Leica Galerie | Zürich
1. September - 31. Oktober 2023
Zwischen Schiffsschrauben und Alphütte
René Pfluger
René Pfluger ist einer jener Fotografen, welche mit immer neuen Ideen, Projekten und Sichtweisen überraschen. Und obwohl er am liebsten Menschen und ihre Umgebung dokumentiert, wird er Ende August im Leica Store Zürich eine Ausstellung präsentieren, welche sich um Farben und Formen von 100 Jahre alten katalonischen Fischerbooten dreht. Wie es dazu kam? Genau dies wollten wir auch von ihm wissen.
«Letztes Jahr im Sommer war ich in Katalonien und wollte unbedingt ein Thema fotografieren, welches mich aus meiner Comfort-Zone herausbringt. Also überlegte ich, was ich machen könnte. Dann entdeckte ich diese Werft, wo uralte heimische Fischerboote revidiert werden. Manche sind über 100 Jahre alt. Ich war sofort begeistert, vor allem von den vielen Farben, mit welchen die Einheimischen ihre Boote bemalen. Als ich dies sah wusste ich, dass es mein nächstes Projekt sein wird».
M11 mit Fokus auf das Detail
Die nächsten paar Tage verbrachte René Pfluger mehrheitlich in der Werft. Er baute eine Verbindung zu den Arbeitern auf und durfte sich schliesslich zwischen den Booten bewegen, wie er wollte. Pfluger nutzte diese Freiheit und seine neue Umgebung, um das gewisse Etwas zu finden, welches seine Reportage auszeichnen sollte. «Ich überlegte mir wirklich ganz genau, was ich fotografieren will. Und was mich schliesslich am meisten faszinierte, waren die Farben und Formen dieser alten Boote. Die kleinen Details, welche auf den Bildern ein Eigenleben entwickeln und teilweise aussehen wie Gesichter oder Figuren. Die Einheimischen schienen sehr stolz auf ihre Boote zu sein und auch darauf, sie bunt bemalen zu können. Meine Aufgabe war es, die Dinge zu finden, welche sich für ein Bild eignen und zusammenpassen. Ich versuchte stets, möglichst im Detail zu bleiben».
Zum allerersten Mal benutzte der erfahrene Leica-Fotograf die M11 für eine Reportage. Und hat diese auch gleich zu seiner neuen Lieblingskamera erkoren. «Es war die perfekte Kamera für dieses Projekt und entsprach genau meinen Vorstellungen. Ich konnte exakt arbeiten mit Schärfe und Unschärfe, was für die Detail-Fotografie entscheidend war. Auch das Zusammenspiel mit dem 90mm-Objektiv und dem 50er-Summilux passte perfekt. Vor allem das 90mm erlaubte es mir, mich intensiv auf die Dinge zu fokussieren. Insgesamt ist es sicherlich ein anderes Fotografieren mit der M11, viel intensiver, exakter, mit idealer Auflösung».
Mit der Q3 auf der Alp
Trotz seiner Lobeshymne auf die M11 hatte René Pfluger auch in der Werft stets eine zweite Kamera umgehängt. Die Leica Q3. «Ich habe sie eigentlich immer dabei. Es ist meine «point and shoot»-Kamera, die ideale Alternative zur M11 und perfekte Zweitkamera, mit welcher ich zudem auch Videoaufnahmen machen kann. Ein weiterer Vorteil ist, dass ich mit der Q3 auch ein Weitwinkel habe und dadurch kein zusätzliches Objektiv für die M11 brauche. Für mich die perfekte Ergänzung». Auch kürzlich in den Schweizer Alpen hatte Pfluger die Q3 mit dabei, als er seine Freunde im hinteren Lauterbrunnental besuchte. Denn nicht nur alte Boote, sondern auch alte Bräuche haben es dem kreativen Fotografen angetan. «Es ist eine völlig andere Welt und bringt mich aus meinem Alltag in Zürich. Ich liebe es, dort zu wandern, die Leute zu besuchen und diese wunderschöne Umgebung zu fotografieren. Und wie in der Werft in Katalonien, möchte ich auch in der Käserei nichts verstellen, es ist alles wie in einem Bilderbuch, sehr authentisch, fast alchemistisch. Und am Abend schauen sie nicht Serien auf Netflix, sondern erzählen sich die alten Geschichten und Sagen aus dem Tal. Faszinierend». René Pfluger schläft dann jeweils neben der Hütte im Zelt, ist stiller Beobachter und dokumentiert diese Welt mit wunderschönen Bildern.
