, einer Beziehung zu seiner Umgebung, zu anderen oder zu sich selbst.


Après 'In the Shadow of trees' en 2021, 'Mirror of self' est la 7e exposition thématique créée par le Hangar dans le cadre du Festival PhotoBrussels.

L'exposition est composée à la fois d'artistes sélectionnés (17 d'entre eux) et de lauréats d'un appel à projets (6 d'entre eux). 23 artistes sont exposés au Hangar sur le thème de l'autoportrait. Parmi eux, 8 ont moins de 30 ans.

Quel est le statut actuel de l'autoportrait dans le monde de la photographie contemporaine ? A l'heure des selfies, que représente encore la pratique artistique de l'autoportrait ? À travers différents projets et démarches artistiques, 'Mirror of Self' interroge la représentation de soi, que ce soit dans une quête identitaire, un rapport à son environnement, aux autres ou à soi-même.


Dopo "In the Shadow of trees" nel 2021, "Mirror of self" è la settima mostra tematica realizzata da Hangar nell'ambito del PhotoBrussels Festival.

La mostra è composta sia da artisti selezionati (17) che da vincitori di un bando per progetti (6). 23 artisti espongono all'Hangar sul tema dell'autoritratto. Tra questi, 8 hanno meno di 30 anni.

Qual è la posizione attuale dell'autoritratto nel mondo della fotografia contemporanea? Nel regno dei selfie, che significato ha ancora la pratica artistica dell'autoritratto? Attraverso vari progetti e approcci artistici, "Mirror of Self" si interroga sulla rappresentazione del sé, sia in una ricerca di identità, sia in un rapporto con l'ambiente, con gli altri o con se stessi.


After 'In the Shadow of trees' in 2021, 'Mirror of self' is the 7th thematic exhibition created by Hangar within the framework of PhotoBrussels Festival.

The exhibition consists of both selected artists (17 of them) and winners of a call for projects (6 of them). 23 artists are exhibited at Hangar on the theme of self-portrait. Among them, 8 are under 30 years old.

What is the current standing of the self-portrait in the world of contemporary photography? In the realm of selfies, what does the artistic practice of self-portrait still hold? Through various projects and artistic approaches, ‘Mirror of Self’ questions the representation of the self, whether in a quest for identity, a relationship with one's environment, with others or with oneself.

(Text: Hangar - Photo Art Center, Brussels)

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Volle Petrol - Charlotte Abramow | Hangar - Photo Art Center | Brussels
Sept.
9
bis 17. Dez.

Volle Petrol - Charlotte Abramow | Hangar - Photo Art Center | Brussels

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Hangar - Photo Art Center | Brussels
9. September - 17. Dezember 2022

Volle Petrol
Charlotte Abramow


Find Your Clitoris II, 2017 © Charlotte Abramow


Die ausgestellten Werke, in denen der Einfluss des Surrealismus auf ihre Vision deutlich wird, befassen sich mit Themen, die der Künstlerin am Herzen liegen, wie z. B. mit der Darstellung des weiblichen Körpers, von der Kritik an seiner extremen Sexualisierung bis hin zu seiner Wiederaneignung. Charlotte Abramow hinterfragt die Normen, die den Körper einengen, und ist gleichzeitig eine Ode an die Frauen als plurale und freie Subjekte.

Ausgehend vom Körper zeigt die Ausstellung sowohl ikonische als auch neuere Bilder aus der jahrzehntelangen Karriere der Künstlerin. Absurdität und Selbstironie ziehen sich wie ein roter Faden durch Charlotte Abramows Kreationen, die ihre belgische Identität widerspiegeln.


Soulignant l'influence du surréalisme sur sa vision, les œuvres exposées abordent des thèmes chers à l'artiste, tels que les problématiques liées à la représentation des corps féminins, de la critique de leur sexualisation extrême à leur réappropriation. Tout en questionnant les normes qui enferment les corps, le travail de Charlotte Abramow est une ode à la femme en tant que sujet pluriel et libre.

Prenant le corps comme point de départ, l'exposition présente des images iconiques et d'autres plus récentes, tirées de la carrière de l'artiste qui s'étend sur une décennie. Absurdité et autodérision traversent les créations de Charlotte Abramow, comme un fil conducteur de son identité belge.


Evidenziando l'influenza del surrealismo sulla sua visione, le opere in mostra affrontano temi cari all'artista, come le questioni legate alla rappresentazione dei corpi femminili, dalla critica alla loro estrema sessualizzazione alla loro riappropriazione. Pur mettendo in discussione le norme che confinano i corpi, il lavoro di Charlotte Abramow è un'ode alla donna come soggetto plurale e libero.

Prendendo il corpo come punto di partenza, la mostra presenta immagini iconiche e più recenti, tratte dalla carriera decennale dell'artista. Assurdità e autoironia attraversano le creazioni di Charlotte Abramow, come un filo conduttore della sua identità belga.


Highlighting the influence of surrealism on her vision, the works on display address themes that are dear to the artist, such as the issues related to the representation of female bodies, from criticism of their extreme sexualisation to their reappropriation. While questioning the norms that confine bodies, Charlotte Abramow’s work is an ode to women as plural and free subjects.

Taking the body as a starting point, the exhibition presents both iconic and more recent images, drawn from the artist’s decade-long career. Absurdity and self-mockery run though Charlotte Abramow’s creations, like a guiding thread to her Belgian identity.

(Text: Hangar - Photo Art Center, Brussels)

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Des oiseaux | Hangar - Photo Art Center | Brussels
Sept.
9
bis 17. Dez.

Des oiseaux | Hangar - Photo Art Center | Brussels

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Hangar - Photo Art Center | Brussels
9. September - 17. Dezember 2022

Des oiseaux

Albarrán Cabrera, Roger Ballen, Byung-Hun Min, Graciela Iturbide, Leila Jeffreys, Rinko Kawauchi, Michael Kenna, Christophe Maout, Yoshinori Mizutani, Paolo Pellegrin, Bernard Plossu, Pentti Sammallahti, Terri Weifenbach


© Albarrán Cabrera


Es gibt sie in allen Größen, in allen Farben und von allen Horizonten; Vögel faszinieren uns, bewegen uns oder erschrecken uns. Der Hangar beherbergt 13 Fotografen mit 10 verschiedenen Nationalitäten, die alle einen individuellen Blick auf die Vögel werfen, denen sie auf ihren Reisen oder bei der Arbeit an bestimmten Projekten begegnet sind. Es handelt sich um ein wirklich einzigartiges Ensemble, das zunächst als Buchsammlung (Éditions Xavier Barral) entstand, bevor es in eine Ausstellung umgewandelt wurde.


De toutes tailles, de toutes couleurs et de tous horizons, les oiseaux nous fascinent, nous émeuvent ou nous effraient. Le Hangar accueille 13 photographes de 10 nationalités différentes, qui posent leur propre regard sur les oiseaux qu'ils ont croisés au cours de leurs voyages ou lors de projets spécifiques. Il s'agit d'un ensemble unique, qui a d'abord été créé sous la forme d'une collection de livres (Éditions Xavier Barral) avant d'être transformé en exposition.


Sono di tutte le dimensioni, di tutti i colori e di tutti gli orizzonti; gli uccelli ci affascinano, ci commuovono o ci spaventano. Hangar ospita 13 fotografi di 10 nazionalità diverse, tutti con uno sguardo individuale sugli uccelli che hanno incontrato durante i loro viaggi o durante la realizzazione di progetti specifici. Si tratta di un insieme davvero unico, nato come raccolta di libri (Éditions Xavier Barral) prima di essere trasformato in una mostra.


They come in all sizes, in all colours and from all horizons; birds fascinate us, move us or frighten us. Hangar is hosting 13 photographers of 10 different nationalities, all taking their own individual look at the birds that they have come across on their travels or when working on specific projects. This is a truly unique ensemble, which was first created as a collection of books (Éditions Xavier Barral) before being turned into an exhibition.

(Text: Hangar - Photo Art Center, Brussels)

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Trance’n’dance - Isabel Muñoz | Hangar – Photo Art Center | Brussels
Apr.
22
bis 18. Juni

Trance’n’dance - Isabel Muñoz | Hangar – Photo Art Center | Brussels

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Hangar – Photo Art Center | Brussels
22. April – 18. Juni 2022

Trance’n’dance
Isabel Muñoz 


Untitled, from de series Agua, 2017 © Isabel Muñoz


Mit Trance'n'dance präsentiert der Hangar die erste große Ausstellung von Isabel Muñoz in Belgien. Anhand der Werke, die die spanische Fotografin und Videokünstlerin in den letzten 10 Jahren geschaffen hat, nimmt der Hangar den Besucher mit auf eine Reise in die visuelle Welt einer Künstlerin, die manchmal als "Körperporträtistin" bezeichnet wird. Als echte Geschichtenerzählerin "erzählt" uns Muñoz von den Praktiken und Ritualen, die sie in den vier Ecken der Welt beobachtet hat, unabhängig davon, ob sie mit der Zivilisation oder der Identität zu tun haben oder sogar manchmal transgressiv sind. Anhand der Geschichten dieser spezifischen Gemeinschaften zeigt die Ausstellung ein Werk, das sich grundlegend mit der conditio humana und ihrer erstaunlichen Fähigkeit befasst, Grenzen zu überschreiten und aufzuheben, sowohl emotionale als auch physische. Präzise und stets perfektionistisch, schärft Isabel Muñoz ständig ihre Neugierde und experimentiert mit dem Medium der Fotografie. Dadurch gelingt es ihr, ihren Bildern eine gewisse Form der Transzendenz zu verleihen und sichtbar zu machen, was unsere Sinne zwar wahrnehmen, aber nicht benennen können.

Der Hangar hat die Ausstellung in drei unterschiedliche und doch fließende Abschnitte unterteilt, die von einer Reihe von übergreifenden Themen geprägt sind: Immanenz, Trance und Tanz.

Der erste Teil der Ausstellung "Inmanencia" zeigt den instinktiven Teil des Menschen, seine Verbundenheit mit seinen Ursprüngen und seinem Land. Der Butō, ein traditioneller japanischer Tanz, ist eine Hymne an die Langsamkeit und die Selbstbeobachtung, intensiv und beängstigend zugleich. In dem Bestreben, Tabuthemen in einem traditionsreichen Japan anzusprechen, preist er das Alter und stellt die Frage nach dem Geschlecht. Die in Ton gehüllten bolivianischen Tänzerinnen und Tänzer huldigen Pachamama, der Göttin der Erde, und tauchen in ihre primitiven Ursprünge ein. Mit Hijras wirft Isabel Muñoz die Frage der Transidentität als spezifisches Merkmal der menschlichen Existenz auf, während ihr Video Mujer Árbol den Mythos der Erbsünde neu interpretiert. Die Künstlerin vertieft ihre Überlegungen zum Ursprung des Menschen, indem sie ihren Blick auf die großen Primaten und auf Los Españoles (eine iberische Pferderasse) richtet. Diese Tiere sind wie ein Spiegel unserer selbst, sei es in der Hingabe einer Haltung oder in der Kontrolle ihrer Körperhaltung.

