Biennale de la Photographie du Mulhouse
11. September - 24. Oktober 2020
Ausstellungsorte
Musée des Beaux-Arts de Mulhouse
Bibliothèque Grand-rue Mulhouse
La Filature, Mulhouse
Le Séchoir, Mulhouse
Kunsthaus L6, Freiburg im Breisgau
Kohi Coffee, Mulhouse
Chapelle Saint-Jean, Mulhouse
Commune de Hombourg
Commune de Chalampé
Commune d’Ottmarsheim
CCFF - Exposition Hors les Murs au Musée des Beaux-Arts de Mulhouse
"Eine Sonnenfinsternis, das Nordlicht, eine Milchstraße. Halluzinationen oder unmögliche Bilder, diese leuchtenden Phänomene - ihre Erscheinungsbedingungen, ihre Auswirkungen - stehen im Mittelpunkt des Interesses von Thérèse Verrat und Vincent Toussaint. In Sequenzen organisiert, versteht sich die Ausstellung als Summe gemeinsamer Erlebnisse, zwischen den Wänden oder unter freiem Himmel, bei denen sie es wagen, das Schicksal heraufzubeschwören. Weniger Beweis als Tricks, sind sie ebenso viele Versuche, das auszuschöpfen, was ihnen unnatürlich erscheint. Wie dieser nächtliche Flug von Insekten, den eine Glühbirne magnetisiert und auf der Oberfläche eines makellosen, in den Bergen liegenden Laken gefangen hält. Was diese elegischen, verfälschten Inszenierungen auch erzählen, ist die vereitelte Liebesgeschichte zwischen einer praktischen, gelehrten, technologischen Praxis und dem ungelösten Rätsel des Lebens. »
« Une éclipse, une aurore boréale, une voie lactée. Hallucinations ou images impossibles, ces phénomènes lumineux - leurs conditions d’apparition, leurs retentissements - sont au cœur des préoccupations de Thérèse Verrat et Vincent Toussaint. Articulée en séquences, l’exposition s’envisage comme la somme d’expériences partagées, entre les murs ou en plein air, au cours desquelles ils se hasardent à conjurer le sort. Moins preuves que ruses, elles sont autant de tentatives d’épuiser ce qui leur semble aller contre nature. Comme ce vol de nuit, celui d’insectes qu’une ampoule aimante et retient captifs à la surface d’un drap immaculé, étendu dans la montagne. Ce que ces mises en scène élégiaques, trafiquées, racontent aussi, c’est l’histoire d’amour contrarié entre une pratique, savante, technologique, et le mystère irrésolu de la vie. »
« An eclipse, aurora borealis, or a Milky Way. These hallucinations or unlikely images, light phenomena– the prerequisites for their appearance, their magnitude– are at the heart of the agenda for Thérèse Verrat and Vincent Toussaint. Structured into sequences, through staged photographs, the exhibition is seen as the sum of shared experiences. What these elegiac and doctored productions also tell is the story of thwarted love between a skilful, technical practice, and the unresolved mystery of life. »
(Text: Virginie Huet)
Chapelle Saint-Jean, Mulhouse
Die fotografischen Installationen von Serge Lhermitte analysieren und interpretieren zeitgenössische soziale Mutationen und schlagen neue kollektive Darstellungen von Arbeit vor, indem sie zwei scheinbar antinomische Dimensionen artikulieren, einen soziologischen Realismus und eine Freiheit der künstlerischen (Re-)Interpretation, die weder Fiktion, Poesie noch Symbolismus ist. Das für die Kapelle Saint-Jean entworfene Gerät kombiniert zwei Bildkörper, die auf der Welt des Arbeiters basieren. Die in Saint-Nazaire entstandene Serie À la poursuite de l'extension des échanges zeigt Arbeiter, die mit ihren Arbeitsplätzen kämpfen, eingeschlossen in einem endlosen Karussell. Zum ersten Mal präsentiert, spielt La somme de l'inversion des courbes mit Räumen, Schatten und Staub, um an die Körper, Klänge und Dramen zu erinnern, die seit 70 Jahren die Teststrecken der Michelin-Fabriken bevölkern.
Les installations photographiques de Serge Lhermitte analysent et interprètent les mutations sociales contemporaines et laissent envisager de nouvelles représentations collectives du travail en articulant deux dimensions apparemment antinomiques, un réalisme sociologique et une liberté de (ré)interprétation artistique ne s’interdisant ni fiction, ni poésie, ni symbolisme. Le dispositif conçu pour la chapelle Saint-Jean associe deux corpus d’images s’appuyant sur l'univers ouvrier. La série À la poursuite de l'extension des échanges réalisée à Saint-Nazaire montre des ouvriers en lutte avec leurs postes de travail, enfermés dans un manège sans fin. Présentée pour la première fois La somme de l'inversion des courbes joue avec les espaces, les ombres et les poussières pour se souvenir des corps, des sons et des drames qui ont habité les pistes d’essais des usines Michelin pendant 70 ans.
Serge Lhermitte’s photographic installations analyse and interpret contemporary social changes and offer new collective representations of work by articulating two apparently antinomic dimensions, sociological realism and a freedom of artistic (re)interpretation that embraces fiction, poetry and symbolism. The arrangement envisioned for the Saint-Jean chapel combines two bodies of work drawing on the world of workers. The series À la poursuite de l'extension des échanges taken in Saint-Nazaire shows workers at war with their workstations, confined in an endless carousel. Exhibited for the first time La somme de l'inversion des courbes plays with spaces, shadows and dust to recall the bodies, sounds and dramas that inhabited test tracks in Michelin factories for 70 years.
(Text: Biennale de la Photographie de Mulhouse)