Es überrascht auch nicht, dass er bereits wieder ein Fotobuch in Planung hat, über eben diese Käserei. «Es ist eine Geschichte, die ich erzählen will. Ich war nicht nur einmal dort, habe paar Fotos gemacht und bin wieder verschwunden. Ich besuche die Hütte, die Käserei, die Menschen dort das ganze Jahr, begleite sie durch den Tag, will wissen und erfahren, wie sie leben». Ob Werft und Schiffsschrauben oder Käserei und das Stillleben einer Alphütte, René Pfluger dokumentiert Momente, Details und auch Menschen mit seiner ganz persönlichen feinen Fotografie. Aber wenn er nun wählen müsste zwischen Leica M11 und Leica Q3? «Wenn ich mich für eine Kamera entscheiden müsste, es wäre die M11», antwortet er bestimmt, aber froh darüber, nicht wirklich wählen zu müssen. Und auch seine letzte Antwort auf die Frage nach seinen nächsten Projekten scheint nur logisch: «Ich habe eine Liste mit mindesten 20 Projekten, welche ich in den nächsten Jahren realisieren möchte». Fortsetzung folgt.
René Pfluger est l'un de ces photographes qui surprennent toujours avec de nouvelles idées, de nouveaux projets et de nouveaux points de vue. Et bien qu'il préfère documenter les gens et leur environnement, il présentera fin août au Leica Store de Zurich une exposition centrée sur les couleurs et les formes de bateaux de pêche catalans vieux de 100 ans. Comment en est-on arrivé là ? C'est précisément ce que nous avons voulu savoir de lui.
"L'été dernier, j'étais en Catalogne et je voulais absolument photographier un sujet qui me ferait sortir de ma zone de confort. J'ai donc réfléchi à ce que je pouvais faire. J'ai alors découvert ce chantier naval où l'on révise de très vieux bateaux de pêche locaux. Certains ont plus de 100 ans. J'ai tout de suite été enthousiasmé, surtout par les nombreuses couleurs avec lesquelles les gens du coin peignent leurs bateaux. Quand j'ai vu ça, j'ai su que ce serait mon prochain projet".
M11 avec focalisation sur les détails
Les jours suivants, René Pfluger a passé la plupart du temps dans le chantier naval. Il a créé des liens avec les ouvriers et a finalement été autorisé à se déplacer comme il le souhaitait entre les bateaux. Pfluger a profité de cette liberté et de son nouvel environnement pour trouver le petit quelque chose qui allait caractériser son reportage. "J'ai vraiment réfléchi très précisément à ce que je voulais photographier. Et ce qui m'a finalement le plus fasciné, ce sont les couleurs et les formes de ces vieux bateaux. Les petits détails qui développent une vie propre sur les visuels et ressemblent parfois à des visages ou des personnages. Les autochtones semblaient très fiers de leurs bateaux et aussi de pouvoir les peindre de manière colorée. Ma tâche consistait à trouver les éléments qui se prêtaient à un visuel et qui allaient ensemble. J'ai toujours essayé de rester dans les détails".