Die Ausstellung wird mit dem Teil "Agua" fortgesetzt, der aus neueren Arbeiten des Künstlers besteht, die in den letzten drei Jahren in Japan entstanden sind. Anhand von Modellen, die sich für den Schutz der Ozeane einsetzen, taucht Isabel Muñoz in die Tiefe des Wesens ein, das sich der Schwerelosigkeit des Wassers hingibt. Es besteht eine spürbare Spannung zwischen der "Leichtigkeit" des Körpers in der Bewegung und der Anstrengung, die Aufgabe zu vollenden, was insbesondere in diesen Gesten in Kontakt mit Plastikresten zum Ausdruck kommt. Isabel Muñoz, die versucht, uns vor dem Klimawandel zu warnen, stellt ebenfalls ein neues Projekt aus: Coralotipia, hergestellt aus dem Pulver von Korallen.

Éxtasis" schließlich vereint drei Serien, in denen Isabel Muñoz diejenigen sublimiert, die ihr körperliches Leiden in Energie und eine Quelle des Vergnügens umwandeln und durch ihre Praxis einen Zustand der Trance erreichen: Metamorphosis II oder die Sitzungen der Körpersuspension, Two, Three, Four oder das Shibari in Japan und Nine Gods oder die Selbstverstümmelung von Anhängern bei einem taoistischen Festival. Die gesamte Ausstellung ist von einer spürbaren Spannung geprägt, die in diesem letzten Kapitel ihren Höhepunkt erreicht. Jenseits von Mystik, erotischer Kunst oder körperlichen Verwandlungen versucht Isabel Muñoz, das Geheimnis des Körpers und der Gefühle zu durchdringen. Immanenz und Transzendenz vereinen sich in einer Ekstase, die das Auge der Fotografin auf subtile Weise erahnt.

Die Ausstellung besteht aus etwa hundert Bildern und einer Reihe von Videos und Fotogrammen. Die Platin-Palladium-Abzüge wurden von der Künstlerin selbst in ihrem Atelier in Madrid hergestellt. Neben der Hauptausstellung Trance'n'dance zeigt der Hangar auch eine Serie von 10 "ikonischen" Bildern der Künstlerin. Trance'n'dance wird auch in Form eines "Magalogs" veröffentlicht. 


Avec Trance'n'dance, Hangar présente la première grande exposition d'Isabel Muñoz en Belgique. À partir des œuvres réalisées par la photographe et vidéaste espagnole au cours des dix dernières années, le Hangar invite le visiteur à un voyage dans l'univers visuel d'une artiste que l'on qualifie parfois de " portraitiste du corps ". Véritable conteuse, Muñoz nous "raconte" les pratiques et les rituels qu'elle a observés aux quatre coins du monde, qu'ils soient liés à la civilisation ou à l'identité, ou même parfois transgressifs. À travers les histoires de ces communautés spécifiques, l'exposition présente un travail fondamentalement axé sur la condition humaine et son étonnante capacité à dépasser et abolir les limites, tant émotionnelles que physiques. Précise et toujours perfectionniste, Isabel Muñoz aiguise constamment sa curiosité et expérimente le médium de la photographie. Grâce à elle, elle parvient à injecter une certaine forme de transcendance dans ses images, rendant visible ce que nos sens peuvent percevoir, mais ne peuvent mettre un nom dessus.

Hangar a divisé l'exposition en trois sections à la fois distinctes et fluides, façonnées par un certain nombre de thèmes transversaux : l'immanence, la transe et la danse.

La première partie de l'exposition "Inmanencia" révèle la part instinctive de l'homme, son attachement à ses origines et à sa terre. À la fois intense et effrayant, le butō, une danse traditionnelle japonaise, est un hymne à la lenteur et à l'introspection. Souhaitant évoquer des sujets tabous dans un Japon pétri de traditions, elle fait l'éloge de la vieillesse et aborde la question du genre. Quant aux danseurs boliviens recouverts d'argile, ils rendent hommage à Pachamama, la déesse de la Terre, et se replongent dans leurs origines primitives. Avec Hijras, Isabel Muñoz aborde la question de la transidentité comme spécificité de la condition humaine, tandis que sa vidéo Mujer Árbol réinterprète le mythe du péché originel. L'artiste pousse plus loin sa réflexion sur les origines de l'homme en focalisant son objectif sur les grands primates et sur Los Españoles (une race de chevaux ibériques). Ces animaux sont comme des miroirs de nous-mêmes, que ce soit dans l'abandon d'une attitude ou dans le contrôle de leur posture.

L'exposition se poursuit avec la partie "Agua", composée d'œuvres récentes réalisées par l'artiste au cours des trois dernières années au Japon. À partir de modèles engagés dans la protection des océans, Isabel Muñoz plonge dans la profondeur de l'être qui s'abandonne à l'apesanteur de l'eau. Il existe une tension perceptible entre la "légèreté" du corps en mouvement et la lutte pour accomplir la tâche, comme en témoignent notamment ces gestes au contact des résidus de plastique. Isabel Muñoz, dans sa tentative de nous avertir du changement climatique, expose également un nouveau projet : Coralotipia, produit à partir de la poudre de corail.

Enfin, "Éxtasis" réunit trois séries dans lesquelles Isabel Muñoz sublime ceux qui transforment leur souffrance corporelle en énergie et en source de plaisir, atteignant par leur pratique un état de transe : Metamorphosis II ou les séances de suspension du corps, Two, Three, Four ou le shibari au Japon et Nine Gods ou l'automutilation des adeptes d'un festival taoïste. La tension est palpable tout au long de l'exposition, qui atteint son apogée dans ce dernier chapitre. Isabel Muñoz, au-delà du mysticisme, de l'art érotique ou des transformations corporelles cherche à percer le secret du corps et des sentiments. Immanence et transcendance se rejoignent alors dans une extase qu'entrevoit subtilement l'œil du photographe.

L'exposition est composée d'une centaine de photos et de quelques vidéos et photogrammes. Les tirages au platine-palladium ont été réalisés par l'artiste elle-même dans son studio de Madrid. Parallèlement à l'exposition principale Trance'n'dance, le Hangar présente également une série de 10 images "iconiques" de l'artiste. Trance'n'dance est également publiée sous la forme d'un "magalogue". 


Con Trance'n'dance, Hangar presenta la prima grande mostra di Isabel Muñoz in Belgio. Attingendo alle opere prodotte dalla fotografa e videomaker spagnola negli ultimi 10 anni, Hangar accompagna il visitatore in un viaggio nel mondo visivo di un'artista che viene talvolta chiamata "ritrattista del corpo". Autentico cantastorie, Muñoz ci "racconta" le pratiche e i rituali che ha osservato ai quattro angoli del mondo, che siano legati alla civiltà o all'identità, o che siano anche trasgressivi a volte. Attraverso le storie di queste specifiche comunità, la mostra mette in mostra un lavoro incentrato fondamentalmente sulla condizione umana e la sua incredibile capacità di andare oltre e abolire i limiti, sia emotivi che fisici. Precisa e sempre perfezionista, Isabel Muñoz affina costantemente la sua curiosità e sperimenta il mezzo fotografico. Attraverso di esso, riesce a iniettare una certa forma di trascendenza nelle sue immagini, rendendo visibile ciò che i nostri sensi possono percepire, ma a cui non possono dare un nome.

Hangar ha diviso la mostra in tre sezioni distinte ma fluide, plasmate da una serie di temi trasversali: immanenza, trance e danza.

La prima parte della mostra "Inmanencia" rivela la parte istintiva degli esseri umani, il loro attaccamento alle loro origini e alla loro terra. Allo stesso tempo intenso e spaventoso, il butō, una danza tradizionale giapponese, è un inno alla lentezza e all'introspezione. Volendo evocare temi tabù in un Giappone intriso di tradizione, elogia la vecchiaia e affronta la questione del genere. Quanto alle danzatrici boliviane coperte di argilla, esse rendono omaggio a Pachamama, la dea della Terra, e si immergono nelle loro origini primitive. Con Hijras, Isabel Muñoz affronta la questione della trans-identità come caratteristica specifica della condizione umana, mentre il suo video, Mujer Árbol, reinterpreta il mito del peccato originale. L'artista porta avanti la sua riflessione sulle origini umane puntando l'obiettivo sui grandi primati e su Los Españoles (una razza di cavalli iberici). Questi animali sono come specchi di noi stessi, sia nell'abbandono di un atteggiamento che nel controllo della loro postura.

La mostra continua con la parte "Agua", composta da opere recenti realizzate dall'artista negli ultimi tre anni in Giappone. Utilizzando modelli impegnati nella protezione degli oceani, Isabel Muñoz si immerge nella profondità dell'essere che si abbandona all'assenza di peso dell'acqua. C'è una tensione percepibile tra la "leggerezza" del corpo in movimento e la lotta per portare a termine il compito, come evidenziato in particolare da questi gesti a contatto con residui di plastica. Isabel Muñoz, nel suo tentativo di avvertirci del cambiamento climatico, espone anche un nuovo progetto: Coralotipia, prodotto dalla polvere di corallo.

Infine, "Éxtasis" riunisce tre serie in cui Isabel Muñoz sublima coloro che trasformano la loro sofferenza corporale in energia e fonte di piacere, raggiungendo uno stato di trance attraverso la loro pratica: Metamorphosis II o le sessioni di sospensione del corpo, Two, Three, Four o lo shibari in Giappone e Nine Gods o l'automutilazione degli adepti in un festival taoista. C'è una tensione palpabile in tutta la mostra, che raggiunge il suo apice in questo capitolo finale. Isabel Muñoz, al di là del misticismo, dell'arte erotica o delle trasformazioni corporee, cerca di penetrare il segreto del corpo e dei sentimenti. Immanenza e trascendenza si uniscono allora in un'estasi che viene intravista sottilmente dall'occhio della fotografa.

La mostra si compone di un centinaio di immagini e di un certo numero di video e fotogrammi. Le stampe al platino-palladio sono state prodotte dall'artista stessa nel suo studio di Madrid. Accanto alla mostra principale Trance'n'dance, Hangar presenta anche una serie di 10 immagini "iconiche" dell'artista. Trance'n'dance è anche pubblicato sotto forma di "magalogue". 


With Trance’n’dance, Hangar presents the first major exhibition by Isabel Muñoz in Belgium. Drawing on the works produced by the Spanish photographer and video-maker over the past 10 years, Hangar takes the visitor on a journey into the visual world of an artist who is sometimes called a “body portraitist”. A genuine storyteller, Muñoz “tells” us about the practices and rituals she has observed in the four corners of the world, whether they be related to civilisation or identity, or even be transgressive sometimes. Through the stories of these specific communities, the exhibition showcases a work focused fundamentally on the human condition and its amazing ability to go beyond and abolish limits, both emotional and physical. Precise and always a perfectionist, Isabel Muñoz is constantly sharpening her curiosity and experimenting with the medium of photography. Through it, she succeeds in injecting a certain form of transcendence into her pictures, making visible what our senses may perceive, but cannot put a name to.

