Stephen Bulger Gallery | Toronto
9. September - 4. November
An Impossible Perspective
Sanaz Mazinani
Red Flowers (Animate or Inanimate), 2023 © Sanaz Mazinani / courtesy Stephen Bulger Gallery
Die Stephen Bulger Gallery freut sich, An Impossible Perspective zu präsentieren, unsere vierte Einzelausstellung von Sanaz Mazinani. Ausgehend von Mazinanis früheren Forschungen über die Beziehung zwischen Fotografie und Wahrnehmung, Medienverbreitung und -konsum ist An Impossible Perspective eine Untersuchung über künstliche Intelligenz (AI) und maschinelles Lernen. In dieser Arbeit präsentiert Mazinani Bilder von Pflanzen als Metapher und Leitfaden für eine künstlerische Spekulation über die Zukunft der Beziehung der Menschheit zu Kreativität, Wahrheit und Arbeit.
Um diese Serie zu entwickeln, entwickelte Mazinani eine einzigartige Methodik unter Verwendung einer Reihe von KI-Tools. Sie arbeitete mit dem Computerprogrammierer Millan Singh Khurana zusammen, um einen maßgeschneiderten Code mit einer Reihe komplizierter Verfahren zu erstellen, die darauf abzielen, die menschliche Intelligenz zu imitieren, um die daraus resultierenden Kunstwerke zu schaffen. Mazinani untersuchte, wie diese Technologien Intelligenz wiedergeben, und arbeitete mit DALLE-2 und Midjourney, um Hunderte von Bildern zu generieren, die auf Ideen wie der Beziehung zwischen dem Menschen und der natürlichen Welt basieren. Die Bilder, darunter auch die eigenen Fotografien des Künstlers, wurden dann mit neu trainierten Modellen für maschinelles Sehen und natürliche Sprachverarbeitung sequenziert, um die Beziehungen zwischen ihnen zu analysieren. Über 15.000 Bilder wurden analysiert und sortiert, um die einzelnen Kunstwerke für An Impossible Perspective zu erstellen, basierend auf Konzepten wie Realness, Artificiality und Truthfulness. Nachdem die gedruckten Bilder geordnet und beschriftet waren, wurden sie gemäß den Anweisungen der Künstlichen Intelligenz auf eine Pappe geklebt, um Collagen aus Hunderten von Bildern zu erstellen.
Ein wichtiger Bestandteil dieser Serie ist der Einsatz des Körpers der Künstlerin, um die Kunstwerke an den von der Software festgelegten Punkten entlang der x-, y- und z-Achse zusammenzusetzen. Mazinanis Arbeit, Handlungen und ästhetische Entscheidungen werden von den Berechnungsergebnissen der KI-Software beeinflusst, die die Platzierung der einzelnen Bilder bestimmt. In Real or Not beispielsweise werden die Bilder in der oberen linken Ecke in horizontalen Reihen von "am realsten" bis "am wenigsten real" angeordnet, je nach der von der Software generierten Punktzahl. Auf diese Weise wird der Computer sowohl bei der Erstellung des Kunstwerks als auch des Layouts zum Geschmacksbildner. Die Verschiebung der Autonomie während des Entstehungsprozesses der einzelnen Werke führt zu einer chronischen Spannung zwischen der technikzentrierten Methodik, die Mazinani für die Produktion festgelegt hatte, und ihren eigenen ästhetischen und intuitiven Wünschen. Der Prozess der Umsetzung der KI-Ergebnisse wird durch das Ausschneiden jedes Bildes von Hand in eine einzigartige Form ergänzt, wodurch der Prozess mit einem physischen und menschlichen kreativen Akt verbunden wird. Diese Papierformen, die an Kleidungsstücke erinnern, werden dann in Anlehnung an die häusliche Arbeit mit Schneiderstiften befestigt.
An Impossible Perspective entmystifiziert KI-Prozesse und übernimmt die Kontrolle darüber, indem es eine Plattform für den öffentlichen Diskurs bietet. Mazinani erklärt: "Während der Arbeit an diesem Projekt in den letzten anderthalb Jahren habe ich festgestellt, dass die Ergebnisse der generativen Kunstwerke umso vorhersehbarer und einfacher wurden, je mehr ich die künstliche Intelligenz beeinflusste. Als Beitrag zu einem Dialog, der sich kritisch und kreativ mit dieser technologischen Bewegung auseinandersetzt, zeigen diese Kunstwerke die Möglichkeiten und Grenzen dieser Technologie auf. An Impossible Perspective unterstreicht, wie wichtig es ist, KI-Technologien als Werkzeuge zur Unterstützung unserer Arbeit zu nutzen, anstatt sie als primäres Mittel zur Erzeugung eines Ergebnisses einzusetzen.
Diese Ausstellung wurde großzügig vom Canada Council for the Arts unterstützt.
