MuMa - Musée d’art moderne André Malraux | Le Havre
26. November 2022 - 5. März 2023
météorologiques
Jocelyne Alloucherie, Israel Ariño, Geneviève Asse, Jean-Francis Auburtin, François Azambourg, Eugène Boudin, Éric Bourret, Colette Brunschwig, Samuel Buckman, Marc Corigliano, Henri-Edmond Cross, Raoul Dufy, Véronique Ellena, Othon Friesz, Marcelo Fuentès, Armand Guillaumin, Alexandre Hollan, Anne Jaillette, Jungjin Lee, Alfred-Marie Le Petit, Manuela Marques, Corinne Mercadier, Bernard Moninot, Sarah Moon, Josej Nadj, Jean-Baptiste Née, Françoise Nuñez, Bernard Plossu, François-Auguste Ravier, Auguste Renoir, Jacqueline Salmon, Claire Trotignon, Masao Yamamoto.
Der Titel Meteorologie stammt von Aristoteles' (4. Jahrhundert v. Chr.) Abhandlung über das Studium der Himmelsphänomene, die zwischen Erde und Mond auftreten, den Meteoren. Météorologiques wurde als offene Fortsetzung der dem Wind gewidmeten Ausstellung des letzten Sommers konzipiert und vereint Maler, Fotografen, Zeichner oder Videokünstler, deren Werke eine Sensibilität für das "Wetter, das wir machen" erkennen lassen. Damit wird die Frage nach der Darstellung der beweglichen, instabilen und vergänglichen Auswirkungen von "Dingen, die nicht gemalt werden können" weitergeführt und auf zeitgenössische Künstler und den Begriff der Vergänglichkeit ausgedehnt.
Der nach dem Prinzip der Wahlverwandtschaften konzipierte Rundgang bevorzugt poetische und formale Annäherungen zwischen Künstlern aus verschiedenen Epochen (die ältesten, wie Boudin, Renoir, Dufy..., stammen aus den Sammlungen des MuMa), die eine gemeinsame Sensibilität und ein gemeinsames Interesse für atmosphärische Phänomene und ihre unterschiedlichsten Erscheinungsformen verbindet.
So finden die Himmelsstudien von Eugène Boudin ein Echo in den Zeichnungen von Bernard Moninot, der in einer Art Wettertagebuch Stunde um Stunde die Bewegung der Wolken festhält. Auch die Fotografien von Jacqueline Salmon, Jocelyne Alloucherie und Jungjin Lee, die Zeichnungen von Jean-Baptiste Née und die Gemälde von Geneviève Asse sind eine Antwort auf die flüchtigen Aufnahmen eines Claude Monet, der den Weg des Augenblicks erforschte. Der Wind, der die Bäume und Wiesen bewegt, das Geäst verformt und schnitzt, die Blätter verweht und den Sand am Strand aufwirbelt, findet sich in den fantastischen neoimpressionistischen Zeichnungen von Henri-Edmond Cross, den Kohlezeichnungen von Alexandre Hollan, den Pastellbildern von Jean-Francis Auburtin oder den Fotografien von Josej Nadj, Véronique Ellena und Éric Bourret.
Der Wind lädt sich unverhofft ein, um besser mit den Dingen und den Menschen zu spielen. Bei Samuel Buckman treibt er ein Baumblatt in einen endlosen Herbstreigen. Wird es ihm endlich gelingen, sich vom Ast zu lösen und seinen letzten Flug anzutreten? Im Moment schaukelt es, dreht sich, ist hartnäckig, stur! Der Wind von Claire Trotignon ist ein Ikonoklast, der die Welt in Stücke reißt, sie fragmentiert, zerstreut und fröhlich macht. Er spielt schelmisch Verstecken mit einem kleinen Mädchen (Corinne Mercadier) oder mit einer pomadigen Wolke, die sich bei Yamamoto in Form einer Rauchfahne aus einer Fabrik vergnügt. Und François Azamburgs Drachenzeichnungen, Wolkenköder, warten auf den Moment, in dem sie sich endlich hoch oben am Himmel zu ihnen gesellen können.