Hangar has divided the show into three sections that are both distinct yet fluid, shaped by a number of transversal themes: immanence, trance, and dance.

The first part of the exhibition “Inmanencia” reveals the instinctive part of humans, their attachment to their origins and their land. Both intense and frightening, the butō, a traditional Japanese dance, is a hymn to slowness and introspection. Wishing to evoke taboo subjects in a Japan steeped in tradition, it praises old age and addresses the question of gender. As for the Bolivian dancers covered in clay, they pay homage to Pachamama, the goddess of the Earth, and immerse themselves in their primitive origins. Through Hijras, Isabel Muñoz broaches the question of trans-identity as a specific feature of the human condition, whereas her video, Mujer Árbol, reinterprets the myth of original sin. The artist takes her reflection on human origins further by focusing her lens on the great primates and on Los Españoles (a breed of Iberian horses). These animals are like mirrors of ourselves, whether in the abandonment of an attitude or in the control of their posture.

The exhibition continues with the part "Agua", composed of recent works made by the artist in the last three years in Japan. Using models committed to the protection of the oceans, Isabel Muñoz dives into the depth of the being who abandons itself to the weightlessness of water. There is a perceptible tension between the “lightness” of the body in movement and the struggle to complete the task, as evidenced in particular by these gestures in contact with plastic residue. Isabel Muñoz, in her attempts to warn us of climate change, is also exhibiting a new project: Coralotipia, produced from the powder of coral.

Finally, “Éxtasis” brings together three series in which Isabel Muñoz sublimates those who transform their bodily suffering into energy and a source of pleasure, achieving a state of trance through their practice: Metamorphosis II or the sessions of body suspension, Two, Three, Four or the shibari in Japan and Nine Gods or the self-mutilation of followers at a Taoist festival. There is palpable tension throughout the exhibition, which reaches its climax in this final chapter. Isabel Muñoz, beyond mysticism, erotic art or bodily transformations seeks to pierce the secret of the body and feelings. Immanence and transcendence then come together in ecstasy that is glimpsed subtly by the eye of the photographer.

The exhibition is made up of a hundred or so pictures and a number of videos and photograms. The platinum-palladium prints were produced by the artist herself in her Madrid studio. Alongside the main Trance’n’dance exhibition, Hangar is also presenting a series of 10 of the artist’s “iconic” images. Trance’n’dance is also published in the form of a “magalogue”.

(Text: Hangar - Photo Art Center, Brussels)

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Louise Bourgeois: Intimate Portrait - Jean-François Jaussaud | Hangar – Photo Art Center | Brussels
Apr.
22
bis 18. Juni

Louise Bourgeois: Intimate Portrait - Jean-François Jaussaud | Hangar – Photo Art Center | Brussels

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Hangar – Photo Art Center | Brussels
22. April – 18. Juni 2022

Louise Bourgeois: Intimate Portrait
Jean-François Jaussaud


Louise Bourgeois’s home on 20th Street in NYC in 2000. © The Easton Foundation/VAGA at ARS, NY; photo: © Jean-François Jaussaud


Jean-François Jaussaud zeichnet ein intimes Porträt von Louise Bourgeois (1911-2010, FR/US). Louise Bourgeois, eine bedeutende Künstlerin des 21. Jahrhunderts, war bildende Künstlerin, Bildhauerin und Malerin. Jean-François Jaussaud lernte die Künstlerin in New York kennen. Ein erstes Fotoshooting im April 1995 führte zu zahlreichen weiteren Begegnungen in den letzten 11 Jahren des Lebens der Künstlerin. In ihrem Atelier in Brooklyn oder in ihrer Wohnung in Chelsea gelingt es Jean-François Jaussaud, Louise Bourgeois so einzufangen, wie sie ist: schelmisch, fröhlich, engagiert, aber auch unberechenbar. Er lässt sich von der Atmosphäre des Hauses, "ihrer Zelle, ihrem Theater", imprägnieren und kann sich frei inmitten ihres Atelier-Labors bewegen, einem Schlachtfeld voller Erinnerungen. Der Fotograf beobachtet den Künstler bei seiner Arbeit und bietet uns ein Porträt voller Genauigkeit. Sie werden sich im Februar 2006 zum letzten Mal treffen.


Jean-François Jaussaud dresse un portrait intime de Louise Bourgeois (1911-2010, FR/US). Figure artistique majeure du XXIe siècle, elle était plasticienne, sculpteur et peintre. Jean-François Jaussaud a rencontré l'artiste à New York. Une première séance photo en avril 1995 a donné lieu à de nombreuses autres rencontres au cours des 11 dernières années de la vie de l'artiste. Dans son atelier de Brooklyn ou dans sa maison de Chelsea, Jean-François Jaussaud parvient à saisir Louise Bourgeois telle qu'elle est : espiègle, joyeuse, investie mais aussi imprévisible. Il se laisse imprégner par l'atmosphère de la maison, "sa cellule, son théâtre" et est libre de circuler au milieu de son atelier-laboratoire, un champ de bataille rempli de souvenirs. Le photographe observe l'artiste au cœur de son travail et nous offre un portrait plein de justesse. Ils se rencontreront pour la dernière fois en février 2006.


Jean-François Jaussaud traccia un ritratto intimo di Louise Bourgeois (1911-2010, FR/US). Figura artistica di spicco del XXI secolo, è stata un'artista visiva, scultrice e pittrice. Jean-François Jaussaud ha incontrato l'artista a New York. Una prima sessione fotografica nell'aprile 1995 ha dato luogo a molti altri incontri durante gli ultimi 11 anni della vita dell'artista. Nel suo studio di Brooklyn o nella sua casa di Chelsea, Jean-François Jaussaud riesce a catturare Louise Bourgeois così com'è: birichina, gioiosa, investita ma anche imprevedibile. Si lascia impregnare dall'atmosfera della casa, "la sua cella, il suo teatro" ed è libero di circolare in mezzo al suo studio-laboratorio, un campo di battaglia pieno di ricordi. Il fotografo osserva l'artista nel cuore del suo lavoro e ci offre un ritratto pieno di precisione. Si incontreranno per l'ultima volta nel febbraio 2006.


Jean-François Jaussaud draws an intimate portrait of Louise Bourgeois (1911-2010, FR/US). A major artistic figure of the 21st century, she was a visual artist, sculptor and painter. Jean-François Jaussaud met the artist in New York. A first photo session in April 1995 gave way to many other encounters during the last 11 years of the artist's life. In her Brooklyn studio or in her Chelsea home, Jean-François Jaussaud manages to capture Louise Bourgeois as she is: mischievous, joyful, invested but also unpredictable. He lets himself be impregnated by the atmosphere of the house, "her cell, her theater" and is free to circulate in the middle of her studio-laboratory, a battlefield filled with memories. The photographer observes the artist at the heart of his work and offers us a portrait full of accuracy. They will meet for the last time in February 2006.

(Text: Hangar - Photo Art Center, Brussels)

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Ausstellung | Parrathon - Martin Parr | Hangar Photo Art Center | Brussels
Sept.
17
bis 18. Dez.

Ausstellung | Parrathon - Martin Parr | Hangar Photo Art Center | Brussels

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Hangar Photo Art Center | Brussels
17. September - 18. Dezember 2021

Parrathon
Martin Parr


Autoportrait, Benidorm, Spain 1997 © Martin Parr/Magnum Photos.

Autoportrait, Benidorm, Spain 1997 © Martin Parr/Magnum Photos.


Der Hangar freut sich, die erste Retrospektive des englischen Fotografen Martin Parr (*1952) in Belgien zu präsentieren. Diese Ausstellung zeichnet vierzig Jahre der Karriere des Künstlers anhand von 15 symbolträchtigen Serien nach. Über 400 farbenfrohe und skurrile Bilder voller Spaß und Ironie sind auf drei Etagen des Hangar-Kunstzentrums zu sehen.   

Der moderne Satiriker Martin Parr gilt als einer der wichtigsten Vertreter der zeitgenössischen Dokumentarfotografie und wird als einer der berühmtesten Fotografen der Welt gehandelt. Als "Chronist unserer Zeit" (so Thomas Weski) durchleuchtet er die Welt mit seinem verschmitzten Blick und produziert ungewöhnliche, oft überzogene oder groteske Bilder in grellen Farben. 

Mit typisch englischem Humor fotografiert er die westliche Gesellschaft, die von Massenkonsum, einer unberechenbaren Wirtschaft und einem dysfunktionalen politischen Umfeld geprägt ist, mitunter schonungslos: Neben Arbeiten aus berühmten Serien wie The Last Resort, Think of England, Luxury und Common Sense sind auch seine frühen Serien zu sehen: Schlechtes Wetter und Nonkonformisten.


Le Hangar est heureux de présenter la première rétrospective en Belgique du photographe anglais Martin Parr (*1952). Cette exposition retrace quarante ans de carrière de l'artiste à travers 15 séries symboliques. Plus de 400 images colorées et décalées, pleines d'humour et d'ironie, sont présentées sur les trois étages du centre d'art Hangar.   

Satiriste des temps modernes, Martin Parr est considéré comme l'un des plus importants représentants de la photographie documentaire contemporaine et est salué comme l'un des photographes les plus célèbres au monde. Chroniqueur de notre temps" (selon Thomas Weski), il scrute le monde de son regard malicieux, produisant des images insolites, souvent exagérées ou grotesques, aux couleurs criardes. 

Associé à un humour typiquement anglais, il photographie la société occidentale - parfois sans pitié - façonnée par la consommation de masse, une économie imprévisible et un contexte politique dysfonctionnel.Outre des œuvres issues de séries célèbres telles que The Last Resort, Think of England, Luxury et Common Sense, l'exposition présente également ses premières séries : Bad Weather et Non Conformists.


Hangar è lieta di presentare la prima retrospettiva in Belgio del fotografo inglese Martin Parr (*1952). Questa mostra ripercorre quarant'anni di carriera dell'artista attraverso 15 serie simboliche. Più di 400 immagini colorate e stravaganti, piene di divertimento e ironia, sono esposte nei tre piani del centro d'arte Hangar.   

Satirico dei giorni nostri, Martin Parr è considerato uno dei più importanti rappresentanti della fotografia documentaria contemporanea ed è salutato come uno dei fotografi più famosi del mondo. Come "cronista del nostro tempo" (così dice Thomas Weski), scruta il mondo con il suo sguardo malizioso, producendo immagini insolite, spesso esagerate o grottesche, in colori sgargianti. 

