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Karin Székessy – Zeitspuren einer Ikone der Fotografie | Kunsthalle Lüneburg


  • Kunsthalle Lüneburg in der KulturBäckerei Dorette-von-Stern-Str. 2 21337 Lüneburg Deutschland (Karte)

Kunsthalle Lüneburg
4. Mai – 27. Juli 2025

Karin Székessy – Zeitspuren einer Ikone der Fotografie


Die doppelte Braut © Karin Székessy


Manchmal genügt ein einziges Bild, um eine ganze Welt zu öffnen.
Wer einmal in die Werke von Karin Székessy eingetaucht ist, wird sie nicht vergessen. Ihre Fotografien berühren mit einer stillen Kraft, mit einem feinen Gespür für Licht, Schatten und Emotionen. Sie sind mehr als Momentaufnahmen – sie erzählen von Schönheit, Intimität und Würde, ohne sich aufzudrängen. In ihren Bildern begegnen wir nicht nur ihren Modellen, sondern auch ihr selbst: einer Künstlerin, die ihren eigenen Blick nie verleugnete, die mit Respekt und Empathie fotografierte und die bis heute Maßstäbe setzt.

Ihre Fotografien sind Zeitspuren – Spuren einer Künstlerin, die die Fotografie geprägt und ihr eine neue Tiefe gegeben hat.
Die Kunsthalle der KulturBäckerei widmet Karin Székessy eine große Retrospektive unter dem Titel Zeitspuren einer Ikone der Fotografie. Ihr Werk, geprägt von Sensibilität, Poesie und einer kompromisslosen Bildsprache, hat die Kunstfotografie des 20. Jahrhunderts wesentlich mitgestaltet. Die Ausstellung bietet die Gelegenheit, ihre einzigartige Bildwelt neu zu entdecken und in die Atmosphäre ihrer Fotografien einzutauchen. Sie hat mit ihrer Kunst wichtige Spuren in der Zeit hinterlassen – nicht nur in der Geschichte der Fotografie, sondern auch im kollektiven Gedächtnis der Menschen, die ihre Werke berühren.

Székessys Bilder sind mehr als Fotografien – sie sind Erzählungen über das Menschliche, über Nähe, Würde und den Zauber des Moments. „Ich bin eine Frau, doch meine Perspektive ist nicht weiblich. Wer das meint, versteht mich nicht“, sagte sie einst. Ihre Akte sind weit mehr als bloße Darstellungen des Körpers – sie sind von einer Selbstverständlichkeit und Ehrlichkeit geprägt, die bis heute berühren. Ihre Fotografien zeigen Frauen nackt, aber niemals entblößt. Immer bewahrte sie ihre Modelle vor dem distanzierten Blick – ihre Nähe war echt, nicht inszeniert.

Die Retrospektive in der Kunsthalle der KulturBäckerei vereint die vielen Facetten ihres Schaffens: ikonische Künstlerporträts von Joseph Beuys, Horst Janssen und Meret Oppenheim, intime Stillleben, poetische Landschaftsaufnahmen und natürlich ihre unverwechselbaren Akte.

Erstmals wird zudem ein umfassender Einblick in ihre frühe Reportage- und Straßenfotografie in London, Paris und Rom gegeben. Besonders bemerkenswert ist, dass Karin Székessy bis heute als Fotografin aktiv ist. Die Ausstellung zeigt daher nicht nur ihre bedeutenden historischen Werke, sondern auch aktuelle Arbeiten, die ihre ungebrochene Schaffenskraft und ihre kontinuierliche künstlerische Entwicklung dokumentieren.

Ein Leben für die Fotografie
Karin Székessys Weg war nicht immer leicht. In den 1960er-Jahren behauptete sie sich in einer von Männern dominierten Kunstwelt – nicht mit lauten Worten, sondern mit ihrer Arbeit. Ihre erste Dunkelkammer war eine kleine Küche in Hamburg, in der sie nachts arbeitete, wenn ihre Kinder schliefen. Kunst war für sie immer auch Überleben. Und doch durchdringt ihr Werk eine tiefe Liebe zum Schönen, eine Sehnsucht nach Ausdruck und Echtheit.

„Székessy steht in der Fotogeschichte des 20. Jahrhunderts dafür, dass Frauen andere Frauen fotografieren – mit Respekt, mit Empathie, mit Verständnis“, beschreibt es die Autorin Daniele Muscionico. Ihr Blick war nicht distanziert, sondern mitfühlend. Ihre Modelle waren keine Objekte, sondern Teil einer künstlerischen Begegnung. Diese Bilder sind Momente der Vertrautheit, eingefangen mit der stillen Intensität einer Fotografin, die wusste, wann sie unsichtbar sein musste.

