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ESPACE (S) - Claire Chevrier | Centre Claude Cahun | Nantes


  • Centre Claude Cahun 45, rue de Richebourg 44000 Nantes France (Karte)

Centre Claude Cahun | Nantes
13. Januar - 5. März 2023

ESPACE (S)
Claire Chevrier


Claire Chevrier, Espace S 25, Théâtre du Peuple, Bussang, 2018 – 2022


Den Raum in der Vielzahl finden, das Einzigartige finden, den Rahmen, der all diesen durchquerten Orten einen Sinn verleiht. Aus dem Plural ausbrechen, einen Raum suchen, der sowohl wie ein Schnitt von Archäologen als auch wie die Sicht von Astronauten erfasst wird. Eine Welt in unserer Größe, und es ist egal, wie groß sie ist, die das Geheimnis der fehlenden Worte und der schwebenden Bilder akzeptieren würde. Was ist ein Raum ohne "s", ohne Maßeinheit und ohne Sterne? Das Centre Claude Cahun in Nantes, das sich seit 2004 für die Anerkennung der Fotografie in der zeitgenössischen Kunst einsetzt, hat beschlossen, sich mit dieser seltsamen Frage zu beschäftigen, indem es die Fotografien der französischen Fotografin Claire Chevrier den Fotografien aus den Sammlungen des Frac des Pays de la Loire gegenüberstellt. Seit 1982 enthüllt das Frac die Kraft einer Sammlung zeitgenössischer Kunst. Vier Werke von Claire Chevrier sind Teil ihrer Sammlungen und stehen in tiefer Resonanz mit den Werken von Valérie Jouve, Martha Rosler, Raymond Hains, Régis Perray und Boris Achour. Die im Atelier aufgestellten Werke dieser Künstler gehen ihren Weg durch die Fotografie, indem sie mit Massen, Materialien und Installationen spielen, um unserer Erzählung von der Welt eine Dicke zu verleihen.

In diesen Werken können wir schließlich die Geste aussetzen, um "einen Raum zu setzen", einen Raum sanft zu setzen, in seinen Konturen, seinen Linien und seinen Geschichten, die von Stille und Langsamkeit bevölkert sind. Stille - Langsamkeit - Raum als ein und dieselbe Materie, wie Claude Régy in L'Ordre des mots vorschlug. Stille-Langsamkeit-Raum wie ein Ritornell, das in den Bildern von Claire Chevrier tanzt. In ihrer Arbeit kommt der Raum durch das Detail. Ihre Fotografien formen das, was vergessen wird, und das Mögliche entsteht dort, in dieser Zeit, die hinter Straßen, Bühnen, Maschinen, Betonbarren und vor allem unter der Leere enthalten ist, die das Bedürfnis, zu viel zu bauen, hinterlassen hat. Um nicht aufeinander zu stoßen, hat die Menschheit die Natur besänftigt, indem sie Landschaften geschaffen hat. Eine "weise Landschaft" ist ein benannter und erwarteter Ort, an dem sich die Dinge ohne Überraschungen platzieren und wiederholen. Doch unter dem Auge von Claire Chevrier bekommt die Vision einer stabilen Umgebung Risse und stellt den unveränderlichen Platz, den wir scheinbar einnehmen, in Frage. Die Landschaften hier werden umgangen und manipuliert. Es gibt keinen globalen Raum mehr, sondern eine Vielzahl von Elementen, Handlungen, Linien und Farben, die die Möglichkeit, Orte mit einem einzigen Wort zu erfassen, sprengen. In den Bildern von Claire Chevrier bietet sich der Raum durch Berührung, durch Präzision, die die Texturen vervielfältigt und die Gesten ineinander verschmelzen lässt: Messungen, Blicke, Zuhören, Schweigen. Der Raum wird hier nicht mehr als das gelesen, was ihn umschließt, sondern durch alles, was er enthält: Pläne, Zeiten, Erzählungen, alles wird hervorgehoben. Jedes Element, das an die Oberfläche gelangt, aktiviert den Wahnsinn, die rohe Form, jedes Darstellungsversuchs. Die Welt durch das Detail erfassen: ein zusammengesunkener Globus, eine Wolke einer Nebelmaschine, die es sich auf einem dichten schwarzen Vorhang bequem macht, Restaurantbesitzer, die mit dem Boden verschmelzen, der Dschungel, der auf die Bühne kommt - alles mögliche, um dem Raum Zeit zu geben.