Associato all'umorismo tipicamente inglese, fotografa la società occidentale - a volte in modo spietato - plasmata com'è dal consumo di massa, da un'economia imprevedibile e da uno sfondo politico disfunzionale.Oltre alle opere di serie celebri come The Last Resort, Think of England, Luxury e Common Sense, la mostra comprende anche le sue prime serie: Bad Weather e Non Conformists.


Hangar is delighted to present the first retrospective in Belgium of the English photographer, Martin Parr (*1952). This exhibition retraces forty years of the artist’s career through 15 symbolic series. Over 400 colourful and quirky images, filled with fun and irony, are displayed across the three floors of the Hangar art centre.   

A modern-day satirist, Martin Parr is considered one of the most important representatives of contemporary documentary photography and is hailed as one of the most famous photographers in the world. As a “chronicler of our time” (so says Thomas Weski), he scans the world with his mischievous gaze, producing unusual images, often exaggerated or grotesque, in garish colours. 

Associated with quintessentially English humour, he photographs Western society – sometimes ruthlessly – shaped as it is by mass consumption, an unpredictable economy and a dysfunctional political backdrop.In addition to works from celebrated series such as The Last Resort, Think of England, Luxury and Common Sense, the exhibition also includes his early series: Bad Weather and Non Conformists.

(Text: Hangar Photo Art Center, Brussels)

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Ausstellung | Parrathon - Martin Parr | Hangar Photo Art Center | Brussels
Juli
9
3:30 PM15:30

Ausstellung | Parrathon - Martin Parr | Hangar Photo Art Center | Brussels


Hangar Photo Art Center | Brussels
17. September - 18. Dezember 2021

Parrathon
Martin Parr


Autoportrait, Benidorm, Spain, 1997 © Martin Parr/Magnum Photos

Autoportrait, Benidorm, Spain, 1997 © Martin Parr/Magnum Photos


Der Hangar freut sich, die erste Retrospektive des englischen Fotografen Martin Parr (°1952) in Belgien zu präsentieren. Diese Ausstellung zeichnet vierzig Jahre der Karriere des Künstlers durch 15 symbolische Serien nach. Über 400 farbenfrohe und skurrile Bilder voller Spaß und Ironie werden auf den drei Etagen des Kunstzentrums Hangar gezeigt.   

Als Satiriker der Neuzeit gilt Martin Parr als einer der wichtigsten Vertreter der zeitgenössischen Dokumentarfotografie und wird als einer der berühmtesten Fotografen der Welt gehandelt. Als "Chronist unserer Zeit" (so Thomas Weski) tastet er die Welt mit seinem schelmischen Blick ab und produziert ungewöhnliche Bilder, oft übertrieben oder grotesk, in schrillen Farben. 

Mit typisch englischem Humor fotografiert er die westliche Gesellschaft, die von Massenkonsum, einer unberechenbaren Wirtschaft und einer dysfunktionalen Politik geprägt ist, mitunter schonungslos: Neben Arbeiten aus gefeierten Serien wie The Last Resort, Think of England, Luxury und Common Sense sind auch seine frühen Serien zu sehen: Bad Weather und Non Conformists.


Le Hangar est heureux de présenter la première rétrospective en Belgique du photographe anglais Martin Parr (°1952). Cette exposition retrace quarante ans de carrière de l'artiste à travers 15 séries symboliques. Plus de 400 images colorées et décalées, pleines d'humour et d'ironie, sont présentées sur les trois étages du centre d'art Hangar.   

Satiriste des temps modernes, Martin Parr est considéré comme l'un des plus importants représentants de la photographie documentaire contemporaine et est salué comme l'un des photographes les plus célèbres au monde. Chroniqueur de notre temps" (selon Thomas Weski), il scrute le monde de son regard malicieux, produisant des images insolites, souvent exagérées ou grotesques, aux couleurs criardes. 

Associé à un humour typiquement anglais, il photographie la société occidentale - parfois sans pitié - façonnée par la consommation de masse, une économie imprévisible et un contexte politique dysfonctionnel.Outre des œuvres issues de séries célèbres telles que The Last Resort, Think of England, Luxury et Common Sense, l'exposition présente également ses premières séries : Bad Weather et Non Conformists.


Hangar è lieta di presentare la prima retrospettiva in Belgio del fotografo inglese Martin Parr (°1952). Questa mostra ripercorre quarant'anni di carriera dell'artista attraverso 15 serie simboliche. Più di 400 immagini colorate e stravaganti, piene di divertimento e ironia, sono esposte nei tre piani del centro d'arte Hangar.   

Satirico dei giorni nostri, Martin Parr è considerato uno dei più importanti rappresentanti della fotografia documentaria contemporanea ed è salutato come uno dei fotografi più famosi del mondo. Come "cronista del nostro tempo" (così dice Thomas Weski), scruta il mondo con il suo sguardo malizioso, producendo immagini insolite, spesso esagerate o grottesche, in colori sgargianti. 

Associato all'umorismo tipicamente inglese, fotografa la società occidentale - a volte in modo spietato - plasmata com'è dal consumo di massa, da un'economia imprevedibile e da uno sfondo politico disfunzionale.Oltre alle opere di serie celebri come The Last Resort, Think of England, Luxury e Common Sense, la mostra comprende anche le sue prime serie: Bad Weather e Non Conformists.


Hangar is delighted to present the first retrospective in Belgium of the English photographer, Martin Parr (°1952). This exhibition retraces forty years of the artist’s career through 15 symbolic series. Over 400 colourful and quirky images, filled with fun and irony, are displayed across the three floors of the Hangar art centre.   

A modern-day satirist, Martin Parr is considered one of the most important representatives of contemporary documentary photography and is hailed as one of the most famous photographers in the world. As a “chronicler of our time” (so says Thomas Weski), he scans the world with his mischievous gaze, producing unusual images, often exaggerated or grotesque, in garish colours. 

Associated with quintessentially English humour, he photographs Western society – sometimes ruthlessly – shaped as it is by mass consumption, an unpredictable economy and a dysfunctional political backdrop.In addition to works from celebrated series such as The Last Resort, Think of England, Luxury and Common Sense, the exhibition also includes his early series: Bad Weather and Non Conformists.

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Ausstellung | Regarde mon histoire | Hangar - Photo Art Center | Brussels
Mai
20
bis 17. Juli

Ausstellung | Regarde mon histoire | Hangar - Photo Art Center | Brussels

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Hangar - Photo Art Center | Brussels
20. Mai - 17. Juli 2021

Regarde mon histoire


Katherine Longly, series To tell my real intentions, I want to eat only haze like a hermit, 2016. © Katherine Longly

Katherine Longly, series To tell my real intentions, I want to eat only haze like a hermit, 2016. © Katherine Longly


Nach dem Erfolg von "The World Within" und einem Publikum auf der Suche nach und einem Publikum auf der Suche nach Emotionen, passt sich der Hangar dem gestörten Kontext an und schlägt eine und bietet ein Thema, das eminent menschlich ist. "Schau dir meine Geschichte an / Kijk naar mijn verhaal " ist eine Gruppenausstellung von zehn Fotografen, die die gemeinsam haben, dass sie an einer belgischen Kunstschule ausgebildet wurden.

"Regarde mon histoire / Kijk naar mijn verhaal" ist um den Künstler herum verankert Fotografin Véronique Ellena. Ein bekannter Künstler in der französischen Kunstszene französischen Kunstszene, machte sie ihre ersten Schritte in Belgien. In der Tat, nachdem die von Nancy und Dijon, setzte Véronique Ellena ihre Ausbildung an der in der fotografischen Werkstatt von La Cambre (Brüssel), unter der Leitung von unter der Leitung von Gilbert Fastenaekens. "Als Student und dann als junger Künstler in Belgien ermöglichte mir wichtige Begegnungen, die bis heute andauern. “. Mit Vivre sa vie hat der Künstler für diese Ausstellung eine Retrospektive geschaffen retrospektive und introspektive Reise, durch ein Dutzend Serien.

Neben Véronique Ellena versammelt der Hangar Künstler "made in Belgien": Vincen Beeckman, Téo Becher & Solal Israel, Elise Corten, Anne De Gelas, France Dubois, Antoine Grenez, Katherine Longly und Hanne Van Assche. Diese Gruppenausstellung lädt den Besucher zu einem Spaziergang durch menschliche und intime Bildgeschichten und liefert sowohl biografische und autobiografische Geschichten.


Après le succès de « The World Within » et un public en quête d’émotion, Hangar s’adapte au contexte perturbé et propose un thème éminemment humain. « Regarde mon histoire / Kijk naar mijn verhaal » est une exposition collective rassemblant dix photographes ayant comme point commun d’avoir été formés dans une école d’art belge.

« Regarde mon histoire / Kijk naar mijn verhaal » s’ancre autour de l’artiste photographe Véronique Ellena. Artiste reconnue de la scène artistique française, elle a fait ses premières armes en Belgique. En effet, après les Beaux-Arts de Nancy et Dijon, Véronique Ellena a poursuivi sa formation à l’atelier photographique de La Cambre (Bruxelles), sous la direction de Gilbert Fastenaekens. « Être étudiante puis jeune artiste en Belgique m’a permis de faire des rencontres importantes qui se prolongent encore aujourd’hui ». Avec Vivre sa vie l’artiste a créé, pour cette exposition, un parcours rétrospectif et introspectif, au travers d’une dizaine de séries.

Hangar rassemble aux côtés de Véronique Ellena des artistes « made in Belgium » : Vincen Beeckman, Téo Becher & Solal Israel, Elise Corten, Anne De Gelas, France Dubois, Antoine Grenez, Katherine Longly et Hanne Van Assche. Cette exposition collective invite le visiteur à cheminer au travers d’histoires visuelles humaines et intimes et livre à la fois des récits biographiques et autobiographiques.


Hangar has created “Regarde mon histoire/ Kijk naar mijn verhaal”, a collective exhibition bringing together ten made in Belgium photographers.

“Regarde mon histoire/ Kijk naar mijn verhaal” invites the visitor to take a journey through a series of visual stories that are both human and intimate. Through their individual photographic story, the artists present their own experiences and those of others.

“Regarde mon histoire/ Kijk naar mijn verhaal” gravitates around the artist-photographer, Véronique Ellena, who studied in the photographic workshop at La Cambre. The artist has created a retrospective journey through ten series, illustrating the influence that the Belgian soul has had on her work. Hangar has brought together by Véronique Ellena’s side artists who, like her, have all had journeys in the medium of photography: Vincen Beeckman, Téo Becher & Solal Israel, Elise Corten, Anne De Gelas, France Dubois, Antoine Grenez, Katherine Longly and Hanne Van Assche.


Na het succes van “The World Within” en met een publiek dat op zoek is naar emotie, past Hangar zich aan de moeilijke omstandigheden aan en stelt een bij uitstek menselijk thema voor. “Regarde mon histoire/ Kijk naar mijn verhaal” is een collectieve tentoonstelling van tien fotografen samen die gemeen hebben dat ze in België zijn opgeleid.

