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Ausstellung | Échos système | Manuel Rivera-Ortiz Foundation | Arles


  • Fondation Manuel Rivera-Ortiz 18 Rue de la Calade 13200 Arles France (Karte)

Manuel Rivera-Ortiz Foundation | Arles
4. Juli - 26. September 2021

Die Ausstellung findet im Rahmen der Rencontres de la Photographie statt.

System Echoes


SURVIVING HUMANITY. Untitled 2, 2017 © Alberto GIULIANI

SURVIVING HUMANITY. Untitled 2, 2017 © Alberto GIULIANI


System Echoes ist ein Ausstellungsprogramm, das das Lebendige, ein ungewisses Lebendiges, in Transformation und Mutation betrachtet. Dieses Lebewesen ist in ausgeprägte und singuläre territoriale Zusammenhänge eingebettet. Die Künstler tauchen mit unterschiedlichen Ansätzen in aktuelle Themen wie Migration (Les Chants de l'Asphodèle, Mathias Benguigui und Agathe Kalfas), Erinnerung (Sauvegarde retrouvée 2.0, Jérôme Cortie; Kuba, Manuel Rivera-Ortiz), Feminismus (Les marques, Elsa Leydier) oder Dekolonialismus ein.

Analoge und digitale Bilder, virtuelle und erweiterte Realität (Au bord du réel, Jean Christian Bourcart) und Archive (Time Atlas, Niina Vatanen) formen eine neue Vision und Wahrnehmung der Lebenswelt und der daraus resultierenden gesellschaftlichen Beziehungen. Erzählungen - Fiktionen, um unseren Platz zu finden, unsere Wünsche auszudrücken und unsere Ängste zu zähmen (D'ici, ça ne paraît pas si loin, LesAssociés) oder sie zu erleiden, indem wir sie durch Gewalt oder Überhöhung ausdrücken (American Mirror, Philip Montgomery).

Diese Visionen erforschen die Facetten des Individuums im Verhältnis zu sich selbst und seiner Umgebung, sei es geografisch oder sozial, wie Einsamkeit (Métropolis, Barbara Wolff), Geschlecht (Identität und Maske, Anno Wilms) oder Erotik (Hinter dem Begehren, Chaussee 36). All diese Aspekte werden durch das Thema des Fotohauses, Persona, entwickelt, das den Begriff der Maske hervorhebt, die jedes Individuum trägt, um den Anforderungen des gesellschaftlichen Lebens gerecht zu werden.

Ein proteanisches Ensemble, das den Menschen und die Umwelt widerspiegelt, ein zusammenhängendes System angesichts zahlreicher aktueller Themen, wie Gesundheitskrisen (Sauver les corps, LesAssociés/ParisBerlin), ökologische und politische Krisen (Drop Out, Hoël Duret). Diese dokumentarischen Ansätze beleuchten durch Fotografie und Film eine sich verändernde Welt und hinterfragen die Zukunft der Menschheit (Surviving Humanity, Alberto Giuliani).


Échos système est un programme d’expositions envisageant le vivant, un vivant incertain, en transformation et en mutation. Ce vivant s’entremêle dans des contextes territoriaux marqués et singuliers. Les artistes nous plongent, par différentes approches, dans des problématiques actuelles en lien avec les migrations, (Les Chants de l’Asphodèle, Mathias Benguigui et Agathe Kalfas), la mémoire (Sauvegarde retrouvée 2.0, Jérôme Cortie ; Cuba, Manuel Rivera-Ortiz), le féminisme (Les marques, Elsa Leydier) ou encore le décolonialisme.

Images analogiques, numériques, réalité virtuelle, augmentée (Au bord du réel, Jean Christian Bourcart) et archives (Time Atlas, Niina Vatanen) façonnent une vision et une perception renouvelée du vivant et des relations sociétales qui en découlent. Des récits-fictions pour trouver notre place, exprimer nos désirs et apprivoiser nos peurs (D’ici, ça ne paraît pas si loin, LesAssociés) ou les subir en les exprimant par la violence ou l’exaltation (American Mirror, Philip Montgomery).

Ces visions explorent les facettes de l’individu face à lui-même et son environnement, qu’il soit géographique ou social, telle la solitude (Métropolis, Barbara Wolff), le genre (Identité et masque, Anno Wilms) ou l’érotisme (Behind desire, Chaussee 36). Autant d’aspects développés par la thématique de Fotohaus, Persona, qui met en évidence la notion du masque que tout individu porte pour répondre aux exigences de la vie sociale.

Un ensemble protéiforme faisant écho à l’humain et à l’environnement, un système interrelié face aux multiples problématiques actuelles, telles que les crises sanitaires (Sauver les corps, LesAssociés/ParisBerlin), écologiques et politiques (Drop Out, Hoël Duret). Ces approches documentaires, par la photographie et le film, nous éclairent sur un monde en mouvance et nous questionnent sur l’avenir de l’humanité (Surviving Humanity, Alberto Giuliani).


System Echoes is an exhibition program focusing on the living, an uncertain living, in transformation and mutation. This living intertwines in marked and unique territorial contexts. The artists immerse us, by different approaches, into current issues related to migrations, (Les Chants de l’Asphodèle, Mathias Benguigui and Agathe Kalfas), memory (Sauvegarde retrouvée 2.0, Jérôme Cortie; Cuba, Manuel Rivera-Ortiz ), feminism (Les Marques, Elsa Leydier) or even decolonialism.

Analog and digital images, virtual reality, augmented reality (Au bord du réel, Jean Christian Bourcart) and archives (Time Atlas, Niina Vatanen) shape a fresh vision and a renewed perception of life and the social relations resulting from it. Fiction stories to find our place, express our desires and tame our fears (D’ici, ça ne paraît pas si loin, LesAssociés) or endure them by expressing through violence or exaltation (American Mirror, Philip Montgomery) .

These visions explore the aspects of the individual towards himself and his environment, whether it is geographical or social such as solitude (Metropolis, Barbara Wolff), gender (Identité et masque, Anno Wilms) or eroticism (Behind desire, Chaussee 36), in connection with the theme of Fotohaus, Persona, which highlights the notion of the mask that every individual wears to meet the requirements of social life.

An interrelated system facing multiple current issues, such as health (Sauver les corps, LesAssociés/ ParisBerlin), ecological and political crises (Drop Out, Hoël Duret), asking questions about the future of humankind (Surviving Humanity, Alberto Giuliani).

(Text: Florent Basiletti, directeur artistuque)