Fotografie-Forum der StädteRegion Aachen | Monschau
14. April – 16. Juni 2024
Bankgeheimnisse
Mit rund 150 Arbeiten rückt die neue Präsentation im Fotografie-Forum Monschau ein besonderes Möbelstück in den Fokus: die Bank. Sie ist aus unserem Alltag nicht wegzudenken, begegnen wir ihr doch im Park, an der Straße, im Bahnhof oder im Wartezimmer. Das Bänke Schauplätze für ganz unterschiedliche Geschichten sind, beweisen die 28 präsentierten Künstler_innen der Ausstellung. Auf der ganzen Welt haben sie Menschen auf Sitzbänken festgehalten. Ein ebenso breites Panorama bilden die fotografischen Genres: Neben klassischer Street Photography reihen sich ebenso Porträtfotos berühmter Persönlichkeiten, wie Bob Dylan oder Marilyn Monroe, und inszenierte Fotografien aneinander.
Es ist nicht die erste monothematische Ausstellung im Fotografie-Forum. Bereits im vergangenen Jahr widmete sich die Schau „The Jump“ dem Motiv des Sprungs in der Fotografie. Die Fotografien der Sitzbänke zeigen nun einzigartige und für sich abgeschlossene Geschichten, die die Imaginationskraft der Betrachtenden herausfordern. Viele der dargestellten Szenen entbehren nicht einem gewissen Humor, wie die Kuratorin und Leiterin des Fotografie-Forums Dr. Nina Mika-Helfmeier betont: „Viele in der Ausstellung vertretene Fotografen lieben skurrile Alltagsszenen, aus denen sich eine natürliche, nicht erzwungene Komik ergibt.“ Barbara Klemms Arbeit Stuttgart 1972 führt zum Beispiel drei im Park schlafende Personen durch die fotografische Linse mit einer antiken Skulptur zusammen. Bei dieser unbeabsichtigten Begegnung stellt sich die Frage, welche der Figuren eigentlich lebendig ist und warum sich zwischen ihnen eine Art seltsame Verwandtschaft bemerken lässt.
Elliott Erwitts Fotografie, die am Rande eines Jahrmarkts in Kalifornien entstanden ist, besticht ebenso durch eine gewisse Komik: Auf einer Bank sind drei einzelne Frauen versammelt, die unter einem Schild mit der Aufschrift „Lost Persons Area“ stehen. Aufgrund des verlorenen und fragenden Blicks einiger der Protagonistinnen bleibt unklar, ob hiermit der Sammelpunkt für entzweite Familien und Gruppen gemeint ist, oder sich das Schild als Kommentar zu den dort versammelt, ziemlich verloren wirkenden Frauen verstehen lässt. Die Bank fungiert hier als eigener Mikrokosmos im öffentlichen Raum, in dem spannende Begegnungen stattfinden, die manches Mal fast surreal anmuten.
Dass das Sitzmöbel ebenso als Ort der inneren Einkehr fungieren kann, zeigt eindrucksvoll Thomas Hoepkers Aufnahme eines älteren Herren im Ritan Park in Beijing. Mit seiner Pfeife hat er es sich auf einer Parkbank gemütlich gemacht. Sogar seinen Vogel hat er aus dem kleinen Käfig genommen und scheint mit ihm ein geistiges Zwiegespräch zu führen. Durch die Sonne in besonders stimmungsvolles Licht getaucht, strahlt die Fotografie eine unglaubliche Ruhe aus. Sie wirft aber ebenso Fragen danach auf, wo solche Oasen in unserer heutigen hektischen Welt noch zu finden sind.
Die Sitzbank dient innerhalb der Ausstellung als Ausgangspunkt, um Humorvolles, Skurriles aber auch Melancholisches sowie Aufrüttelndes zu entdecken. Da uns das Motiv nur allzu gut aus dem eigenen Alltag bekannt ist, bieten sich unzählige Anknüpfungspunkte, um tief in die Bilder einzutauchen und in einen empathischen Dialog mit den Dargestellten zu treten.
Die Arbeiten Jürgen Klaukes bilden im zweiten Obergeschoss einen Exkurs in die künstlerische Fotografie. Hier wird das Sitzmöbel – sorgsam inszeniert - zum eigenständigen Akteur im Bild und verweist nicht zuletzt auf grundlegende Fragen der menschlichen Existenz. Klaukes Werke schließen die inhaltliche Klammer der Schau, indem sie zeigen, welche Möglichkeiten das Medium der Fotografie eröffnet. Wenngleich alle präsentierten Arbeiten ein und dasselbe Motiv haben, könnte die Bandbreite der künstlerischen Inszenierungen nicht größer sein.