“Regarde mon histoire/ Kijk naar mijn verhaal” draait om kunstenares-fotografe Véronique Ellena. Erkend kunstenaar van de Franse artistieke scene, maakte ze haar debuut in België. Na de Beaux-Arts in Nancy en Dijon zette Véronique Ellena haar opleiding voort in de fotostudio in La Cambre (Brussel), onder leiding van Gilbert Fastenaekens. «Als student en daarna een jonge kunstenaar in België, heb ik belangrijke ontmoetingen kunnen maken die tot op de dag van vandaag oortduren». Met Vivre sa vie creëerde de kunstenaar voor deze tentoonstelling een retrospectieve en introspectieve reis door tien series.

Hangar brengt ‘made in Belgium’-kunstenaars samen naast Véronique Ellena: Vincen Beeckman, Téo Becher & Solal Israel, Elise Corten, Anne De Gelas, France Dubois, Antoine Grenez, Katherine Longly en Hanne Van Assche. “Regarde mon histoire/ Kijk naar mijn verhaal” geeft bezoekers de kans om acht menselijke en intieme visuele verhalen te beleven. Aan de hand van hun fotografische relaas vertellen de kunstenaars over biografische en autobiografische verhalen.

(Text: Hangar - Photo Art Center, Brussels)

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Ausstellung | Lost & Found - Collections Edgard F. Grima and Veys-Verhaevert | Hangar - Photo Art Center | Brussels
Apr.
22
bis 5. Juni

Ausstellung | Lost & Found - Collections Edgard F. Grima and Veys-Verhaevert | Hangar - Photo Art Center | Brussels

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Hangar - Photo Art Center | Brussels
22. April - 5. Juni 2021

Lost & Found
Collections Edgard F. Grima and Veys-Verhaevert


Benoît Maire, Le fruit défendu, 2013. 16,5 x 22,5 cm. Tirage Lamda. Collection Veys-Verhaevert

Benoît Maire, Le fruit défendu, 2013. 16,5 x 22,5 cm. Tirage Lamda. Collection Veys-Verhaevert


Hangar präsentiert "Lost and Found", eine Auswahl an zeitgenössischen Kunstwerken, durch die Augen zweier Sammler. Die Ausstellung ist eine Gelegenheit für zwei leidenschaftliche Kenner, einen Dialog mit den Kunstwerken zu schaffen, die sie jeweils im Laufe der Jahre erworben haben. Lost and Found ist der Ort, an dem Fundsachen aufbewahrt werden.

"Ist eine Kunstsammlung nur eine Ansammlung von verlorenen und gefundenen Gegenständen? Verliert ein Künstler ein Kunstwerk, wenn er es an einen Sammler verkauft? Besitzt ein Sammler ein Kunstwerk vollständig?"

Artistes : Enric Farrés Duran, Pierre Gerard, Suchan Kinoshita, Emmanuelle Lainé, Pere Llobera, Benoît Maire, Mathieu Mercier, mountaincutters, Roman Ondak, Pratchaya Phinthong, Stéphanie Saadé, Ariel Schlesinger, Luis Urculo, Chaim Van Luit, Pep Vidal, Oriol Vilanova.


Hangar présente «Lost & Found», une sélection d’oeuvres d’art contemporain, à travers les yeux de deux collectionneurs. L’exposition est l’occasion pour deux connaisseurs passionnés de faire dialoguer les oeuvres d’art qu’ils ont acquises au fil des années. L’exposition est aussi l’occasion de montrer à quel point la photographie fait partie intégrante d’une collection d’art contemporain.

«Lost & Found» est l’endroit où les objets perdus sont conservés. Une collection d’art n’est-elle pas qu’une accumulation d’articles perdus et trouvés ? Un artiste perd-il une oeuvre lorsqu’il la vend à un collectionneur ? Un collectionneur possède-t-il totalement une oeuvre d’art ?

Artistes : Enric Farrés Duran, Pierre Gerard, Suchan Kinoshita, Emmanuelle Lainé, Pere Llobera, Benoît Maire, Mathieu Mercier, mountaincutters, Roman Ondak, Pratchaya Phinthong, Stéphanie Saadé, Ariel Schlesinger, Luis Urculo, Chaim Van Luit, Pep Vidal, Oriol Vilanova.


Hangar presents “Lost and Found”, a selection of contemporary artworks, through the eyes of two collectors. The exhibition is an opportunity for two passionate connoisseurs to create a dialogue with the art pieces they each have acquired over the years. Lost and Found is the place where lost property is kept.

“Is an art collection just an accumulation of lost and found articles? Does an artist lose an artwork when he sells it to a collector? Does a collector totally own a piece of art?”

Artists/ David Bestué, Enric Farrés Duran, Pierre Gerard, Suchan Kinoshita, Emmanuelle Lainé, Pere Llobera, Benoît Maire, Mathieu Mercier, mountaincutters, Roman Ondak, Pratchaya Phinthong, Stéphanie Saadé, Ariel Schlesinger, Luis Urculo, Chaim Van Luit, Pep Vidal, and Oriol Vilanova.


kunst, door de ogen van twee verzamelaars. De tentoonstelling is een gelegenheid voor twee gepassioneerde connaisseurs om de kunstwerken die ze in de loop der jaren hebben verworven samen te brengen. De tentoonstelling is ook een gelegenheid om te laten zien hoe fotografie een integraal onderdeel is van een hedendaagse kunstcollectie.

«Lost & Found» is waar verloren (en gevonden) voorwerpen worden bewaard. Is een kunstcollectie niet alleen een verzameling van verloren en gevonden voorwerpen ? Verliest een kunstenaar een werk wanneer hij het aan een verzamelaar verkoopt ? Bezit een verzamelaar volledig een kunstwerk ?

Kunstenaars : Enric Farrés Duran, Pierre Gerard, Suchan Kinoshita, Emmanuelle Lainé, Pere Llobera, Benoît Maire, Mathieu Mercier, mountaincutters, Roman Ondak, Pratchaya Phinthong, Stéphanie Saadé, Ariel Schlesinger, Luis Urculo, Chaim Van Luit, Pep Vidal, Oriol Vilanova.

(Text: Hangar - Photo Art Center, Brussels)

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Ausstellung | Borderline - Paul D'Haese | Hangar Photo Art Center | Brussels
Sept.
4
bis 24. Okt.

Ausstellung | Borderline - Paul D'Haese | Hangar Photo Art Center | Brussels


Hangar Photo Art Center | Brussels
4. September - 24. Oktober 2020

Borderline
Paul D’Haese


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Die nordfranzösische Küste ist von der Geschichte geprägt: der Atlantikwall, die Befreiung, die Flüchtlingslager. In diesem Sinne untersucht der Künstler auf nicht-dokumentarische Weise alle Arten von Wechselwirkungen: die zwischen Land und Meer, fest und trübe, innen und außen, eingesperrt und befreit. Paul D'Haese verbindet diese Themen mit der Suche nach Identität, im Extremfall mit der "Borderline"-Persönlichkeitsstörung.

Vor drei Jahren hatte er zum ersten Mal die Idee, diese Grenzlinie zu erforschen. Seither folgt er einer etwa 350 km Luftlinie langen Route von Bray-Dunes nach Le Havre. Mit der Kamera durchquert er etwa fünfzig Dörfer und Städte, zuerst mit dem Auto, dann mit dem Fahrrad und schliesslich zu Fuss.

Borderline folgt Winks of Tangency, ein Projekt, bei dem er nur die Oberfläche, den Bildschirm, die Mauer, die Grenze "berührt" hat. Dieses Mal perforiert er die Grenzlinie, indem er sie fotografiert. Wie bei seinem vorherigen Projekt ist die Ausstellung Gegenstand einer Publikation: "Grenzlinie". Diese ist das Ergebnis einer Zusammenarbeit zwischen Bruno Devos und Hangar.

Paul D'Haese wird 1958 in Ninove geboren. Er lebt und arbeitet in Ternat, Belgien.


La côte nord de la France est marquée par l'histoire : le mur de l'Atlantique, la libération, les camps de réfugiés. Dans cette optique, l'artiste explore, de manière non documentaire, toutes sortes d'interactions : celle entre la terre et la mer, le solide et le trouble, l'interne et l'externe, l'enfermé et le libéré. Paul D'Haese relie ces thèmes à la recherche d'identité, avec comme cas extrême, le trouble de la personnalité "borderline".

Il y a trois ans, il a conçu, pour la première fois, l'idée d'explorer cette ligne de démarcation. Depuis lors, il suit un itinéraire, d'environ 350 km à vol d'oiseau, de Bray-Dunes au Havre. Il traverse une cinquantaine de villages et de villes, avec son appareil photo, d'abord en voiture, puis à vélo, et enfin à pied.

Borderline suit Winks of Tangency, un projet où il n'a fait que "toucher" la surface, l'écran, le mur, la frontière. Cette fois, il perfore la frontière en la photographiant. Comme pour son projet précédent, l'exposition fait l'objet d'une publication : "Borderline". Celle-ci est le résultat d'une collaboration entre Bruno Devos et Hangar.

Paul D'Haese est né en 1958 à Ninove. Il vit et travaille à Ternat, en Belgique.


La costa settentrionale francese è segnata dalla storia: il Muro Atlantico, la liberazione, i campi profughi. In quest'ottica, l'artista indaga, in modo non documentario, ogni tipo di interazione: quella tra terra e mare, solida e torbida, interna ed esterna, rinchiusa e liberata. Paul D'Haese collega questi temi alla ricerca dell'identità, con, come caso estremo, il disturbo di personalità "borderline".

Tre anni fa ha concepito, per la prima volta, l'idea di esplorare questa linea di confine. Da allora, ha seguito un percorso, in linea d'aria, di circa 350 km, da Bray-Dunes a Le Havre. Attraversa una cinquantina di villaggi e città, con la sua macchina fotografica, prima in auto, poi in bicicletta e infine a piedi.

Borderline segue Winks of Tangency, un progetto in cui ha "toccato" solo la superficie, lo schermo, il muro, il confine. Questa volta ha perforato la linea di confine fotografandola. Come per il suo progetto precedente, la mostra è oggetto di una pubblicazione: "Borderline". Questa è il risultato della collaborazione tra Bruno Devos e Hangar.

Paul D'Haese è nato nel 1958 a Ninove. Vive e lavora a Ternat, in Belgio.


The northern French coast is marked by history: the Atlantic Wall, the liberation, the refugee camps. With this in mind, the artist investigates, in a non-documentary way, all kinds of interactions: the one between land and sea, solid and turbid, intern and extern, locked up and liberated. Paul D’Haese links these themes to the search for identity, with as an extreme case, the "borderline" personality disorder.

Three years ago, he conceived, for the first time, the idea of exploring this boundary line. Since then, he has been following a route, about 350 km as the crow flies, from Bray-Dunes to Le Havre. He crosses about fifty villages and towns, with his camera, first by car, then by bicycle, and finally on foot.