Der Nebel verwischt wie der Regen die Formen, die durch die Wirkung des Rinnsals oder eines umhüllenden, leuchtenden oder perlenden Schleiers verschwimmen. Die Landschaft scheint zu so vielen Wassertropfen zu schmelzen oder sich in leichten Dampf aufzulösen (Armand Guillaumin, Marcelo Fuentès, Israel Ariño, Anne Jaillette, Françoise Nuñez oder Marc Corigliano...). Der Reif oder der Beschlag auf der Scheibe spielt mit dem Schein, entwirklicht die Welt, die uns umgibt, noch radikaler, um ein Theater aus Licht und Schatten, aus Zeichen, deren Sinn sich entzieht (Manuela Marques) und auf die andere Seite des Spiegels führt, anzudeuten. Daher ist es nicht verwunderlich, dass sich die Pompons der Mimose in Schneeflocken verwandeln. (Sarah Moon).
Die Ausstellung lädt zu einer Reise ein und lässt den Fotografen Bernard Plossu uns mit dem Wind und den zahlreichen Landschaften, die er sein Leben lang durchquert hat, mitreißen. Hier nehmen die von Saint-John Perse besungenen großen Winde Gestalt an: "C'étaient de très grands vents sur toutes les faces de ce monde / De très grands vents en liesse par le monde, qui n'avaient d'aire ni de gîte..." (Es waren sehr große Winde auf allen Seiten dieser Welt / De très grands vents en liesse par le monde, qui n'avaient d'aire ni de gîte...). (Vents, 1946). Von Kalifornien bis Italien, von Mexiko bis Spanien oder Portugal, von Nord- bis Südfrankreich scheint Bernard Plossu die Welt bereist zu haben, um die zahlreichen Manifestationen des Meteors in ihrer unendlichen Vielfalt einzufangen, der das Bild des Atems, der Bewegung, des Lebens selbst ist...
Kuratierung der Ausstellung: Annette Haudiquet, Chefkonservatorin des Kulturerbes, Direktorin des MuMa, Jacqueline Salmon, Fotografin, Jean-Christian Fleury, Kunstkritiker und Ausstellungskurator.
Météorologiques emprunte son titre au traité d’Aristote (IVe siècle av. J.-C.) consacré à l’étude des phénomènes célestes qui se produisent entre la Terre et la Lune, les météores. Imaginé comme une suite ouverte de l’exposition de l‘été dernier consacrée au vent, Météorologiques réunit des peintres, photographes, dessinateurs ou vidéastes dont les œuvres révèlent une sensibilité au « temps qu’il fait ». Elle prolonge ainsi la question de la représentation des effets mouvants, instables, éphémères de « cela qui ne peut être peint », en l’ouvrant plus largement aux artistes contemporains et à la notion d’impermanence.
Le parcours, conçu sur le mode des affinités électives, privilégie des rapprochements poétiques et formels entre des artistes d’époques différentes (les plus anciens, comme Boudin, Renoir, Dufy… provenant des collections du MuMa), unis par une sensibilité et un intérêt communs pour les phénomènes atmosphériques et leurs manifestations les plus diverses.
Ainsi les études de ciel d’Eugène Boudin trouvent-elles un écho dans les dessins de Bernard Moninot qui consigne, heure après heure, le mouvement des nuées dans une sorte de journal météorologique. De même, les photographies de Jacqueline Salmon, de Jocelyne Alloucherie ou de Jungjin Lee, les dessins de Jean-Baptiste Née, ou encore les peintures de Geneviève Asse répondent-ils aux captations fugaces d’un Claude Monet explorant la voie de l’instantanéité. Le vent qui agite les arbres et les prés, déforme et sculpte les ramures, fait voleter les feuilles, soulève le sable sur la plage… se retrouve dans les fantastiques dessins néo-impressionnistes d’Henri-Edmond Cross, les fusains d’Alexandre Hollan, les pastels de Jean-Francis Auburtin, ou les photographies de Josej Nadj, Véronique Ellena et d’Éric Bourret.
