Schlassgaart, Montée du Château | Clervaux
27. Juli 2020 - 26. März 2021
1h - Eine Stunde beschreibt den zeitlich ausgerichteten Blick von Hans-Christian Schink auf die Sonne und dessen bildliche Übertragung durch das Medium der Fotografie. Es handelt sich dabei um Überbelichtungen, sogenannte Solarisationen, die nur durch das analoge Verfahren möglich sind.
Die Titel der einzelnen Bilder geben Aufschluss über die Entstehung der Werke: Datum, Zeit sowie Längen- und Breitengrad.
Die Sonne wird selten als physisches Element betrachtet. Als Gestirn bleibt sie vom Bewusstsein größtenteils unbeachtet. Die optische Wahrnehmung des Menschen erfasst Helligkeitsgrade und orientiert sich an Kontrasten.
Hans-Christian Schink vereint all dies in seinen fotografischen Überlegungen. Seine Darstellungen zeigen eine fiktive, widersprüchliche Situation: Die abgebildete Landschaft wirkt statisch, der Himmelskörper vermittelt Bewegung. Die Verfremdung physikalischer Phänomene nimmt surreale Züge an, da eingebettet in eine menschenleere Kulisse.
Die Arbeit besticht weiter durch Paradoxien: Als zeitgenössisches Dokument führt sie den Betrachter zurück zum analogen Prinzip der Fotografie. Die Reduzierung auf einen Hell-Dunkel-Kontrast erinnert an die Vergangenheit und die Anfänge der Fotografie. Zeitgleich lassen sich assoziativ Verbindungen zur filmischen Kulturgeschichte erkennen. Die Sonne ist von ihrer ursprünglichen Form losgelöst und wird als stangenartiges Gebilde zum fliegenden Objekt. Als schwebender Leuchtstab, ähnlich einer Leuchtstoffröhre, hängt sie bedrohlich über der Landschaft und öffnet damit ein Fenster zum Genre der Science-Fiction.
1h - Une heure décrit le regard temporel de Hans-Christian Schink sur le soleil et sa transmission picturale à travers la photographie. Il s’agit de surexpositions, appelées solarisations, qui ne sont possibles que par le principe analogique de la photographie.
Le titre des images individuelles fournit des informations sur l'origine des œuvres : date, heure, ainsi que longitude et latitude.
Le soleil est rarement considéré comme un objet physique. Son origine en tant qu'étoile n’est pas prise en compte par la conscience. La perception visuelle humaine enregistre les degrés de luminosité et s’adapte aux contrastes.
Hans-Christian Schink combine tout cela dans ses considérations photographiques. Ses représentations montrent un phénomène effectif qui évoque une situation fictive et contradictoire : le paysage représenté semble statique, le corps céleste paraît en mouvement. Les images prennent des traits surréalistes, car elles sont ancrées dans un décor désert, vidé de toute présence humaine.
L'œuvre continue d'impressionner par ses paradoxes : en tant que document contemporain, elle ramène le spectateur au principe analogique de la photographie. La réduction à un contraste clair-obscur rappelle son histoire et les débuts du médium. En même temps, des liens associatifs avec la tradition cinématographique surgissent. Le soleil est détaché de sa forme originaire et devient objet volant à l’apparence d’une tige. En tant que bâton lumineux, semblable à un tube fluorescent, il plane de manière menaçante au-dessus du paysage. La scène dévie les pensées vers le genre de la science-fiction.
1h – One hour is the duration of Hans-Christian Schink’s gaze towards the sun, and the name of its pictorial representation through photography. He uses overexposures, called solarisations, which are only possible through analogue methods.
The individual image titles give the coordinates of each work’s creation: date, time, latitude and longitude. The sun is rarely considered as a physical element. Its constant presence as a star is largely ignored by our consciousness. Human optical perception registers degrees of brightness and uses contrasts for orientation.
Hans-Christian Schink unites all of this in his photographic reflections. His representations show a contradictory situation: the depicted landscape appears static while the sun conveys movement. By distorting the physical phenomena, the images take on surreal traits, embedded in a setting devoid of human life.
The work has further paradoxes to offer: despite being a contemporary document, it takes the viewer back to the analogue principles of photography. The reduction to a pure contrast of light vs. dark recalls the long-ago beginnings of photography. But there are also parallels with the tradition of film. The sun has been separated from its original form and becomes almost unidentifiable as a rod-like, flying object. Reminiscent of a fluorescent tube, it hovers menacingly above the landscape, clearly evoking the science fiction genre.
(Text : A. Meyer / Clervaux – cité de l’image, English translation by Nadia Linden)