Avec près de 150 œuvres, la nouvelle présentation au Fotografie-Forum Monschau met l'accent sur un meuble particulier : le banc. Il fait partie intégrante de notre quotidien, nous le croisons dans les parcs, dans la rue, à la gare ou dans les salles d'attente. Les 28 artistes présentés dans l'exposition prouvent que les bancs sont le théâtre d'histoires très différentes. Partout dans le monde, ils ont immortalisé des personnes assises sur des bancs. Les genres photographiques sont tout aussi variés : outre la street photography classique, on trouve également des portraits de personnalités célèbres, comme Bob Dylan ou Marilyn Monroe, ainsi que des photographies mises en scène.
Ce n'est pas la première exposition monothématique du Forum de la photographie. L'année dernière déjà, l'exposition "The Jump" était consacrée au motif du saut dans la photographie. Les photographies des bancs présentent désormais des histoires uniques et indépendantes qui mettent au défi l'imagination des spectateurs. De nombreuses scènes représentées ne sont pas dénuées d'un certain humour, comme le souligne le Dr Nina Mika-Helfmeier, commissaire d'exposition et directrice du forum de la photographie : "De nombreux photographes représentés dans l'exposition aiment les scènes quotidiennes bizarres, dont il résulte un comique naturel et non forcé". Le travail de Barbara Klemm, Stuttgart 1972, réunit par exemple trois personnes dormant dans un parc et une sculpture antique à travers l'objectif photographique. Cette rencontre involontaire transmet la question de savoir laquelle des figures est en fait vivante et pourquoi une sorte d'étrange parenté peut être remarquée entre elles.
La photographie d'Elliott Erwitt, prise en marge d'une fête foraine en Californie, se distingue également par une certaine drôlerie : trois femmes seules sont réunies sur un banc, sous un panneau portant l'inscription "Lost Persons Area". Le regard perdu et interrogateur de certaines des protagonistes ne permet pas de savoir s'il s'agit d'un lieu de rassemblement pour les familles et les groupes divisés, ou si le panneau est un commentaire sur les femmes qui s'y trouvent et qui ont l'air plutôt perdues. Le banc fonctionne ici comme son propre microcosme dans l'espace public, où ont lieu des rencontres passionnantes, qui semblent parfois presque surréalistes.
La photo de Thomas Hoepker d'un homme âgé dans le parc Ritan à Pékin montre de manière impressionnante que le siège peut tout aussi bien faire office de lieu de recueillement intérieur. Il s'est installé confortablement sur un banc avec sa pipe. Il a même sorti son oiseau de sa petite cage et semble avoir avec lui un dialogue spirituel. Plongée dans une lumière particulièrement évocatrice par le soleil, la photographie dégage une incroyable sérénité. Mais elle soulève également des questions sur l'endroit où l'on peut encore trouver de telles oasis dans le monde trépidant d'aujourd'hui.
Le banc sert de point de départ à l'exposition pour découvrir des choses humoristiques, bizarres, mais aussi mélancoliques et bouleversantes. Comme ce motif ne nous est que trop familier dans notre propre quotidien, d'innombrables points d'ancrage s'offrent à nous pour nous plonger profondément dans les visuels et entamer un dialogue empathique avec les personnes représentées.
Au deuxième étage, les travaux de Jürgen Klauke constituent une digression dans la photographie artistique. Ici, le siège - soigneusement mis en scène - devient un acteur à part entière dans le visuel et renvoie notamment à des questions fondamentales de l'existence humaine. Les œuvres de Klauke ferment la parenthèse du contenu de l'exposition en montrant les possibilités offertes par le médium de la photographie. Bien que tous les travaux présentés aient un seul et même motif, l'éventail des mises en scène artistiques ne pourrait pas être plus large.
Con circa 150 opere, la nuova presentazione al Fotografie-Forum Monschau si concentra su un mobile speciale: la panchina. È impossibile immaginare la nostra vita quotidiana senza di essa, perché la incontriamo al parco, per strada, alla stazione o nella sala d'attesa. I 28 artisti presenti in mostra dimostrano che le panchine sono lo scenario di storie molto diverse. Hanno immortalato persone sedute su panchine di tutto il mondo. I generi fotografici formano un panorama altrettanto ampio: accanto alla classica fotografia di strada, sono allineate foto di ritratti di personaggi famosi, come Bob Dylan o Marilyn Monroe, e fotografie di scena.
Questa non è la prima mostra monotematica al Fotografie-Forum. L'anno scorso, la mostra "The Jump" era dedicata al motivo del salto in fotografia. Le fotografie delle panchine mostrano ora storie uniche e autonome che sfidano l'immaginazione dello spettatore. Molte delle scene rappresentate non sono prive di un certo umorismo, come sottolinea la curatrice e direttrice del Forum di Fotografia Nina Mika-Helfmeier: "Molti dei fotografi rappresentati nella mostra amano le scene quotidiane eccentriche, dalle quali emerge una comicità naturale e non forzata". L'opera Stuttgart 1972 di Barbara Klemm, ad esempio, mette insieme tre persone che dormono in un parco e una scultura antica attraverso l'obiettivo fotografico. Questo incontro involontario solleva la questione di quale delle figure sia effettivamente viva e perché si possa riconoscere una sorta di strana parentela tra loro.