Le vent s’invite à l’improviste pour mieux se jouer des choses et des êtres. Chez Samuel Buckman, il entraîne une feuille d’arbre dans une ronde automnale sans fin. Parviendra-t-elle enfin à se détacher de la branche pour entamer son ultime vol ? Pour l’instant elle se balance, virevolte, tenace, Têtue ! Iconoclaste, le vent de Claire Trotignon fait voler le monde en éclats, le fragmente, l’éparpille, joyeusement. Malicieux, il joue à cache-cache avec une petite fille (Corinne Mercadier), ou avec un nuage pommelé qui s’encanaille chez Yamamoto sous la forme d’un panache de fumée d’usine. Quant aux dessins cerfs-volants de François Azambourg, leurres de nuages, ils attendent le moment où ils pourront enfin les rejoindre haut dans le ciel.
La brume, comme la pluie, brouille les formes qui s’estompent, sous l’effet du ruissellement ou d’un voile enveloppant, lumineux ou perlé. Le paysage semble fondre en autant de gouttes d’eau ou se dissoudre en vapeur légère (Armand Guillaumin, Marcelo Fuentès, Israel Ariño, Anne Jaillette, Françoise Nuñez ou Marc Corigliano…). Le givre ou la buée sur la vitre se joue des apparences, déréalise plus radicalement encore le monde qui nous entoure, pour suggérer un théâtre d’ombres et de lumières, de signes dont le sens échappe (Manuela Marques) et conduit de l’autre côté du miroir. Dès lors, on ne s’étonnera pas de voir des pompons du mimosa se transformer en flocons de neige (Sarah Moon).
Invitation au voyage, l’exposition laisse enfin le photographe Bernard Plossu nous emporter au gré du vent et au fil des nombreux paysages qu’il a traversés sa vie durant. Ici prennent forme ces grands vents chantés par Saint-John Perse : « C’étaient de très grands vents sur toutes les faces de ce monde / De très grands vents en liesse par le monde, qui n’avaient d’aire ni de gîte… » (Vents, 1946). De la Californie à l’Italie, du Mexique à l’Espagne ou au Portugal, du nord au sud de la France, Bernard Plossu semble avoir parcouru le monde pour mieux saisir, dans leur infinie variété, les nombreuses manifestations du météore, image même du souffle, du mouvement, de la vie…
Commissariat de l’exposition : Annette Haudiquet, conservateur en chef du Patrimoine, directrice du MuMa, Jacqueline Salmon, photographe, Jean-Christian Fleury, critique d’art et commissaire d'expositions.
Météorologiques prende il titolo dal trattato di Aristotele (IV secolo a.C.) sullo studio dei fenomeni celesti che si verificano tra la Terra e la Luna, le meteore. Concepita come una continuazione aperta della mostra dell'estate scorsa dedicata al vento, Météorologiques riunisce pittori, fotografi, artisti e videoartisti le cui opere rivelano una sensibilità per il "tempo". In questo modo estende la questione della rappresentazione degli effetti mobili, instabili ed effimeri di "ciò che non può essere dipinto", aprendola maggiormente agli artisti contemporanei e alla nozione di impermanenza.
La mostra, concepita secondo la modalità delle affinità elettive, favorisce confronti poetici e formali tra artisti di epoche diverse (i più antichi, come Boudin, Renoir, Dufy... dalle collezioni del MuMa), accomunati dalla sensibilità e dall'interesse per i fenomeni atmosferici e le loro più diverse manifestazioni.