Borderline follows Winks of Tangency, a project where he only "touched" the surface, the screen, the wall, the border. This time, he perforates the borderline by photographing it.
As with his previous project, the exhibition is the subject of a publication: "Borderline". This one is the result of a collaboration between Bruno Devos and Hangar.

Paul D’Haese is born in 1958 in Ninove. He lives and works in Ternat, Belgium.

(Text: Hangar Photo Art Center, Brussels)

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Ausstellung | The Circle - Karel Fonteyne | Hangar Photo Art Center | Brussels
Sept.
4
bis 24. Okt.

Ausstellung | The Circle - Karel Fonteyne | Hangar Photo Art Center | Brussels


Hangar Photo Art Center | Brussels
4. September - 24. Oktober 2020

The Circle
Karel Fonteyne


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Als Aushängeschild der belgischen und internationalen Modefotografie umspannte Karel Fonteynes Karriere in diesem Genre mehr als 15 Jahre. Sein eher experimenteller Stil führte zu bahnbrechenden Bildern, die über die klassische Modefotografie hinausgingen. Im Jahr 1996 beschloss er, die Modefotografie aufzugeben, um ein persönlicheres Werk zu entwickeln. Karel Fonteyne ist Nonkonformist. Er spielt mit Codes, dekonstruiert die Realität und zieht das Komplexe dem Offensichtlichen vor. "Im Allgemeinen fotografiere ich nicht das, was ich sehe, sondern das, was mein Geist widerspiegelt".

Die Ausstellung ist weder linear noch chronologisch, sondern eher zirkulär. Das Gespenst der Gegenwart hindert den Besucher nicht daran, das Werk von Karel Fonteyne zu begreifen, denn seine Bilder sind zeitlos und aus der Zeit gefallen. Wie eine Reise durch den Kopf des Fotografen springt man von Foto zu Foto, von Schwarzweiß zu Farbe, von inszenierter zu spontaner, von konzeptueller zu Modefotografie. Die Konzeptgeschichte hat einen direkten Einfluss auf die Vielfalt der Techniken. Gleichzeitig homogen und heterogen, persönlich und universell, ist sein Werk eine Einladung, eine eigene Erzählung zu konstruieren.

Über die drei Stockwerke des Hangars verteilt, setzt sich die Ausstellung aus verschiedenen Kapiteln zusammen, in denen sich Sinnlichkeit, Esoterik, Natur, Einsamkeit und Humor zu einer besonderen Atmosphäre seiner inneren Welt verbinden. Die Bilder von Karel Fonteyne wecken die Sinne und versetzen uns in ein anderes Universum. Sie erzählen eine Geschichte ohne Worte. Anlässlich der Ausstellung erscheint im September eine Retrospektive mit dem Titel Spell.

Karel Fonteyne ist 1950 in Antwerpen geboren. Er arbeitet in Belgien und im Ausland.


Figure emblématique de la photographie de mode belge et internationale, Karel Fonteyne a mené une carrière de plus de 15 ans dans ce genre. Son style plutôt expérimental a donné naissance à des images pionnières qui vont au-delà de la photographie de mode classique. En 1996, il a décidé d'abandonner la photographie de mode pour développer un travail plus personnel. Karel Fonteyne est un non-conformiste. Il joue avec les codes, déconstruit la réalité et préfère le complexe à l'évidence. "En général, je ne photographie pas ce que je vois mais ce que mon esprit reflète".

L'exposition n'est ni linéaire ni chronologique, mais plutôt circulaire. Le spectre du présent n'empêchera pas le visiteur de saisir l'œuvre de Karel Fonteyne car ses images sont sans âge et hors du temps. Comme un voyage dans l'esprit du photographe, on saute de photo en photo, du noir et blanc à la couleur, de la mise en scène à la spontanéité, de la photographie conceptuelle à la photographie de mode. L'histoire conceptuelle a une influence directe sur la variété des techniques. À la fois homogène et hétérogène, personnel et universel, son travail est une invitation à construire sa propre histoire.

Répartie sur les trois étages du Hangar, l'exposition est composée de différents chapitres, où la sensualité, l'ésotérisme, la nature, la solitude et l'humour se combinent pour créer une atmosphère particulière de son monde intérieur. Les images de Karel Fonteyne éveillent les sens et nous transportent dans un autre univers. Elles racontent une histoire sans paroles.

Un livre rétrospectif intitulé Spell sera publié en septembre pour coïncider avec l'exposition.

Karel Fonteyne est né en 1950 à Anvers. Il travaille en Belgique et à l'étranger.


Come figura di punta della fotografia di moda belga e internazionale, la carriera di Karel Fonteyne in questo genere si è estesa per oltre 15 anni. Il suo stile piuttosto sperimentale ha dato vita a immagini pionieristiche che andavano oltre la classica fotografia di moda. Nel 1996, ha deciso di abbandonare la fotografia di moda per sviluppare un lavoro più personale. Karel Fonteyne è anticonformista. Gioca con i codici, decostruisce la realtà e preferisce il complesso all'ovvio. "In generale, non fotografo ciò che vedo, ma ciò che la mia mente riflette".

La mostra non è né lineare né cronologica, ma piuttosto circolare. Lo spettro del presente non impedirà al visitatore di cogliere l'opera di Karel Fonteyne perché le sue immagini sono senza età e fuori dal tempo. Come un viaggio nella mente del fotografo, si salta da una foto all'altra, dal bianco e nero al colore, dalla messa in scena alla spontaneità, dalla fotografia concettuale a quella di moda. Il concept story ha un'influenza diretta sulla varietà delle tecniche. Allo stesso tempo omogenea ed eterogenea, personale e universale, il suo lavoro è un invito a costruire la propria narrazione.

Distribuita sui tre piani dell'Hangar, la mostra è composta da diversi capitoli, dove sensualità, esoterismo, natura, solitudine e umorismo si combinano per creare una particolare atmosfera del suo mondo interiore. Le immagini di Karel Fonteyne risvegliano i sensi e ci trasportano in un altro universo. Raccontano una storia senza parole.

In settembre, in concomitanza con la mostra, sarà pubblicato un libro retrospettivo intitolato Spell.

Karel Fonteyne è nato nel 1950 ad Anversa. Lavora in Belgio e all'estero.


As a flagship figure in Belgian and international fashion photography, Karel Fonteyne’s career in that genre spanned more than 15 years. His rather experimental style gave rise to pioneering images that went beyond classical fashion photography. In 1996, he decided to give up fashion photography to develop a more personal work. Karel Fonteyne is non-conformist. He plays with codes, deconstructs reality and prefers the complex to the obvious. “Generally, I don’t photograph what I see but what my mind reflects”.

The exhibition is neither linear nor chronological, but rather circular. The spectre of the present will not prevent the visitor from grasping Karel Fonteyne’s work because his images are ageless and out of time. Like a journey through the photographer’s mind, one jumps from photo to photo, from black and white to colour, from staged to spontaneous, from conceptual to fashion photography. The concept story has a direct influence on the variety of techniques. Concurrently homogeneous and heterogeneous, personal and universal, his work is an invitation to construct one’s  own narrative. 

Spread over the three floors of Hangar, the exhibition is composed of different chapters, where sensuality, esotericism, nature, solitude and humour combine to create a particular atmosphere of his inner world. Karel Fonteyne’s images awaken the senses and transport us into another universe. They tell a story without words.

A retrospective book entitled Spell will be published in September to coincide with the exhibition.

Karel Fonteyne is born in 1950 in Antwerp. He works in Belgium and abroad.

(Text: Hangar Photo Art Center, Brussels)

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Ausstellung | 25 years of photo works - Ruud van Empel | HANGAR Photo Art Center |  Brussels
Mai
19
bis 18. Juli

Ausstellung | 25 years of photo works - Ruud van Empel | HANGAR Photo Art Center | Brussels


HANGAR Photo Art Center | Brussels
19. Mai - 18. Juli 2020

25 years of photo works
Ruud van Empel


Ruud van Empel, Boy, 2014

Ruud van Empel, Boy, 2014


Ausstellung/Hangar präsentiert fünfundzwanzig Jahre der künstlerischen Laufbahn von Ruud van Empel anhand der eindrucksvollsten und schönsten Bilder seiner Karriere. Im musealen Maßstab versammelt die Ausstellung 90 emblematische Werke dieses bahnbrechenden Fotografen des digitalen Bauens. Es ist das erste Mal, dass ihm eine Ausstellung dieser Größenordnung gewidmet wird.

3 Monate lang wird die gesamte Karriere des Künstlers in den 1000 m2 des Hangars ausgestellt. Ziel der Ausstellung ist es, anhand von 15 fotografischen Hauptserien zu verschiedenen Themen ein vollendetes Werk zu entdecken oder wiederzuentdecken. Wie eine Reise durch die Zeit beginnt die Ausstellung mit seinen jüngsten Werken und endet mit seinen ersten Arbeiten. Die Retrospektive ermöglicht es der Öffentlichkeit, die Entwicklung des Werks von Ruud van Empel in Bezug auf die Entwicklung der Mentalitäten und Technologien (von der manuellen Collage bis zur digitalen Komposition) zu beobachten. Ruud van Empel spielt mit unserer Wahrnehmung von Wirklichkeit und Zeit und zeigt Porträts und Landschaften, die realistisch, aber unbestreitbar utopisch sind. "Als digitaler Maler konnte Ruud van Empel von Schwarz-Weiß zu Farbe übergehen, von der Bestandsaufnahme und Dokumentation zur Porträtmalerei, und heute hat er lebendige Abstraktionen um Naturbilder herum geschaffen", erklärt Christian Caujolle, Historiker der Fotografie.

Der Hangar ist stolz darauf, diesen weltbekannten Fotografen begrüßen zu dürfen, zu dem er eine enge berufliche Beziehung entwickelt hat. Ruud van Empel hat bereits zweimal im Hangar ausgestellt: 2017 im Rahmen der zweiten Ausgabe des PhotoBrussels Festival (Thema: Porträt) und 2018 mit einer Einzelausstellung im vorderen Bereich des Hangars.


Exposition/ Hangar présente vingt-cinq ans de carrière artistique de Ruud van Empel à travers les images les plus saisissantes et les plus belles de sa carrière. A échelle muséale, l’exposition rassemble 90 oeuvres emblématiques de ce photographe pionnier de la construction numérique. C’est la première fois qu’une exposition d’une telle ampleur lui est consacrée.

Pendant 3 mois, toute la carrière de l’artiste sera exposée dans les 1000 m2 du hangar. L’exposition vise à découvrir ou redécouvrir une oeuvre accomplie à travers 15 principales séries photographiques sur différentes thématiques. Comme un voyage dans le temps, l’exposition commence par ses oeuvres les plus récentes et se termine par ses premiers travaux. La rétrospective permettra au public d’observer l’évolution de l’oeuvre de Ruud van Empel, en relation avec l’évolution des mentalités et des technologies (du collage manuel à la composition digitale). Ruud van Empel joue avec notre perception de la réalité et du temps, montrant des portraits et des paysages réalistes mais incontestablement utopiques. « Peintre numérique, Ruud van Empel a pu passer, au cours de sa carrière, du noir et blanc à la couleur, de l’inventaire et de la documentation au portrait pour aboutir aujourd’hui à des abstractions vibrant autour d’images de la nature », explique Christian Caujolle, historien de la photographie.