Claire Chevrier (1963, Pau, Frankreich) lebt und arbeitet zwischen Paris und Mayet. Sie gehört zu den aktivsten französischen Künstlern in der zeitgenössischen Fotoszene. Von großen Megastädten über Industrieanlagen bis hin zu Orten, die der Gesundheit und der Pflege gewidmet sind, dringt Claire Chevrier mit der einfachen Objektivität ihrer Aufnahmen in intime Umgebungen ein. Ihre Objekte akzeptieren ihren Blick und ermöglichen es ihr, die Wirklichkeit in ihrer Inszenierung einzufangen, denn wie Shakespeare erinnert, "ist die ganze Welt ein Theater". Claire Chevrier widmet sich somit einer fotografischen Forschung, die den Raum und den Platz des Menschen hinterfragt. Ihre Arbeit wurde in Einzelausstellungen gezeigt: Musée de la Roche-sur-Yon, Frankreich (2021); Unicorn, Peking, China (2016); Musée de la Photographie, Charleroi, Belgien (2014); Villa Medici, Rom, Italien (2012); Centre de la Photographie d'Île de France, Pontault-Combault, Frankreich (2009); und Musée Nicéphore Niepce, Chalon-sur-Saône, Frankreich (2005). Sie hat außerdem an zahlreichen Gruppenausstellungen in internationalen Institutionen und Veranstaltungen teilgenommen, wie z. B. Maison de la Photographie, Toulon, Frankreich (2021); Fondation Fiminco, Romainville, Frankreich (2021); Les Moulins de Paillard, Frankreich (2020); Maison de la Photographie, Lille, Frankreich (2019); Musée de la Chasse, Paris, Frankreich (2018); MUCEM, Fort St Jean, Marseille, Frankreich (2013), u. a.. Claire Chevrier war von 2007 bis 2008 Internatsschülerin der Villa Medicis in Rom, wurde 2013 für den Prix Nièpce nominiert und erhielt 2014 den Prix de la Fondation des Treilles. Darüber hinaus unterrichtet sie an der École nationale supérieure d'architecture de Versailles.


Trouver l’espace dans la multitude, trouver l’unique, le cadre qui donne un sens à tous ces lieux traversés. Sortir du pluriel, chercher un espace saisi, autant comme une coupe d’archéologues qu’une vue d’astronautes. Un monde à notre taille, et qu’importe sa taille, qui accepterait le mystère des mots qui manquent et des images en suspend. Qu’est-ce qu’un espace sans « s », sans unité de mesure, sans étoiles ? C’est cette étrange question que le Centre Claude Cahun de Nantes, oeuvrant depuis 2004 pour la reconnaissance de la photographie dans l’art contemporain, a décidé d’investir en mettant en regard les photographies de Claire Chevrier, photographe française, et celles des collections du Frac des Pays de la Loire. Depuis 1982, le Frac révèle la puissance d’une collection d’art contemporain. Quatre œuvres de Claire Chevrier font partie de ses collections et résonnent profondément avec celles de Valérie Jouve, Martha Rosler, Raymond Hains, Régis Perray ou Boris Achour. Les œuvres de ces artistes disposées dans l’Atelier cheminent dans la photographie en jouant des masses, des matières et des installations pour offrir une épaisseur à notre récit du monde.