La galerie Stephen Bulger a le plaisir de présenter An Impossible Perspective, la quatrième exposition personnelle de Sanaz Mazinani. S'inspirant de ses recherches antérieures sur la relation entre la photographie et la perception, la distribution des médias et la consommation, An Impossible Perspective est une enquête sur l'intelligence artificielle (IA) et l'apprentissage automatique. Dans cette œuvre, Mazinani présente des images de plantes à la fois comme métaphore et comme conduit pour une spéculation artistique sur l'avenir de la relation de l'humanité à la créativité, à la vérité et au travail.
Pour développer cette série, Mazinani a conçu une méthodologie unique en utilisant un ensemble d'outils d'intelligence artificielle. Elle a travaillé avec le programmeur informatique Millan Singh Khurana pour créer un code personnalisé avec un ensemble complexe de procédures visant à imiter l'intelligence humaine pour créer les œuvres d'art qui en résultent. Pour étudier comment ces technologies rendent l'intelligence, Mazinani a travaillé avec DALLE-2 et Midjourney pour générer des centaines d'images basées sur des idées telles que la relation entre l'homme et le monde naturel. Des ensembles d'images comprenant les propres photographies de l'artiste ont ensuite été séquencés à l'aide de modèles de vision artificielle et de traitement du langage naturel nouvellement formés afin d'analyser les relations entre ces images. Plus de 15 000 images ont été analysées et triées pour créer les différentes œuvres d'art d'An Impossible Perspective, sur la base de concepts tels que la réalité, l'artificialité et la véracité. Une fois séquencées et étiquetées, les images imprimées ont été épinglées sur un carton selon les instructions de séquençage de l'IA pour créer des collages composés de centaines d'images.
Un élément important de cette série est l'utilisation du corps de l'artiste pour assembler les œuvres d'art sur des points situés le long des axes x, y et z, tels que déterminés par le logiciel. Le travail, les actions et les choix esthétiques de Mazinani sont influencés par les résultats informatiques du logiciel d'IA qui dirigent l'emplacement de chaque image. Par exemple, dans Real or Not, les images situées dans le coin supérieur gauche progressent de la plus réelle à la moins réelle le long de rangées horizontales, en fonction du score généré par le logiciel. De cette manière, l'esprit informatique devient un faiseur de goût à la fois dans la création de l'œuvre d'art et dans la mise en page. Le changement d'autonomie au cours du processus de création de chaque œuvre entraîne une tension chronique entre la méthodologie centrée sur la technologie que Mazinani avait établie pour la production et ses propres désirs esthétiques et intuitifs. Le processus de mise en œuvre des résultats de l'IA est renforcé par le découpage à la main de chaque image en une forme unique, inscrivant le processus dans un acte créatif physique et humain. Ces formes de papier ressemblant à des patrons de vêtements sont ensuite fixées à l'aide d'épingles de couturière, en référence au travail domestique.
An Impossible Perspective démystifie et prend le contrôle des processus d'IA, offrant une plateforme pour le discours public. Mazinani déclare : "En réalisant ce projet au cours de l'année et demie écoulée, j'ai constaté que plus je poussais l'IA, plus les résultats des œuvres d'art génératives devenaient prévisibles et simplifiés". Contribuant à un dialogue critique et créatif sur ce mouvement technologique, ces œuvres d'art démontrent les capacités et les limites de cette technologie. An Impossible Perspective souligne l'importance d'utiliser les technologies de l'IA comme des outils pour soutenir notre travail, et non comme le principal moyen de produire un résultat.
Cette exposition a été généreusement soutenue par le Conseil des Arts du Canada.
La Stephen Bulger Gallery è lieta di presentare An Impossible Perspective, la nostra quarta mostra personale di Sanaz Mazinani. Espandendo la precedente ricerca di Mazinani sul rapporto della fotografia con la percezione, la distribuzione dei media e il consumo, An Impossible Perspective è un'indagine sull'intelligenza artificiale (AI) e sull'apprendimento automatico. In questo lavoro, Mazinani presenta immagini di piante come metafora e tramite per una speculazione artistica sul futuro del rapporto dell'umanità con la creatività, la verità e il lavoro.
Per sviluppare questa serie, Mazinani ha ideato una metodologia unica utilizzando una serie di strumenti di intelligenza artificiale. Ha collaborato con il programmatore Millan Singh Khurana per creare un codice personalizzato con un'intricata serie di procedure volte a imitare l'intelligenza umana per creare le opere d'arte risultanti. Indagando sul modo in cui queste tecnologie rendono l'intelligenza, Mazinani ha lavorato con DALLE-2 e Midjourney per generare centinaia di immagini basate su idee come il rapporto tra l'uomo e il mondo naturale. Le serie di immagini, comprese le fotografie dell'artista stesso, sono state poi messe in sequenza utilizzando modelli di visione artificiale e di elaborazione del linguaggio naturale appena addestrati per analizzare le relazioni tra di esse. Oltre 15.000 immagini sono state analizzate e ordinate per creare le singole opere di An Impossible Perspective, basate su concetti quali Realtà, Artificialità e Verità. Una volta sequenziate ed etichettate, le immagini stampate sono state appuntate su un pannello di supporto secondo le istruzioni di sequenziamento dell'IA per creare collage composti da centinaia di immagini.