Hangar est fier d’accueillir ce photographe de renommée mondiale avec lequel il a noué une relation professionnelle étroite. Ruud van Empel a déjà exposé deux fois au hangar : en 2017, dans le cadre de la deuxième édition du PhotoBrussels Festival (thème : portrait), et en 2018 avec un solo show dans le frontspace du hangar.


Exhibition/ Hangar displays twenty-five years of creation through the most striking and beautiful images of Ruud van Empel’s career. The exhibition, on a museum scale, brings together 90 emblematic photographic works of this photographer. As a pioneer in digital construction, Ruud van Empel presents for the first time an exhibition of such a broad scope.

During 3 months, the entire career of the artist will be displayed in the 1000m2 of hangar. The exhibition aims to discover or re-discover an accomplished and extraordinary work through all 15 series. Like a journey back in time, it starts with his most recent and iconic works and ends with his early works, and thus gathers together different themes. The retrospective will allow the public to observe the evolution of Ruud van Empel’s work over his life, in relation with the evolutions of the mentalities and the technological developments in photography. Ruud van Empel plays with our perception of reality and time, showing realistic but undoubtedly utopian portraits and landscapes.

Hangar proudly welcomes this globally acclaimed photographer with whom it has build a close professional relationship. Ruud van Empel has already exhibited at hangar twice: In 2017, as part of the second edition of PhotoBrussels Festival, and in 2018 with a solo show in hangar front space (street front).

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Ausstellung | Songs of the Walés - Patrick Willocq | HANGAR Photo Art Center | Brussels
Mai
19
bis 18. Juli

Ausstellung | Songs of the Walés - Patrick Willocq | HANGAR Photo Art Center | Brussels


HANGAR Photo Art Center | Brussels
19. Mai - 18. Juli 2020

Songs of the Walés
Patrick Willocq


Patrick Willocq, Bontongu, one of the last bantu walé, 2012

Patrick Willocq, Bontongu, one of the last bantu walé, 2012


Patrick Willocq präsentiert im Hangar das Gemeinschaftskunstprojekt "Songs of Walés" mit einigen der Fotos, die noch nie zuvor in Belgien gezeigt wurden. Dieses ist das Ergebnis einer einzigartigen Zusammenarbeit mit jungen Pygmäenfrauen, ihren jeweiligen Clans, einer Ethnomusikologin und vielen Kunsthandwerkern des Waldes (Jäger, Bauern und Fischer), die während des Projekts zu talentierten Schöpfern aller Art wurden. Unterstützt von Dido Lusamba Ntambwe, einem in Kinshasa lebenden Künstler, baut Patrick Willocq seine inszenierten Fotografien mitten im Busch auf, ohne Fotomontage oder Collage. Er sucht die beste Art und Weise, eine Geschichte zu erzählen, die den jungen Müttern, die selbst zu Schauspielerinnen geworden sind, lieb ist, indem er ihre Teilnahme sucht, ihnen zuhört, mit ihnen eine Dekoration schafft, indem er ihr Leben und ihre Wünsche inszeniert und mit ihnen Castings macht. Die Dekoration, die Farben, die Figuren, alles ist geplant. In diesem Frühjahr werden die Wände des vorderen Hangarraums durch die Fotos dieser grandiosen Szenen bereichert.


Patrick Willocq présente, au hangar, le projet artistique communautaire "Chansons de Walés", avec certaines des photos jamais montrées en Belgique auparavant. Celui-ci est le résultat d'une collaboration unique avec de jeunes femmes pygmées, leurs clans respectifs, un ethnomusicologue et de nombreux artisans de la forêt (chasseurs, agriculteurs et pêcheurs) qui sont devenus des créateurs talentueux de tous types au cours du projet. Assisté par Dido Lusamba Ntambwe, un artiste basé à Kinshasa, Patrick Willocq construit ses photographies mises en scène au milieu de la brousse, sans aucun photomontage ni collage. Il cherche la meilleure façon de raconter une histoire, chère aux jeunes mères, elles-mêmes devenues actrices, en recherchant leur participation, en les écoutant, en créant un décor avec elles, en mettant en scène leur vie et leurs désirs, en faisant des castings avec elles. Les décors, les couleurs, les personnages, tout est prévu. Ce printemps, les murs de l'espace avant du hangar seront mis en valeur par les photos de ces scènes grandioses.


Patrick Willocq presents, at hangar, the community art project “Songs of Walés”, with some of the photos never showed in Belgium before. This one is the result of a unique collaboration with young pygmy women, their respective clans, an ethnomusicologist, and many artisans of the forest (hunters, farmers and fishermen) that became talented creators of all types during the project. Assisted by Dido Lusamba Ntambwe, a Kinshasa-based artist, Patrick Willocq builds his staged photographies in the middle of the bush, without any photomontage or collage. He seeks the best way to tell a story, dear to the young mothers, themselves turned actresses, seeking their participation, listening to them, creating a decor with them, by staging their lives and their desires, doing castings with them. The décors, the colors, the characters, everything is planned. This spring, the walls of hangar front space will be enhanced by the photos of these grandiose scenes.

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Ausstellung | Turning 18 - Anne-Catherine Chevalier | hangar art center - gallery | Brussels
Sept.
13
bis 26. Okt.

Ausstellung | Turning 18 - Anne-Catherine Chevalier | hangar art center - gallery | Brussels

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hangar art center - gallery
13. September - 26. Oktober 2019

Turning 18
Anne-Catherine Chevalier


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Hangar präsentiert Anne-Catherine Chevaliers neues Fotoprojekt Turning 18. Die Ausstellung fällt mit der Veröffentlichung der Publikation des Buches bei Prisme Editions zusammen. Als dritte Serie von Anne-Catherine Chevalier (nach Mütter & Töchter und Familie) ist Turning 18 das Ergebnis eines Wunders vor dem Hintergrund ihrer Kinder, die erwachsen werden und erwachsen werden, aber auch vor ihren eigenen Jugenderinnerungen. Zwei Jahre lang besuchte Anne-Catherine Chevalier junge Menschen in diesem ganz besonderen Moment ihres Lebens, als sie 18 Jahre alt wurden: am Ende der Schule, dem Moment der großen Entscheidungen, was für einige mit dem Alter der gesetzlichen Mehrheit entspricht. Jeder Erwachsene im Leben hat den Ort gewählt, an dem er fotografiert werden wollte, einen bedeutsamen Ort für ihn/sie. Hinter jedem Porträt verbergen sich Träume, Ängste, Reue und Talent. Turning 18 versammelt eine Serie von 50 Porträts, von denen eine Auswahl im Hangar ausgestellt ist.


Hangar présente le nouveau projet photographique d’Anne-Catherine Chevalier : Turning 18. L’exposition coïncide avec la parution du livre chez Prisme Editions. Troisième série d’Anne-Catherine Chevalier (après Mothers & Daughters et Family), Turning 18 est né d’un émerveillement devant ses enfants grandissant et devenant majeurs mais aussi face à ses propres souvenirs d’adolescente. Durant deux ans, Anne-Catherine Chevalier est allée à la rencontre de jeunes à ce moment si particulier de leur vie, leurs 18 ans : la fin de l’école, le moment des grands choix, qui correspondent pour certains à la majorité. Chaque adulte en devenir a choisi le lieu de sa photo, significatif à ses yeux. Derrière chaque portrait se cache des rêves, des peurs, des regrets et du talent. Turning 18 rassemble une série de 50 portraits dont une sélection est exposée au Hangar.


Hangar presents Anne-Catherine Chevalier’s new photographic project Turning 18. The exhibition coincides with the release of the publication of the book by Prisme Editions. As the third series of Anne-Catherine Chevalier (after Mothers & Daughters and Family), Turning 18 is the result of a wonder in front of her children growing up and becoming adults but also in front of her own teenage memories. For two years, Anne-Catherine Chevalier visited young people at this very special moment of their lives, when they turned 18: at the end of school, the moment of big choices, which corresponds for some with the age of legal majority. Every adult in life has chosen the place where he/she wanted to be photographed, a meaningful place to him/her. Behind each portrait lies dreams, fears, regrets and talent. Turning 18 brings together a series of 50 portraits of which a selection is exhibited at Hangar.


Hangar presenteert het nieuwe fotoproject van Anne-Catherine Chevalier: Turning 18. De tentoonstelling valt samen met de verschijning van het boek bij Prisme Editions. De derde reeks van Anne-Catherine Chevalier (na Mothers & Daughters en Family), Turning 18, is ontstaan uit het gevoel van verwondering dat zij ervaarde ten opzichte van haar opgroeiende kinderen en hun meerderjarigheid, maar ook ten aanzien van haar eigen herinneringen als tiener. Twee jaar lang had Anne-Catherine Chevalier ontmoetingen met jongeren op dat cruciale moment in hun leven wanneer zij 18 jaar worden: het einde van de school, het moment van de grote keuzes, die voor sommigen samenvallen met hun meerderjarigheid. Elke volwassene in wording koos zelf de locatie voor zijn of haar foto, die voor hem of haar zeer betekenisvol was. Achter elk portret gaan dromen, angsten, spijt en talent schuil. Turning 18 bestaat uit een reeks van 50 portretten, waarvan een selectie in de Hangar wordt tentoongesteld.

(Text: hangar art center - gallery, Brussels)

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Ausstellung | Nosso Brazil - Claudia Jaguaribe | hangar art center - gallery | Brussels
Sept.
6
bis 26. Okt.

Ausstellung | Nosso Brazil - Claudia Jaguaribe | hangar art center - gallery | Brussels

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6. September - 26. Oktober 2019

Nosso Brazil
Claudia Jaguaribe


Claudia+Jaguaribe,+Iguacu,+80+x+120+cm.jpg

Die Natur der Dinge ist eine Installation, die die Macht der Natur angesichts ihrer Zerstörung, die dem wirtschaftlichen Fortschritt innewohnt, in Frage stellt. Das Konzept dieser Ausstellung entstand aus dem Wunsch heraus, ein visuelles Verständnis der Extreme der Brasilianer in ihrer natürlichen oder urbanen Umgebung zu vermitteln. Tatsächlich hat Brasilien große von Menschen verursachte Umweltkatastrophen erlebt, einschließlich der Entwicklung von Städten, die sich scheinbar bis ins Unendliche ausbreiten. Die Spannungen und Folgen dieser spezifischen Situation haben Claudia Jaguaribe seit langem interessiert und sind Gegenstand ständiger Forschung, aus der die verschiedenen im Hangar ausgestellten Fotoserien abgeleitet sind. Durch die Auseinandersetzung mit den Themen Stadtlandschaft und Umweltfragen schafft Claudia Jaguaribe verschiedene Ebenen des Verständnisses und der Erzählung. Die ersten Bilder stammen aus dem Jahr 2009 und die letzten wurden in diesem Jahr speziell für die Ausstellung produziert. Claudia Jaguaribe ist eine Künstlerin, die die zeitgenössische Fotografie auf lebendige und verankerte Weise verkörpert: Sie erforscht das Medium ständig, bis es sich zu Formen und Räumen "dehnt", die für sie sehr persönlich sind. Im Hangar stimuliert Claudia Jaguaribe die Wahrnehmung der Realität und bietet dem Betrachter die Vision von "ihrem Brasilien".