Dans ces oeuvres nous pouvons, enfin, suspendre le geste pour « poser un espace », poser un espace doucement, dans ses contours, ses lignes et ses histoires peuplées de silence et de lenteur. Silence-lenteur-espace comme une même matière suggérait Claude Régy dans L’Ordre des mots. Silence-lenteur-espace comme une ritournelle dansant dans les images de Claire Chevrier. Dans son travail, l’espace arrive par le détail. Ses photographies sculptent ce qui s’oublie et les possibles naissent là, dans ces temps contenus derrière des routes, des scènes, des machines, des barres de béton et sous le vide surtout, celui laissé par le besoin de trop construire. Pour éviter de se cogner, l’humanité a assagi la nature en créant des paysages. Un « pays sage » c’est un lieu nommé et attendu où les choses se placent et se répètent sans surprise. Mais, sous l’oeil de Claire Chevrier, la vision d’un environnement stable se craquèle et remet en cause la place immuable que nous semblons occuper. Les paysages ici se contournent et se manipulent. Il n’y a plus d’espace global mais une multitude d’éléments, d’actions, de lignes et de couleurs qui explosent la possibilité même de saisir les lieux en un seul mot. Dans les images de Claire Chevrier, l’espace s’offre par contact, par précision multipliant les textures, fondant les gestes les uns dans les autres : mesures, regards, écoutes, silences. L’espace ici ne se lit plus comme ce qui englobe mais par tout ce qu’il contient : plans, temps, récits, tout devient saillant. Chaque élément, remontant à la surface, active la folie, la forme brute, de toute tentative de représentation. Saisir le monde par le détail : un globe terrestre affaissé, un nuage d’une machine à fumée qui prend ses aises sur un épais rideau noir, des restaurateurs qui se fondent dans le sol, la jungle qui s’invite sur scène autant de possibles pour donner du temps à l’espace.

Claire Chevrier (1963, Pau, France) vit et travaille entre Paris et Mayet. Elle figure parmi les artistes françaises les plus actives de la scène de la photographie contemporaine. Des grandes mégalopoles aux sites industriels, en passant par les lieux dédiés à la santé et aux soins, Claire Chevrier pénètre dans des environnements intimes, avec la simple objectivité de ses prises de vue. Ses sujets acceptent son regard, lui permettant de capter le réel dans sa mise en scène, car comme le rappelle Shakespeare «le monde entier est un théâtre». Claire Chevrier se consacre ainsi à une recherche photographique qui interroge l’espace et la place de l’homme. Son travail a fait l’objet d'expositions personnelles : le musée de la Roche-sur-Yon, France (2021); Unicorn, Pékin, Chine (2016); le Musée de la Photographie, Charleroi, Belgique (2014); la Villa Médicis, Rome, Italie (2012); le Centre de la Photographie d’Île de France, Pontault-Combault, France (2009); et le musée Nicéphore Niepce de Chalon-sur-Saône, France (2005). Elle a également participé à de nombreuses expositions collectives dans institutions et manifestations internationales, telles que la Maison de la Photographie, Toulon, France (2021); la Fondation Fiminco, Romainville, France (2021); les Moulins de Paillard, France (2020); la Maison de la photographie, Lille, France (2019); le Musée de la Chasse, Paris, France (2018); MUCEM, Fort St Jean, Marseille, France (2013), parmi d’autres. Claire Chevrier a été pensionnaire de la Villa Medicis à Rome en 2007 – 2008, nominée pour le Prix Nièpce en 2013 et a reçu le Prix de la Fondation des Treilles en 2014. Elle enseigne par ailleurs à l’École nationale supérieure d'architecture de Versailles.


Trovare lo spazio nella moltitudine, trovare l'unico, la cornice che dà senso a tutti questi luoghi attraversati. Uscire dal plurale, cercare uno spazio sequestrato, come il taglio di un archeologo o la vista di un astronauta. Un mondo a nostra dimensione, e qualunque sia la sua dimensione, che accetti il mistero delle parole mancanti e delle immagini sospese. Cos'è uno spazio senza "s", senza unità di misura, senza stelle? È questa strana questione che il Centro Claude Cahun di Nantes, che dal 2004 lavora per promuovere il riconoscimento della fotografia nell'arte contemporanea, ha deciso di affrontare mettendo a confronto le fotografie di Claire Chevrier, una fotografa francese, con quelle delle collezioni del Frac des Pays de la Loire. Dal 1982, il Frac ha rivelato la potenza di una collezione d'arte contemporanea. Quattro opere di Claire Chevrier fanno parte delle sue collezioni e risuonano profondamente con quelle di Valérie Jouve, Martha Rosler, Raymond Hains, Régis Perray e Boris Achour. Le opere di questi artisti, esposte nell'Atelier, si fanno strada attraverso la fotografia, giocando con la massa, i materiali e le installazioni per dare profondità al nostro racconto del mondo.

