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Ausstellung | Soleil cou coupé - Gregory Halpern | Fondation Henri Cartier-Bresson | Paris


  • Fondation Henri Cartier-Bresson 79, rue des Archives 75003 Paris France (Karte)

Fondation Henri Cartier-Bresson | Paris
8. September 2020 - 3. Januar 2021

Soleil cou coupe
Gregory Halpern


Let the Sun Beheaded Be, 2019 © Gregory Halpern / Magnum Photos

Let the Sun Beheaded Be, 2019 © Gregory Halpern / Magnum Photos


Der Titel der Ausstellung, Soleil coupé, ist dem Schriftsteller Aimé Césaire (1913-2008) aus Martinique entlehnt, dessen Poesie Gregory Halpern während seiner gesamten Erfahrung in Guadeloupe inspirierte. Der vierte Preisträger von Immersion, einem französisch-amerikanischen Fotoauftrag der Fondation d'entreprise Hermès, Gregory Halpern, stellt 2019 in der HCB-Stiftung die aus diesem Aufenthalt resultierenden Arbeiten aus. Fasziniert von der Geschichte, dem Ort, den Einwohnern und dem Volksmund dieses französischen Überseedepartements, produziert der amerikanische Fotograf eine ebenso rätselhafte wie realitätsnahe Serie.

Gregory Halpern schlendert auf drei aufeinanderfolgenden Reisen über die Insel, sensibel für das, was der Ort zu bieten hat, und zeugt mit seinem Ansatz von einer surrealistischen Inspiration, insbesondere vom "karibischen Surrealismus", den Aimé Césaire verkörpert. Auf die Frage, warum er nach Guadeloupe ging, antwortet der Fotograf: "Vielleicht hatte ich die Intuition, dass ich dort eine bestimmte Form des Surrealismus finden würde. »

Die Geschichte Guadeloupes, die untrennbar mit der europäischen Kolonialisierung und dem Sklavenhandel verbunden ist, ist auch heute noch durch die vielen über das Gebiet verstreuten Gedenkstätten spürbar. Angesichts des Reichtums der Natur Guadeloupes wägt Gregory Halpern die Darstellungen der Insel mit Elementen ab, die von der Geschichte der Insel zeugen.

Guadeloupe ist ein Migrationsgebiet, in dem sich die Kulturen vermischen. Gregory Halpern erkennt sich selbst in den Bewohnern, die er trifft, sowie in der Vielfalt der Gemeinschaften, die sie vertreten. Er bezeichnet seine Fotografien als "Porträts wie auch Selbstporträts", weil sie seine Familiengeschichte widerspiegeln, die von der Emigration auf einen anderen Kontinent geprägt ist. Sowohl durch die Porträts als auch durch die Darstellung von Alltagsgegenständen - dem Volksmund - nimmt Gregory Halpern so in unterschiedlichen Formen die Stigmata der Geschichte Guadeloupes wahr.


Le titre de l’exposition, Soleil cou coupé, est emprunté à l’écrivain martiniquais Aimé Césaire (1913‑2008), dont la poésie a inspiré Gregory Halpern tout au long de son expérience en Guadeloupe. Quatrième lauréat d’Immersion, une commande photographique franco‑américaine de la Fondation d’entreprise Hermès, Gregory Halpern expose à la Fondation HCB le travail issu de cette résidence réalisée en 2019. Intrigué par l’histoire, le lieu, les habitants et le vernaculaire de ce département français d’outre‑mer, le photographe américain réalise une série aussi bien énigmatique qu’attentive à la réalité.

Déambulant sur l’île lors de trois voyages successifs, sensible à ce que le lieu peut lui offrir, la démarche de Gregory Halpern témoigne d’une inspiration surréaliste, notamment du                   « surréalisme caribéen » incarné par Aimé Césaire. Interrogé sur les raisons qui l’ont conduit en Guadeloupe, le photographe répond :« peut‑être avais-je l’intuition que j’y trouverai une certaine forme de surréalisme. »

L’histoire de la Guadeloupe, intrinsèquement liée à celle de la colonisation européenne et de la traite des esclaves, est toujours perceptible aujourd’hui par les nombreux monuments commémoratifs disséminés sur le territoire. Face à la richesse de la nature guadeloupéenne, Gregory Halpern pondère les représentations de celle‑ci par des éléments témoignant de l’histoire de l’île.

La Guadeloupe est un territoire de migrations où les cultures se métissent. Gregory Halpern se reconnaît dans les habitants qu’il rencontre ainsi que dans la diversité de communautés qu’ils représentent. Il décrit ses photographies comme « des portraits autant que des autoportraits » car elles font écho à son histoire familiale, marquée par l’émigration vers un autre continent. Par les portraits comme par la représentation d’objets du quotidien – le vernaculaire – Gregory Halpern perçoit ainsi sous différentes formes, les stigmates de l’histoire de la Guadeloupe.

(Text: Fondation Henri Cartier-Bresson, Paris)