La nature des choses est une installation qui interroge le pouvoir même de la nature face à sa destruction, inhérente au progrès économique. Le concept de cette exposition est né du désir d’apporter une compréhension visuelle des extrêmes auxquels sont confrontés les brésiliens, dans leur environnement, naturel ou urbain. En effet, le Brésil a connu de grandes catastrophes environnementales causées par l’homme, notamment le développement de villes qui semblent s’étendre à l’infini. Les tensions et les conséquences de cette situation spécifique intéressent Claudia Jaguaribe depuis longtemps et font l’objet d’une recherche incessante dont découlent les différentes séries photographiques exposées au Hangar. En explorant les thèmes du paysage urbain et des problèmes environnementaux, Claudia Jaguaribe crée différentes couches de compréhension et de récit. Les premières images datent de 2009 et les dernières ont été produites cette année spécialement pour l’exposition. Claudia Jaguaribe est une artiste qui incarne la photographie contemporaine de manière vivante et ancrée: elle explore sans cesse le medium jusqu’à son « étirement » vers des mises en forme et en espace qui lui sont très personnelles. Au Hangar, Claudia Jaguaribe stimule la perception du réel et offre au spectateur la vision de « son Brésil ».


The Nature of Things is an installation that questions the very power of nature over its destruction, inherent in economic progress. The concept of this exhibition was born from the desire to provide a visual understanding of the extremes facing Brazilians in their natural or urban environment. Indeed, Brazil has experienced major man-made environmental disasters, including the development of cities that seem to grow endlessly. The tensions and the consequences of this specific situation have been of interest to Claudia Jaguaribe for a long time and are the subject of researches from which the various photographic series exhibited at Hangar are derived. By exploring the themes of the urban landscape and environmental issues, Claudia Jaguaribe creates different layers of understanding and narrative. The first images are from 2009 and the last ones were produced this year especially for the exhibition. Claudia Jaguaribe is an artist who embodies contemporary photography in a lively and ingrained way: she constantly explores the medium until it is «expanded» into very personal forms and spaces. At Hangar, Claudia stimulates the perception of reality and offers the viewer the vision of «her Brazil».


De natuur der dingen is een installatie die vragen stelt over de kracht zelf van de natuur tegenover haar vernietiging, die inherent is aan economische vooruitgang. Het concept van deze tentoonstelling ontstond uit het verlangen de uitersten waarmee de Brazilianen in hun natuurlijk of stedelijk milieu geconfronteerd worden, op een visuele manier begrijpelijk te maken. Brazilië werd namelijk getroffen door grote milieurampen die door de mens veroorzaakt werden, met name de ontwikkeling van de steden die tot in het oneindige lijken uit te deinen. De spanningen en gevolgen van deze specifieke situatie wekken reeds lang de belangstelling van Claudia Jaguaribe en vormen het onderwerp van een onophoudelijke zoektocht waarvan de verschillende in de Hangar tentoongestelde fotoreeksen het resultaat zijn. Bij het bestuderen van de thema's als het stedelijk landschap en de milieuproblematiek schept Claudia Jaguaribe verschillende begrips- en verhaallagen. De eerste beelden dateren van 2009 en de laatste werden dit jaar speciaal voor de tentoonstelling gemaakt. Als kunstenares incarneert Claudia Jaguaribe de eigentijdse fotografie op een levendige en diepgaande manier: zij tast onophoudelijk de mogelijkheden van het medium af totdat het als het ware "uitgerekt wordt" tot een manier van vormgeving en in een ruimte die voor haar erg persoonlijk zijn. In de Hangar stimuleert Claudia Jaguaribe de perceptie van de werkelijkheid en biedt zij aan de toeschouwer de visie van "haar Brazilië".

(Text: hangar art center gallery)


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Ausstellung | Les Yeux Rouges | hangar art center | gallery | Brussels
Juni
7
bis 6. Juli

Ausstellung | Les Yeux Rouges | hangar art center | gallery | Brussels

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7. Juni - 6. Juli 2019

Les Yeux Rouges
Hervé Charles, Hichem Dahes, David de Beyter, Lot Doms, Jean-Frédéric de Hasque, Marie le Mounier, Lola Meotti, Paolo Pelizzari, Philippe Terrier-Hermann, Olivier Thieffry


Olivier Thieffry, FO-TUO.

Olivier Thieffry, FO-TUO.


Cette exposition montre un extrait du travail personnel des enseignants de l’atelier de photographie de la Cambre. Un regroupement exceptionnel dans un projet commun qui met en avant la diversité des pratiques et d'approches du médium et montre la vitalité créatrice qui les anime. Unis par une mise en perspective de la photographie, ils s'ouvrent aux pratiques connexes telles que la vidéo, la performance ou l’installation dans lesquelles on retrouve une même volonté d'interroger des thématiques sociales, politiques, écologiques ou personnelles tout en gardant une écriture visuelle propre et une identité singulière.


This exhibition shows an excerpt from the personal work of the teachers of La Cambre photography workshop. This is an exceptional grouping around a common project that highlights the diversity of practices and approaches of the medium and shows the creative vitality that drives them. United by a perspective of photography, they are open to related practices such as video, performance or installation in which we find the same desire to question social, political, ecological or personal themes while keeping their own visual writing and a singular identity.


Deze tentoonstelling toont een mooie doorsnede van het persoonlijke werk van de docenten fotografie van La Cambre. Een uitzonderlijke bundeling binnen een gemeenschappelijk project dat de nadruk legt op de diversiteit in de praktijk en benaderingswijzen van het medium en toont hoeveel creatieve vitaliteit erachter schuilt. De fotografie in perspectief plaatsen is het gemeenschappelijke doel. Daarom staan de exposanten open voor aangrenzende disciplines zoals video, performances of installaties, waaruit hetzelfde streven spreekt om sociale, politieke, ecologische of persoonlijke thema’s aan te snijden, met behoud van de eigen visuele stijl en ieders unieke identiteit.

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Ausstellung | Eden - Clark & Pougnaud | hangar art center | gallery | Brussels
Juni
7
bis 6. Juli

Ausstellung | Eden - Clark & Pougnaud | hangar art center | gallery | Brussels

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7. Juni - 6. Juli 2019

Eden
Clark & Pougnaud


Clark & Pougnaud, La Rose.

Clark & Pougnaud, La Rose.


Déjà exposé lors de la 2e édition du PhotoBrussels Festival au Hangar, le duo d’artistes Clark & Pougnaud est de retour à Bruxelles avec une toute nouvelle série, Eden. Cette fois-ci, c’est le thème de la nature morte qu’ils ont décidé d’explorer dans leurs images. Avec beaucoup de poésie, Pougnaud est aux décors et à la mise en scène, Clark à la photographie. Pour Eden, ils ont décidé de travailler sur plusieurs supports. L’ensemble de la série fait l’objet de tirages pigmentaires sur papier Hannemülhe. Certaines de ces photographies sont tirées sur un précieux papier Moulin du Vergé.

Cette exposition annonce déjà la thématique de la 4ème édition de PhotoBrussels Festival : Still Life.

« Une saison au paradis. Mettre en scène un jardin imaginaire devant une toile peinte. Peindre puis photographier du matin au soir, tant que la lumière pénètre dans le studio. Rouler la toile quand elle a été photographiée et en tendre une autre.  Rechercher dans le jardin-potager, sur les chemins, dans les buissons, des formes et des couleurs si belles qu’on les rapporte à l’atelier. Capturer quelques insectes, prélever à la nature des petits morceaux de vies magnifiques. Peindre et photographier chaque jour jusqu’aux frimas d’octobre dans le grand espace ouvert d’un studio- photo éphémère. » - Clark & Pougnaud, 2018. 


Already exhibited during the 2nd edition of PhotoBrussels Festival at Hangar, the duo Clark & Pougnaud is back in Brussels with a brand new series, Eden. This time, they decided to explore the theme of still life in their images. With a lot of poetry, Pougnaud creates the sets and the staging, Clark shoots the photographs. For Eden, they decided to work on several media. The entire series is the subject of pigment prints on Hannemülhe paper and some of the photographs are printed on a precious paper Moulin du Vergé.

This exhibition already announces the theme of the 4th edition of PhotoBrussels Festival: Still Life.

“A season in paradise. Stage an imaginary garden in front of a painted canvas. Paint then photograph from morning to night, as long as the light enters the studio. Roll the canvas when it has been photographed and stretch another one. Look in the vegetable garden, on the paths, in the bushes, shapes and colors so beautiful that we bring them back to the workshop. Catch some insects, take from nature small pieces of beautiful lives. Paint and photograph every day until the October frosts in the large open space of an ephemeral photo studio.” - Clark & Pougnaud, 2018.


Het kunstenaarsduo Clark & Pougnaud was al eens te gast op de 2e editie van het PhotoBrussels Festival in Hangar en nu strijken ze opnieuw neer in Brussel, met een nieuwe serie: Eden. Het thema dat ze deze keer verkennen in hun beelden is het stilleven. Pougnaud concentreert zich vol poëzie op de decors en enscenering, Clark neemt de fotografie voor zijn rekening. Voor Eden werken ze op verschillende dragers. Voor de hele serie maken ze pigmentafdrukken op Hannemülhe-papier. Sommige foto’s krijgen de eer van een afdruk op het verfijnde papier Moulin du Vergé. 

Deze tentoonstelling geeft al een voorsmaakje van het thema van de 4e editie van het PhotoBrussels Festival: Still Life.

“Een seizoen in het paradijs. Een denkbeeldige tuin ensceneren vóór een schilderij. Van ’s ochtends tot ’s avonds schilderen en fotograferen, terwijl de studio in het licht baadt. Het doek oprollen als er voldoende foto’s van zijn gemaakt en een ander opspannen. In de moestuin, op de wegen, in de struiken op zoek gaan naar overweldigend mooie vormen en kleuren die een plaatsje krijgen in het atelier. Enkele insecten vangen, kleine stukjes schitterend leven aan de natuur ontfutselen. Elke dag schilderen en fotograferen, tot in oktober de rijm alles wit maakt, in de grote open ruimte van een pop-up fotostudio.”

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