In queste opere possiamo finalmente sospendere il gesto di "stendere uno spazio", stendere uno spazio dolcemente, nei suoi contorni, nelle sue linee e nelle sue storie popolate di silenzio e lentezza. Silenzio-lentezza-spazio come lo stesso materiale suggerisce Claude Régy in L'Ordre des mots. Silenzio-lentezza-spazio come un ritornello che danza nelle immagini di Claire Chevrier. Nel suo lavoro, lo spazio arriva attraverso i dettagli. Le sue fotografie scolpiscono ciò che è dimenticato e ciò che è possibile nasce lì, in quei tempi contenuti dietro le strade, gli scenari, le macchine, le sbarre di cemento e sotto il vuoto soprattutto, quello lasciato dalla necessità di costruire troppo. Per evitare di colpirsi a vicenda, l'umanità ha addolcito la natura creando paesaggi. Un "paese saggio" è un luogo nominato e previsto, dove le cose vengono collocate e ripetute senza sorprese. Ma sotto l'occhio di Claire Chevrier, la visione di un ambiente stabile si incrina e mette in discussione il posto immutabile che sembriamo occupare. I paesaggi qui sono aggirati e manipolati. Non c'è più uno spazio globale ma una moltitudine di elementi, azioni, linee e colori che fanno esplodere la possibilità stessa di cogliere i luoghi in una sola parola. Nelle immagini di Claire Chevrier, lo spazio è offerto dal contatto, dalla precisione, moltiplicando le texture, fondendo i gesti l'uno nell'altro: misure, sguardi, ascolto, silenzi. Lo spazio qui non è più letto come ciò che racchiude ma per tutto ciò che contiene: piani, tempo, narrazioni, tutto diventa saliente. Ogni elemento, salendo in superficie, attiva la follia, la forma grezza, di ogni tentativo di rappresentazione. Cogliere il mondo attraverso i dettagli: un mappamondo crollato, una nuvola di una macchina del fumo che prende posto su una spessa tenda nera, i lavoratori di un ristorante che si sciolgono nel terreno, la giungla che si autoinvita sul palcoscenico - tante possibilità per dare tempo allo spazio.

Claire Chevrier (1963, Pau, Francia) vive e lavora tra Parigi e Mayet. È una delle artiste francesi più attive sulla scena della fotografia contemporanea. Dalle grandi megalopoli ai siti industriali, passando per i luoghi dedicati alla salute e alla cura, Claire Chevrier penetra in ambienti intimi con la semplice oggettività dei suoi scatti. I suoi soggetti accettano il suo sguardo, permettendole di catturare il reale nella sua messa in scena, perché come ci ricorda Shakespeare "il mondo intero è un teatro". Claire Chevrier si dedica così a una ricerca fotografica che si interroga sullo spazio e sul luogo dell'uomo. Le sue opere sono state oggetto di mostre personali: al Musée de la Roche-sur-Yon, Francia (2021); all'Unicorn, Pechino, Cina (2016); al Musée de la Photographie, Charleroi, Belgio (2014); a Villa Medici, Roma, Italia (2012); al Centre de la Photographie d'Île de France, Pontault-Combault, Francia (2009); al Musée Nicéphore Niepce di Chalon-sur-Saône, Francia (2005). Ha inoltre partecipato a numerose mostre collettive in istituzioni ed eventi internazionali, come Maison de la Photographie, Tolone, Francia (2021); Fondation Fiminco, Romainville, Francia (2021); Moulins de Paillard, Francia (2020); Maison de la photographie, Lille, Francia (2019); Musée de la Chasse, Parigi, Francia (2018); MUCEM, Fort St Jean, Marsiglia, Francia (2013), tra gli altri. Claire Chevrier è stata residente a Villa Medici a Roma nel 2007-2008, è stata nominata per il Premio Nièpce nel 2013 e ha ricevuto il Premio Fondation des Treilles nel 2014. Insegna anche all'École nationale supérieure d'architecture de Versailles.