Die Retrospektive ist chronologisch aufgebaut und macht Székessys künstlerische Entwicklung über die Jahrzehnte hinweg erlebbar – von ihren frühen experimentellen Arbeiten über ikonische Werke der 1970er- und 1980er-Jahre bis hin zu ihren neuesten Fotografien.

Eine enge Verbindung zu Lüneburg
Diese Ausstellung hat für Lüneburg eine besondere Bedeutung. Es war Székessys Wunsch, einen großen Teil ihres künstlerischen Vorlasses dem Kunstarchiv der Sparkassenstiftung Lüneburg anzuvertrauen – ein Zeichen des Vertrauens, das zugleich eine Verpflichtung ist. Ihr Werk soll nicht nur bewahrt, sondern auch erforscht und weitergegeben werden. Die Retrospektive bildet den Auftakt für diese Auseinandersetzung.

Begleitend zur Ausstellung erscheint ein umfangreiches Buch, das nicht nur ihre Werke dokumentiert, sondern auch Gespräche mit ihr, Texte von Wegbegleiter*innen und bislang unveröffentlichte Fotografien enthält. Ein sehr persönlicher Blick auf eine Künstlerin, die ihr ganzes Leben in Bildern erzählt hat.


Karins Kleider © Karin Székessy


Parfois, un seul visuel suffit pour ouvrir tout un monde.
Quiconque s'est déjà plongé dans l'œuvre de Karin Székessy ne l'oubliera jamais. Ses photographies touchent par leur force tranquille, leur sens aigu de la lumière, des ombres et des émotions. Plus que de simples instantanés, elles racontent la beauté, l'intimité et la dignité sans s'imposer. Dans ses visuels, nous ne rencontrons pas seulement ses modèles, mais aussi elle-même : une artiste qui n'a jamais renié son propre regard, qui photographiait avec respect et empathie et qui continue aujourd'hui encore de poser des jalons.

Ses photographies sont des traces du temps, les traces d'une artiste qui a marqué la photographie et lui a donné une nouvelle profondeur.
La Kunsthalle der KulturBäckerei consacre à Karin Székessy une grande rétrospective intitulée « Traces d'une icône de la photographie ». Son œuvre, empreinte de sensibilité, de poésie et d'un langage visuel sans compromis, a profondément marqué la photographie artistique du XXe siècle. L'exposition offre l'occasion de redécouvrir son univers visuel unique et de s'immerger dans l'atmosphère de ses photographies. Avec son art, elle a laissé une empreinte importante dans le temps, non seulement dans l'histoire de la photographie, mais aussi dans la mémoire collective des personnes touchées par ses œuvres.

Les visuels de Székessy sont plus que des photographies, ce sont des récits sur l'humain, sur la proximité, la dignité et la magie de l'instant. « Je suis une femme, mais ma perspective n'est pas féminine. Ceux qui pensent cela ne me comprennent pas », a-t-elle déclaré un jour. Ses nus sont bien plus que de simples représentations du corps : ils sont empreints d'une évidence et d'une honnêteté qui touchent encore aujourd'hui. Ses photographies montrent des femmes nues, mais jamais exposées. Elle a toujours préservé ses modèles du regard distant : leur proximité était authentique, non mise en scène.

La rétrospective présentée à la Kunsthalle der KulturBäckerei rassemble les nombreuses facettes de son œuvre : portraits iconiques d'artistes tels que Joseph Beuys, Horst Janssen et Meret Oppenheim, natures mortes intimes, photographies poétiques de paysages et, bien sûr, ses nus incomparables.

Pour la première fois, cette exposition offre également un aperçu complet de ses premiers reportages et de ses photographies de rue à Londres, Paris et Rome. Il est particulièrement remarquable que Karin Székessy soit toujours active en tant que photographe. L'exposition présente donc non seulement ses œuvres historiques importantes, mais aussi ses travaux actuels, qui témoignent de sa créativité intacte et de son évolution artistique continue.

Une vie consacrée à la photographie
Le parcours de Karin Székessy n'a pas toujours été facile. Dans les années 1960, elle s'est imposée dans un monde artistique dominé par les hommes, non pas avec des mots forts, mais avec son travail. Sa première chambre noire était une petite cuisine à Hambourg, où elle travaillait la nuit, une fois ses enfants endormis. Pour elle, l'art a toujours été une question de survie. Et pourtant, son œuvre est imprégnée d'un amour profond pour la beauté, d'un désir d'expression et d'authenticité.