Una componente importante di questa serie è l'uso del corpo dell'artista per assemblare le opere nei punti lungo gli assi x, y e z determinati dal software. Il lavoro, le azioni e le scelte estetiche di Mazinani sono influenzate dai risultati computazionali del software AI che dirigono il posizionamento di ogni immagine. Ad esempio, in Real or Not, le immagini nell'angolo in alto a sinistra avanzano da "più reali" a "meno reali" su file orizzontali, in base al punteggio generato dal software. In questo modo, la mente computazionale diventa un tastemaker sia nella creazione dell'opera d'arte che nell'impaginazione. Il cambiamento di autonomia durante il processo di realizzazione di ogni opera si traduce in una tensione cronica tra la metodologia incentrata sulla tecnologia che Mazinani aveva stabilito per la produzione e i suoi desideri estetici e intuitivi. Il processo di realizzazione dei risultati dell'IA è aumentato dal taglio a mano di ogni immagine in una forma unica, che imprime al processo un atto creativo fisico e umano. Queste forme di carta che assomigliano a modelli di abbigliamento sono poi fissate con spilli da sarta, in riferimento al lavoro domestico.
An Impossible Perspective demistifica e prende il controllo dei processi di IA, offrendo una piattaforma per il discorso pubblico. Mazinani afferma che "durante la realizzazione di questo progetto, nel corso dell'ultimo anno e mezzo, mi sono accorto che quanto più ho agito sull'IA, tanto più prevedibili e semplificati sono diventati i risultati delle opere d'arte generative". Contribuendo a un dialogo critico e creativo con questo movimento tecnologico, le opere dimostrano le capacità e i limiti di questa tecnologia. An Impossible Perspective sottolinea l'importanza di utilizzare le tecnologie AI come strumenti di supporto al nostro lavoro, invece di diventare il mezzo principale per produrre un risultato.
Questa mostra è stata generosamente sostenuta dal Canada Council for the Arts.
Stephen Bulger Gallery is pleased to present An Impossible Perspective, our fourth solo exhibition of work by Sanaz Mazinani. Expanding from Mazinani’s previous research on the relationship of photography to perception, media distribution, and consumption, An Impossible Perspective is an investigation into artificial intelligence (AI) and machine learning. In this work, Mazinani presents imagery of plants as both metaphor and conduit for an artistic speculation on the future of humanity’s relationship to creativity, truth, and labour.
To develop this series, Mazinani devised a unique methodology using a set of AI tools. She worked with computer programmer Millan Singh Khurana to create custom code with an intricate set of procedures aiming to mimic human intelligence to create the resulting artworks. Investigating how these technologies render intelligence, Mazinani worked with DALLE-2 and Midjourney to generate hundreds of images based on ideas such as the relationship between humankind and the natural world. Image-sets including the artist’s own photographs were then sequenced using newly trained machine vision and natural language processing models to analyze the relationships between them. Over 15,000 images were analyzed and sorted to create the individual artworks for An Impossible Perspective, based on concepts such as Realness, Artificiality, and Truthfulness. Once sequenced and labeled, the printed images were pinned to backing-board according to AI sequencing instructions to create collages composed of hundreds of images.
An important component of this series is the use of the artist’s body to assemble the artworks on points along the x, y, and z axes as determined by the software. Mazinani’s labour, actions, and aesthetic choices are influenced by the AI software’s computational outcomes that direct the placement of each image. For example, in Real or Not, the images on the top-left corner progress from ‘most real’ to ‘least real’ along horizontal rows, according to the score generated by the software. In this way, the computational mind becomes a tastemaker in both artwork-creation and layout. The shift in autonomy during the process of making each work results in a chronic tension between the tech-centred methodology Mazinani had set for the production, and her own aesthetic and intuitive desires. The process of enacting the AI outcomes is augmented by hand-cutting each image into a unique shape, inscribing the process with a physical and human creative act. These paper forms resembling clothing pattern pieces are then affixed with dressmaker pins, in reference to domestic labour.
An Impossible Perspective demystifies and takes control of AI processes, offering a platform for public discourse. Mazinani states that, “while making this project over the past year and a half, I found that the more I nudged the AI, the more predictable and simplified the outcomes of the generative artworks became.” Contributing to a dialogue that critically and creatively engages with this technological movement, these artworks demonstrate the capacity and limitations of this technology. An Impossible Perspective highlights the importance of using AI technologies as tools to support our work, as opposed to becoming the primary means to produce a result.
This exhibition was generously supported by the Canada Council for the Arts.
(Text: Stephen Bulger Gallery, Toronto)