C'est la toute première fois que ce photographe Leica expérimenté utilise le M11 pour un reportage. Et il en a immédiatement fait son nouvel appareil photo préféré. "C'était l'appareil photo parfait pour ce projet et il correspondait exactement à mes attentes. J'ai pu travailler avec précision sur la netteté et le flou, ce qui était essentiel pour la photographie de détails. L'interaction avec l'objectif de 90 mm et le summilux de 50 était également parfaite. Le 90 mm, en particulier, m'a permis de me focaliser intensément sur les choses. Globalement, c'est certainement une autre façon de photographier avec le M11, beaucoup plus intense, plus précise, avec une résolution idéale".
Avec le Q3 sur l'alpage
Malgré son éloge du M11, René Pfluger avait toujours un deuxième appareil photo autour du cou, même sur le chantier. Le Leica Q3. "En fait, je l'ai toujours avec moi. C'est mon appareil photo "point and shoot", l'alternative idéale au M11 et le deuxième appareil photo parfait, avec lequel je peux également faire des enregistrements vidéo. Un autre avantage est qu'avec le Q3, je dispose également d'un grand angle et que je n'ai donc pas besoin d'un objectif supplémentaire pour le M11. Pour moi, c'est le complément parfait". Récemment encore, dans les Alpes suisses, Pfluger a emporté le Q3 avec lui lorsqu'il a rendu visite à ses amis au fond de la vallée de Lauterbrunnen. Car ce ne sont pas seulement les vieux bateaux, mais aussi les vieilles coutumes qui ont séduit le photographe créatif. "C'est un monde complètement différent et cela me fait sortir de mon quotidien à Zurich. J'aime m'y promener, aller à la rencontre des gens et photographier cet environnement magnifique. Et comme dans le chantier naval en Catalogne, je ne veux rien faire semblant dans la fromagerie, tout est comme dans un livre d'images, très authentique, presque alchimique. Et le soir, vous ne regardez pas des séries sur Netflix, mais vous vous racontez les vieilles histoires et les légendes de la vallée. C'est fascinant". René Pfluger dort alors à chaque fois à côté de la cabane dans la tente, il est un observateur silencieux et documente ce monde avec de magnifiques visuels.
Il n'est pas non plus surprenant qu'il ait déjà un nouveau livre de photos en projet, sur cette même fromagerie. "C'est une histoire que je veux raconter. Je n'y suis pas allé une seule fois, j'ai pris quelques photos et je suis reparti. Je visite la cabane, la fromagerie, les gens qui y vivent toute l'année, je les accompagne tout au long de la journée, je veux savoir et apprendre comment ils vivent". Qu'il s'agisse d'un chantier naval et d'hélices de bateau ou d'une fromagerie et de la nature morte d'un chalet d'alpage, René Pfluger documente des moments, des détails et aussi des personnes avec sa photographie fine toute personnelle. Mais s'il devait choisir entre le Leica M11 et le Leica Q3 ? "Si je devais choisir un appareil photo, ce serait le M11", répond-il fermement, mais heureux de ne pas avoir vraiment à choisir. Et sa dernière réponse à la question sur ses prochains projets semble tout aussi logique : "J'ai une liste d'au moins 20 projets que j'aimerais réaliser dans les prochaines années". La suite suit.
René Pfluger è uno di quei fotografi che ci sorprendono sempre con nuove idee, progetti e prospettive. Sebbene preferisca documentare le persone e l'ambiente circostante, alla fine di agosto presenterà una mostra presso il Leica Store di Zurigo che ruota attorno ai colori e alle forme dei pescherecci catalani di 100 anni fa. Come è nato tutto questo? È proprio questo che volevamo sapere da lui.
"La scorsa estate sono stato in Catalogna e volevo davvero fotografare un soggetto che mi portasse fuori dalla mia zona di comfort. Così ho pensato a cosa avrei potuto fare. Poi ho scoperto questo cantiere navale dove vengono rimesse a nuovo antiche barche da pesca locali. Alcune hanno più di 100 anni. Sono rimasta subito colpita, soprattutto dai molti colori con cui gli abitanti del luogo dipingono le loro barche. Quando l'ho visto ho capito che sarebbe stato il mio prossimo progetto".