« Dans l'histoire de la photographie du XXe siècle, Székessy incarne le fait que les femmes photographient d'autres femmes – avec respect, empathie et compréhension », explique l'auteure Daniele Muscionico. Son regard n'était pas distant, mais compatissant. Ses modèles n'étaient pas des objets, mais faisaient partie d'une rencontre artistique. Ces visuels sont des moments d'intimité, capturés avec l'intensité silencieuse d'une photographe qui savait quand elle devait être invisible.

La rétrospective est structurée chronologiquement et permet de découvrir l'évolution artistique de Székessy au fil des décennies, depuis ses premières œuvres expérimentales jusqu'à ses photographies les plus récentes, en passant par ses œuvres emblématiques des années 1970 et 1980.

Un lien étroit avec Lunebourg
Cette exposition revêt une importance particulière pour Lunebourg. Székessy avait souhaité léguer une grande partie de son héritage artistique aux archives d'art de la Sparkassenstiftung Lüneburg, un signe de confiance qui est aussi un engagement. Son œuvre doit non seulement être préservée, mais aussi étudiée et transmise. La rétrospective marque le début de cette réflexion.

Un livre complet accompagne l'exposition. Il documente non seulement ses œuvres, mais contient également des entretiens avec elle, des textes de ses compagnons de route et des photographies inédites. Un regard très personnel sur une artiste qui a raconté toute sa vie à travers ses visuels.


Die Füsse © Karin Székessy


A volte basta una sola immagine per aprire un mondo intero.
Chiunque si sia immerso nelle opere di Karin Székessy non le dimenticherà mai. Le sue fotografie colpiscono con una forza silenziosa, con una sensibilità raffinata per la luce, le ombre e le emozioni. Sono più che semplici istantanee: raccontano di bellezza, intimità e dignità, senza imporsi. Nelle sue immagini non incontriamo solo i suoi modelli, ma anche lei stessa: un'artista che non ha mai rinnegato il proprio sguardo, che ha fotografato con rispetto ed empatia e che ancora oggi detta gli standard.

Le sue fotografie sono tracce del tempo, tracce di un'artista che ha plasmato la fotografia e le ha dato una nuova profondità.
La Kunsthalle della KulturBäckerei dedica a Karin Székessy una grande retrospettiva dal titolo Zeitspuren einer Ikone der Fotografie (Tracce temporali di un'icona della fotografia). Il suo lavoro, caratterizzato da sensibilità, poesia e un linguaggio visivo senza compromessi, ha contribuito in modo significativo a plasmare la fotografia artistica del XX secolo. La mostra offre l'opportunità di riscoprire il suo mondo visivo unico e di immergersi nell'atmosfera delle sue fotografie. Con la sua arte ha lasciato un'impronta importante nel tempo, non solo nella storia della fotografia, ma anche nella memoria collettiva delle persone che sono state toccate dalle sue opere.

Le immagini di Székessy sono più che semplici fotografie: sono racconti sull'umanità, sulla vicinanza, sulla dignità e sulla magia del momento. “Sono una donna, ma la mia prospettiva non è femminile. Chi la pensa così non mi capisce”, ha affermato una volta. I suoi nudi sono molto più che semplici rappresentazioni del corpo: sono caratterizzati da una naturalezza e un'onestà che ancora oggi commuovono. Le sue fotografie mostrano donne nude, ma mai esposte. Ha sempre protetto le sue modelle da sguardi distaccati: la loro vicinanza era autentica, non messa in scena.

La retrospettiva alla Kunsthalle della KulturBäckerei riunisce le molteplici sfaccettature della sua opera: ritratti iconici di artisti come Joseph Beuys, Horst Janssen e Meret Oppenheim, nature morte intime, poetici paesaggi e, naturalmente, i suoi nudi inconfondibili.

Per la prima volta viene inoltre offerta una panoramica completa dei suoi primi reportage e della sua fotografia di strada a Londra, Parigi e Roma. Particolarmente degno di nota è il fatto che Karin Székessy sia ancora attiva come fotografa. La mostra non presenta quindi solo le sue importanti opere storiche, ma anche lavori attuali che documentano la sua ininterrotta creatività e il suo continuo sviluppo artistico.

Una vita per la fotografia
Il percorso di Karin Székessy non è stato sempre facile. Negli anni '60 si è affermata in un mondo artistico dominato dagli uomini, non con parole forti, ma con il suo lavoro. La sua prima camera oscura era una piccola cucina ad Amburgo, dove lavorava di notte, quando i suoi figli dormivano. L'arte è sempre stata per lei anche una questione di sopravvivenza. Eppure, la sua opera è permeata da un profondo amore per il bello, da un desiderio di espressione e autenticità.