Anche la fotografia di Elliott Erwitt, scattata ai margini di un luna park in California, affascina con una certa comicità: tre donne singole sono riunite su una panchina, in piedi sotto un cartello con la scritta "Lost Persons Area". A causa dello sguardo smarrito e interrogativo di alcune delle protagoniste, non è chiaro se questo si riferisca al punto d'incontro di famiglie e gruppi separati, o se il cartello possa essere inteso come un commento sulle donne dall'aria un po' smarrita lì riunite. La panchina funziona come un microcosmo nello spazio pubblico, in cui avvengono incontri emozionanti che a volte sembrano quasi surreali.
La fotografia di Thomas Hoepker che ritrae un anziano signore nel Parco Ritan di Pechino mostra in modo impressionante che la panchina può funzionare anche come luogo di contemplazione interiore. L'uomo si è messo comodo su una panchina del parco con la sua pipa. Ha persino tirato fuori il suo uccellino dalla gabbietta e sembra avere un dialogo mentale con lui. Bagnata dalla luce particolarmente atmosferica del sole, la fotografia irradia un incredibile senso di calma. Tuttavia, solleva anche domande su dove si possano ancora trovare tali oasi nel mondo frenetico di oggi.
La panchina serve come punto di partenza all'interno della mostra per scoprire cose umoristiche, bizzarre ma anche malinconiche e inquietanti. Poiché il motivo ci è fin troppo familiare nella vita di tutti i giorni, ci sono innumerevoli punti di riferimento per immergersi nelle immagini ed entrare in un dialogo empatico con le persone raffigurate.
Le opere di Jürgen Klauke al primo piano costituiscono un'escursione nella fotografia artistica. Qui, i mobili delle sedute - accuratamente messi in scena - diventano protagonisti indipendenti dell'immagine e rimandano, non da ultimo, a questioni fondamentali dell'esistenza umana. Le opere di Klauke chiudono la parentesi tematica della mostra dimostrando le possibilità aperte dal mezzo fotografico. Sebbene tutte le opere presentate abbiano lo stesso motivo, la gamma di allestimenti artistici non potrebbe essere più ampia.
With around 150 works, the new presentation at the Fotografie-Forum Monschau focuses on a special piece of furniture: the bench. It is impossible to imagine our everyday lives without it, as we encounter it in the park, on the street, in the train station or in the waiting room. The 28 artists featured in the exhibition prove that benches are the setting for very different stories. They have captured people sitting on benches all over the world. The photographic genres form an equally broad panorama: alongside classic street photography, portraits of famous personalities, such as Bob Dylan or Marilyn Monroe, and staged photographs line up next to each other.
This is not the first monothematic exhibition at the Fotografie-Forum. Last year, the show "The Jump" was already dedicated to the motif of the jump in photography. The photographs of the benches now show unique and self-contained stories that challenge the viewer's imagination. Many of the scenes depicted are not without a certain humor, as the curator and director of the Photography Forum Dr. Nina Mika-Helfmeier points out: "Many of the photographers represented in the exhibition love quirky everyday scenes, from which a natural, unforced comedy emerges." Barbara Klemm's work Stuttgart 1972, for example, brings together three people sleeping in a park with an antique sculpture through the photographic lens. This unintentional encounter raises the question of which of the figures is actually alive and why a kind of strange kinship can be noticed between them.
Elliott Erwitt's photograph, taken at the edge of a funfair in California, also captivates with a certain comedy: three individual women are gathered on a bench, standing under a sign that reads "Lost Persons Area". Due to the lost and questioning gaze of some of the protagonists, it remains unclear whether this refers to the gathering point for separated families and groups, or whether the sign can be understood as a commentary on the rather lost-looking women gathered there. The bench functions here as its own microcosm in the public space, in which exciting encounters take place that sometimes seem almost surreal.
Thomas Hoepker's photograph of an elderly gentleman in Ritan Park in Beijing impressively shows that the bench can also function as a place of inner contemplation. He has made himself comfortable on a park bench with his pipe. He has even taken his bird out of its small cage and seems to be having a mental conversation with it. Bathed in particularly atmospheric light by the sun, the photograph radiates an incredible sense of calm. However, it also raises questions about where such oases can still be found in today's hectic world.
Within the exhibition, the bench serves as a starting point for discovering the humorous, the bizarre, but also the melancholy and the uplifting. As we are all too familiar with the motif from our own everyday lives, there are countless points of reference to immerse ourselves in the visuals and enter into an empathetic dialog with the people depicted.
Jürgen Klauke's works on the second floor form an excursion into artistic photography. Here, the seating furniture - carefully staged - becomes an independent protagonist in the visuals and refers not least to fundamental questions of human existence. Klauke's works close the thematic bracket of the show by demonstrating the possibilities opened up by the medium of photography. Although all the works presented have one and the same motif, the range of artistic stagings could not be greater.
(Fotografie-Forum der StädteRegion Aachen, Monschau)