Così gli studi sul cielo di Eugène Boudin trovano eco nei disegni di Bernard Moninot, che registrano il movimento delle nuvole ora per ora in una sorta di diario meteorologico. Allo stesso modo, le fotografie di Jacqueline Salmon, Jocelyne Alloucherie o Jungjin Lee, i disegni di Jean-Baptiste Née o i dipinti di Geneviève Asse rispondono alle fugaci catture di un Claude Monet che esplora il percorso dell'istantaneità. Il vento che scuote gli alberi e i prati, deforma e scolpisce i rami, fa volare le foglie, solleva la sabbia sulla spiaggia... si ritrova nei fantastici disegni neo-impressionisti di Henri-Edmond Cross, nei carboncini di Alexandre Hollan, nei pastelli di Jean-Francis Auburtin o nelle fotografie di Josej Nadj, Véronique Ellena ed Éric Bourret.
Il vento si invita inaspettatamente a giocare con le cose e le persone. Nell'opera di Samuel Buckman, trascina una foglia d'albero in un infinito giro autunnale. Riuscirà finalmente a staccarsi dal ramo per iniziare il suo ultimo volo? Per il momento, oscilla, volteggia, tenace, testardo! Iconoclasta, il vento di Claire Trotignon frantuma il mondo, lo frammenta, lo disperde, con gioia. Dispettoso, gioca a nascondino con una bambina (Corinne Mercadier), o con una nuvola colorata che si incanala a Yamamoto sotto forma di un pennacchio di fumo di fabbrica. Per quanto riguarda i disegni degli aquiloni di François Azambourg, i richiami delle nuvole attendono il momento in cui potranno finalmente raggiungerle in alto nel cielo.
La nebbia, come la pioggia, offusca le forme che svaniscono, sotto l'effetto del rivolo o di un velo avvolgente, luminoso o perlaceo. Il paesaggio sembra sciogliersi in altrettante gocce d'acqua o dissolversi in un vapore leggero (Armand Guillaumin, Marcelo Fuentès, Israel Ariño, Anne Jaillette, Françoise Nuñez o Marc Corigliano...). La brina o la nebbia sulla finestra gioca con le apparenze, de-realizza ancora più radicalmente il mondo che ci circonda, per suggerire un teatro di luci e ombre, di segni il cui significato sfugge (Manuela Marques) e conduce all'altro lato dello specchio. Non sorprende quindi vedere i fiocchi di mimosa trasformarsi in fiocchi di neve. (Sarah Moon).
Un invito al viaggio, la mostra permette finalmente al fotografo Bernard Plossu di accompagnarci con il vento e con i tanti paesaggi che ha attraversato nel corso della sua vita. Qui prendono forma i grandi venti cantati da Saint-John Perse: "Erano venti molto grandi da tutte le parti di questo mondo / Venti molto grandi che giubilavano per il mondo, che non avevano luogo né riparo..." (Vents, 1946). (Vents, 1946). Dalla California all'Italia, dal Messico alla Spagna o al Portogallo, dal nord al sud della Francia, Bernard Plossu sembra aver girato il mondo per meglio cogliere, nella loro infinita varietà, le molteplici manifestazioni della meteora, immagine stessa del respiro, del movimento, della vita...
Curatori della mostra: Annette Haudiquet, curatore capo del patrimonio, direttore del MuMa, Jacqueline Salmon, fotografa, Jean-Christian Fleury, critico d'arte e curatore della mostra.
The title “Meteorologica” is borrowed from a treatise by Aristotle written in the fourth century BC. The exhibition presents paintings, drawings, photographs and videos that reveal a particular artistic sensibility in response to the weather. The new hang is conceived as an extension of “The Wind”. It centres on the depiction of “air in movement” but opens out to include weather phenomena such as fog, dew, rain and white frost, whose effects determine our overall impression of a scene or a landscape. Although we have opted not to follow modern scientific typology, we decided it was legitimate to use the names of cloud formations, which have been and still are the object of countless studies by dedicated observers since Luke Howard proposed a system of classification at the beginning of the nineteenth century.