M11 con un'attenzione particolare ai dettagli
René Pfluger trascorse la maggior parte dei giorni successivi nel cantiere navale. Instaurò un rapporto con gli operai e alla fine gli fu permesso di muoversi tra le barche a suo piacimento. Pfluger ha sfruttato questa libertà e il nuovo ambiente per trovare quel qualcosa che distinguesse il suo reportage. "Ho pensato molto attentamente a ciò che volevo fotografare. E ciò che mi affascinava di più erano i colori e le forme di queste vecchie imbarcazioni. I piccoli dettagli che assumono una vita propria nelle immagini e che a volte sembrano volti o figure. Gli abitanti del luogo sembravano molto orgogliosi delle loro barche e anche di saperle dipingere in modo colorato. Il mio compito era quello di trovare le cose che fossero adatte a un quadro e che stessero bene insieme. Ho sempre cercato di rimanere nei dettagli il più possibile".
Per la prima volta, l'esperto fotografo Leica ha utilizzato la M11 per un reportage. E l'ha subito scelta come sua nuova fotocamera preferita. "È stata la fotocamera perfetta per questo progetto e ha soddisfatto esattamente le mie aspettative. Ho potuto lavorare con precisione sulla messa a fuoco e sulla sfocatura, un aspetto cruciale per la fotografia di dettaglio. Anche l'interazione con l'obiettivo da 90 mm e il 50 Summilux era perfetta. Il 90 mm in particolare mi ha permesso di concentrarmi intensamente sulle cose. Nel complesso, è sicuramente un modo diverso di fotografare con la M11, molto più intenso, preciso, con una risoluzione ideale".
Con la Q3 sulla malga
Nonostante le sue lodi per la M11, René Pfluger ha sempre avuto una seconda fotocamera a tracolla, anche in cantiere. La Leica Q3. "In realtà la porto sempre con me. È la mia fotocamera "punta e scatta", l'alternativa ideale alla M11 e la seconda fotocamera perfetta con cui posso anche girare video. Un altro vantaggio è che con la Q3 ho anche un grandangolo e quindi non ho bisogno di un obiettivo aggiuntivo per la M11. Per me è il complemento perfetto". Di recente Pfluger ha avuto con sé la Q3 anche nelle Alpi svizzere, quando ha fatto visita ai suoi amici nella retrostante Valle di Lauterbrunnen. Non sono solo le vecchie imbarcazioni, ma anche le vecchie usanze ad attirare l'attenzione del fotografo creativo. "È un mondo completamente diverso e mi porta fuori dalla mia vita quotidiana a Zurigo. Mi piace passeggiare, visitare la gente e fotografare questi bellissimi dintorni. E proprio come nel cantiere navale in Catalogna, non voglio nascondere nulla nel caseificio, è tutto come un libro illustrato, molto autentico, quasi alchemico. E la sera non guardano serie su Netflix, ma si raccontano le vecchie storie e leggende della valle. Affascinante". René Pfluger dorme poi in una tenda accanto al rifugio, è un osservatore silenzioso e documenta questo mondo con bellissime immagini.
Non c'è da stupirsi che stia già progettando un altro libro fotografico, proprio su questo caseificio. "È una storia che voglio raccontare. Non sono stato lì solo una volta, ho scattato qualche foto e sono scomparso di nuovo. Visito la malga, il caseificio, le persone che vi abitano tutto l'anno, le accompagno durante la giornata, voglio sapere e sperimentare come vivono". Che si tratti di un cantiere navale e delle eliche di una nave o di un caseificio e della natura morta di una malga, René Pfluger documenta momenti, dettagli e anche persone con la sua personalissima fotografia di qualità. Ma se ora dovesse scegliere tra la Leica M11 e la Leica Q3? "Se dovessi scegliere una sola fotocamera, sarebbe la M11", risponde con fermezza, ma felice di non dover scegliere davvero. E la sua ultima risposta alla domanda sui suoi prossimi progetti sembra logica: "Ho un elenco di almeno 20 progetti che vorrei realizzare nei prossimi anni". Da continuare.
