Fondation Henri Cartier-Bresson | Paris
8. September 2020 - 3. Januar 2021
Londres
Sergio Larrain
Die HCB-Stiftung präsentiert London, eine neue Auswahl von Fotografien von Sergio Larrain (1931-2012), die vom Autor selbst erweitert wurde. Während des Winters 1958-1959 reiste der chilenische Fotograf in die britische Hauptstadt und schuf eine Reihe von Fotografien, in denen seine Phantasie, sensibel für die Szenen und Lichter, denen er begegnete, über das Thema und den Rahmen des Bildes hinausging.
In London verfasste Sergio Larrain dank eines Stipendiums des British Council während seines viermonatigen Aufenthaltes seinen ersten großen Essay. Obwohl die Fotografien dieser Serie damals nur selten in der Presse reproduziert wurden, machte Sergio Larrain anlässlich dieser Reise einen Zwischenstopp in Paris und traf Henri Cartier-Bresson, der es ihm ermöglichte, der Agentur Magnum Photos beizutreten.
Der Fotograf erklärte, dass er das Ende der "Hauptstadt eines alten und ausgedehnten Kolonialreichs" empfand, wie die Melancholie und die vielen Grautöne in seinen Fotografien bezeugen. Die geisterhaften Figuren, die mitten in der Nacht, im Nebel und in der Kälte Londons eingefangen wurden, verleihen den Fotografien Sergio Larrains eine traumhafte Dimension, die in seinem Werk einzigartig ist. Sowohl in London als auch in Chile gelingt es dem Fotografen, das Wesen der Motive, die er fotografiert, in einer fast mystischen Umgebung einzufangen.
La Fondation HCB présente Londres, une nouvelle sélection de photographies de Sergio Larrain (1931-2012) élargie par l’auteur lui-même. Durant l’hiver 1958-1959, le photographe chilien se rend dans la capitale britannique et réalise un ensemble de photographies où, sensible aux scènes et lumières qu’il rencontre, son imaginaire dépasse le sujet et le cadre de l’image.
À Londres, Sergio Larrain réalise son premier essai d’importance pendant les quatre mois de sa résidence, grâce à une bourse du British Council. Si les photographies de cette série ont peu été reproduites dans la presse de l’époque, c’est pourtant à l’occasion de ce voyage que Sergio Larrain fait une halte à Paris et y rencontre Henri Cartier-Bresson, qui lui permet d’intégrer l’agence Magnum Photos.
Le photographe déclare avoir ressenti la fin de la « capitale d’un ancien et vaste empire colonial », dont témoignent la mélancolie et les nombreuses nuances de gris de ses photographies. Les personnages fantomatiques saisis au coeur de la nuit, du brouillard et du froid londoniens confèrent aux photographies de Sergio Larrain une dimension onirique propre à son oeuvre. À Londres comme au Chili, le photographe parvient à saisir l’essence des sujets qu’il photographie dans un cadre presque mystique.