Alongside some of the contemporary artworks featured in the summer exhibition, a new group of artworks will be juxtaposed with works from MuMa’s collections by artists such as by Boudin, Dufy and Renoir. “Meteorologica” further explores the issue of how the shifting, unstable, fleeting effects of “that which cannot be painted” can be depicted, by expanding it to encompass additional contemporary artists and to include the notion of impermanence. The itinerary has been devised according to “elective affinities”. It will focus on poetic and formal similarities between artists from different eras who have a shared sensibility to and interest in atmospheric phenomena and their hugely varying expressions.
For instance, Eugène Boudin’s sky studies are echoed by Bernard Moninot’s drawings, which record cloud movements hour by hour like a sort of meteorological diary, while Jean-Baptiste Née’s drawings, Geneviève Asse’s paintings and photographs by Jacqueline Salmon, Jocelyne Alloucherie and Jungjin Lee answer Claude Monet’s attempts to capture particular moments in his exploration of the fleeting instant. The wind that buffets trees, bends and sculpts branches, sends ripples through fields of grass, whisks leaves into the air or sends sand scurrying along the beach is found in Henri-Edmond Cross’ fantastical neo-Impressionist works, Alexandre Hollan’s charcoal drawings, Jean-Francis Auburtin’s pastels and the photographs of Josej Nadj, Véronique Ellena and Éric Bourret.
The wind is an impromptu visitor: arriving suddenly with no warning offers it more scope to poke fun at things and people. In Samuel Buckman’s work, the wind whisks a leaf on a tree up into an endless autumn dance. Will the leaf never free itself from the branch and set off on its last flight? It swings to and fro and spins, stubbornly clinging on. Claire Trotignon’s iconoclastic wind fractures the world, merrily fragmenting it and scattering the pieces. The wind is mischievous, playing hide and seek with a little girl (in Corinne Mercadier) or a mackerel sky slumming it with an ersatz cloud in the form of a smoke-plume from a factory chimney (in Yamamoto). Meanwhile, François Azambourg's kite designs, like decoy clouds, await the moment when they can soar upwards and join the real clouds high up in the sky.
Mist and rain blur shapes, drenching them or enveloping them in a thick, luminous or pearly veil until they disappear. In the works of artists such as Armand Guillaumin, Marcelo Fuentes, Israel Ariño, Anne Jaillette, Françoise Nuñez and Marc Corigliano, the landscape seems to melt into so many drops of water or dissolve into a light vapour. In an even more radical transformation, the frost or condensation on a window mocks appearances, making the world around us seem unreal and suggesting a theatre of shadows, lights and signs whose meaning eludes us (Manuela Marques) and takes us to the other side of the mirror. After that, we are hardly surprised to see mimosa pompoms transformed into snowflakes (Sarah Moon).
Lastly, the exhibition invites us to join the photographer Bernard Plossu on his travels, letting him take us to the many landscapes he has photographed in a lifetime of going wherever the wind blows. These photographs give form to the great winds celebrated by Saint-John Perse: "These were very great winds over all the faces of this world / Very great winds rejoicing over the world, having neither eyrie nor resting-place..." (Vents, Saint-John Perse, 1946, published in English as Winds, 1953, tr. Hugh Chisholm). From California to Italy, from Mexico to Spain and Portugal, from the north to the south of France, Bernard Plossu seems to have roamed the entire world to capture the myriad, infinitely varied manifestations of the wind, which is the very image of breath, movement and life…
Exhibition curators: Annette Haudiquet, chief heritage curator, Director of MuMa; Jacqueline Salmon, photographer; Jean-Christian Fleury, art critic and exhibition curator.
(Text: MuMa - Musée d’art moderne André Malraux, Le Havre)