René Pfluger is one of those photographers who always surprises with new ideas, projects and perspectives. And although he prefers to document people and their surroundings, he will be presenting an exhibition at the Leica Store Zurich at the end of August that revolves around the colors and shapes of 100-year-old Catalonian fishing boats. How did this come about? This is exactly what we wanted to know from him as well.
"Last summer I was in Catalonia and I really wanted to photograph a subject that would take me out of my comfort zone. So I was thinking about what I could do. Then I discovered this shipyard where ancient local fishing boats are being refurbished. Some are over 100 years old. I was immediately excited, especially by the many colors with which the locals paint their boats. When I saw this I knew it would be my next project."
M11 with focus on detail
René Pfluger spent the majority of the next few days in the shipyard. He built a rapport with the workers and was eventually allowed to move among the boats as he pleased. Pfluger used this freedom and his new surroundings to find that certain something that would distinguish his reportage. "I really thought very carefully about what I wanted to photograph. And what finally fascinated me the most were the colors and shapes of these old boats. The little details, which take on a life of their own in the pictures and sometimes look like faces or figures. The locals seemed to be very proud of their boats and also of being able to paint them colorfully. My job was to find the things that would lend themselves to a picture and fit together. I always tried to stay in the details as much as possible."
For the very first time, the experienced Leica photographer used the M11 for a reportage. And immediately chose it as his new favorite camera. "It was the perfect camera for this project and met my expectations exactly. I could work precisely with focus and blur, which was crucial for detail photography. The interaction with the 90mm lens and the 50 Summilux was also a perfect fit. The 90mm in particular allowed me to focus intensely on things. Overall, it is of course a different way of photographing with the M11, much more intense, exact, with ideal resolution."
With the Q3 on the alp
Despite his praise for the M11, René Pfluger always had a second camera strapped to him, even in the shipyard. The Leica Q3. "I actually always have it with me. It is my "point and shoot" camera, the ideal alternative to the M11 and perfect second camera, with which I can also shoot video. Another advantage is that with the Q3 I also have a wide-angle and thus do not need an additional lens for the M11. For me, it's the perfect complement." Pfluger also recently had the Q3 with him in the Swiss Alps when he visited his friends in the rear Lauterbrunnen Valley. That's because it's not just old boats that appeal to the creative photographer, but also old customs. "It's a completely different world and takes me out of my everyday life in Zurich. I love walking there, visiting the people and photographing this beautiful environment. And like in the shipyard in Catalonia, I don't want to disguise anything in the cheese factory, it's all like a picture book, very authentic, almost alchemical. And in the evening they do not watch series on Netflix, but tell each other the old stories and legends of the valley. Fascinating." René Pfluger then sleeps in the tent next to the hut in each case, is a silent observer and documents this world with beautiful pictures.
It is also not surprising that he already has another photo book in planning, about this very cheese dairy. "It's a story I want to tell. I didn't just go there once, take some pictures and leave again. I visit the cottage, the cheese factory, the people there all year round, accompany them through the day, want to know and experience how they live." Whether it's a shipyard and ship propellers or a cheese dairy and the still life of an alpine hut, René Pfluger documents moments, details and also people with his own personal fine photography. But if he now had to choose between the Leica M11 and the Leica Q3? "If I had to choose one camera, it would be the M11," he answers firmly, but happy not to really have to choose. And his final answer to the question about his next projects also seems logical: "I have a list of at least 20 projects that I would like to realize in the next few years. To be continued.
(Text (d): Leica Galerie, Zürich)
Weitere Informationen: The Leica Camera Blog