To find the space in the multitude, to find the unique, the frame which gives a sense to all these crossed places. To leave the plural, to look for a seized space, as much like an archaeologist's cut as an astronaut's view. A world at our size, and whatever its size, which would accept the mystery of the words that are missing and the images in suspension. What is a space without "s", without unit of measurement, without stars? It is this strange question that the Claude Cahun Center in Nantes, working since 2004 for the recognition of photography in contemporary art, has decided to invest by comparing the photographs of Claire Chevrier, French photographer, and those of the collections of the Frac des Pays de la Loire. Since 1982, the Frac reveals the power of a contemporary art collection. Four works by Claire Chevrier are part of its collections and resonate deeply with those of Valérie Jouve, Martha Rosler, Raymond Hains, Régis Perray or Boris Achour. The works of these artists, displayed in the Atelier, are a journey through photography, playing with mass, materials and installations to give thickness to our account of the world.

In these works we can, finally, suspend the gesture to "put a space", put a space gently, in its contours, its lines and its stories populated by silence and slowness. Silence-slowness-space as the same material suggested Claude Régy in L'Ordre des mots. Silence-slowness-space as a ritornello dancing in the images of Claire Chevrier. In her work, space arrives through detail. Her photographs sculpt what is forgotten and the possible is born there, in these times contained behind roads, scenes, machines, concrete bars and under the void especially, that left by the need to build too much. To avoid hitting each other, humanity has softened nature by creating landscapes. A "wise country" is a named and expected place where things are placed and repeated without surprise. But, under Claire Chevrier's eye, the vision of a stable environment cracks and questions the immutable place we seem to occupy. The landscapes here are bypassed and manipulated. There is no longer a global space but a multitude of elements, actions, lines and colors that explode the very possibility of capturing places in a single word. In Claire Chevrier's images, space is offered by contact, by precision, multiplying the textures, melting the gestures into each other: measurements, glances, listening, silences. The space here is no longer read as what encompasses but by all that it contains: plans, time, stories, everything becomes salient. Each element, coming to the surface, activates the madness, the raw form, of any attempt at representation. To seize the world by the detail: a collapsed globe, a cloud of a smoke machine which takes its place on a thick black curtain, restorers who melt in the ground, the jungle which invites itself on stage so many possible ways to give time to the space.

Claire Chevrier (1963, Pau, France) lives and works between Paris and Mayet. She is one of the most active French artists on the contemporary photography scene. From large megacities to industrial sites, through places dedicated to health and care, Claire Chevrier penetrates intimate environments with the simple objectivity of her shots. Her subjects accept her gaze, allowing her to capture the real in its staging, because as Shakespeare reminds us "the whole world is a theater". Claire Chevrier devotes herself to a photographic research that questions space and the place of man. Her work has been the subject of solo exhibitions: the Museum of La Roche-sur-Yon, France (2021); Unicorn, Beijing, China (2016); the Museum of Photography, Charleroi, Belgium (2014); the Villa Medici, Rome, Italy (2012); the Centre de la Photographie d'Île de France, Pontault-Combault, France (2009); and the Nicéphore Niepce Museum in Chalon-sur-Saône, France (2005). She has also participated in numerous group exhibitions in international institutions and events, such as Maison de la Photographie, Toulon, France (2021); Fondation Fiminco, Romainville, France (2021); Moulins de Paillard, France (2020); Maison de la photographie, Lille, France (2019); Musée de la Chasse, Paris, France (2018); MUCEM, Fort St Jean, Marseille, France (2013), among others. Claire Chevrier was a resident at the Villa Medicis in Rome in 2007 - 2008, nominated for the Nièpce Prize in 2013 and received the Fondation des Treilles Prize in 2014. She also teaches at the École nationale supérieure d'architecture de Versailles.

(Text: Centre Claude Cahun, Nantes)