“Nella storia della fotografia del XX secolo, Székessy rappresenta le donne che fotografano altre donne con rispetto, empatia e comprensione”, la descrive l'autrice Daniele Muscionico. Il suo sguardo non era distaccato, ma compassionevole. Le sue modelle non erano oggetti, ma parte di un incontro artistico. Queste immagini sono momenti di intimità, catturati con la silenziosa intensità di una fotografa che sapeva quando doveva rendersi invisibile.

La retrospettiva è strutturata cronologicamente e permette di seguire l'evoluzione artistica di Székessy nel corso dei decenni, dai suoi primi lavori sperimentali alle opere iconiche degli anni '70 e '80, fino alle sue fotografie più recenti.

Uno stretto legame con Lüneburg
Questa mostra ha un significato particolare per Lüneburg. È stato desiderio di Székessy affidare gran parte del suo lascito artistico all'archivio d'arte della Sparkassenstiftung Lüneburg, un segno di fiducia che è anche un impegno. La sua opera non deve solo essere conservata, ma anche studiata e tramandata. La retrospettiva costituisce l'inizio di questo percorso.

A corredo della mostra è stato pubblicato un volume che non solo documenta le sue opere, ma contiene anche interviste all'artista, testi di compagni di viaggio e fotografie inedite. Uno sguardo molto personale su un'artista che ha raccontato tutta la sua vita attraverso le immagini.


Junger Mann mit seinem Hund © Karin Székessy


Sometimes a single visual is enough to open up a whole world.
Once you have immersed yourself in the works of Karin Székessy, you will never forget them. Her photographs touch us with a quiet power, with a fine sense of light, shadow and emotion. They are more than snapshots – they tell of beauty, intimacy and dignity without imposing themselves. In her visuals, we encounter not only her models, but also herself: an artist who never denied her own perspective, who photographed with respect and empathy, and who continues to set standards to this day.

Her photographs are traces of time – traces of an artist who shaped photography and gave it a new depth.
The Kunsthalle der KulturBäckerei is dedicating a major retrospective to Karin Székessy entitled Traces of Time by an Icon of Photography. Her work, characterised by sensitivity, poetry and an uncompromising visual language, has had a significant influence on 20th-century art photography. The exhibition offers an opportunity to rediscover her unique visual world and immerse oneself in the atmosphere of her photographs. With her art, she has left an important mark on her time – not only in the history of photography, but also in the collective memory of the people who are touched by her works.

Székessy's images are more than photographs – they are narratives about humanity, about closeness, dignity and the magic of the moment. ‘I am a woman, but my perspective is not female. Anyone who thinks that doesn't understand me,’ she once said. Her nudes are far more than mere representations of the body – they are characterised by a naturalness and honesty that still move us today. Her photographs show women naked, but never exposed. She always protected her models from a distanced gaze – their closeness was genuine, not staged.

The retrospective at the Kunsthalle der KulturBäckerei brings together the many facets of her work: iconic artist portraits of Joseph Beuys, Horst Janssen and Meret Oppenheim, intimate still lifes, poetic landscape photographs and, of course, her unmistakable nudes.

For the first time, the exhibition also provides a comprehensive insight into her early reportage and street photography in London, Paris and Rome. It is particularly remarkable that Karin Székessy is still active as a photographer today. The exhibition therefore not only shows her important historical works, but also current works that document her unbroken creative power and continuous artistic development.

A life dedicated to photography
Karin Székessy's path was not always easy. In the 1960s, she asserted herself in a male-dominated art world – not with loud words, but with her work. Her first darkroom was a small kitchen in Hamburg, where she worked at night when her children were asleep. For her, art was always a means of survival. And yet her work is imbued with a deep love of beauty, a longing for expression and authenticity.

‘In the history of 20th-century photography, Székessy stands for women photographing other women – with respect, empathy and understanding,’ writes author Daniele Muscionico. Her gaze was not distant, but compassionate. Her models were not objects, but part of an artistic encounter. These visuals are moments of intimacy, captured with the quiet intensity of a photographer who knew when to be invisible.

The retrospective is structured chronologically and brings Székessy's artistic development over the decades to life – from her early experimental works to iconic pieces from the 1970s and 1980s to her most recent photographs.

A close connection to Lüneburg
This exhibition has a special significance for Lüneburg. It was Székessy's wish to entrust a large part of her artistic legacy to the art archive of the Sparkassenstiftung Lüneburg – a sign of trust that is also a commitment. Her work should not only be preserved, but also researched and passed on. The retrospective marks the beginning of this endeavour.

Accompanying the exhibition is a comprehensive book that not only documents her works, but also includes conversations with her, texts by companions and previously unpublished photographs. It is a very personal look at an artist who told her whole life story in visuals.

(Text: Kunsthalle Lüneburg)